L’histoire de l’amour, le dernier film de Radu Mihaileanu (Le concert), est en salles dès le 9 novembre. Adaptée du roman du même nom de Nicole Krauss, cette histoire fait voyager entre la Pologne et le New York des années 40… et le New York d’aujourd’hui.
Alma est la femme la plus aimée au monde, à tel point qu’elle est devenue l’héroïne du livre que son amant a écrit sur elle.
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L’Alma des années 40 est aimée par trois prétendants, mais elle n’en aime qu’un seul, Léo, qui est aussi doué avec la plume qu’avec ses mains.
Celle d’aujourd’hui traverse sa crise d’adolescence, vit à Brooklyn, et ne croit déjà plus au grand amour alors que, pourtant, son intérêt sentimental est piqué à vif par un jeune de sa classe.
Tendre, émouvant et surtout romantique comme seul•es les poètes du XIXe sauraient l’exprimer, ce film rend hommage à l’amour. Le réalisateur de La source des femmes raconte un petit conte de fées qui transcrit une émotion forte, et pas seulement au sujet des sentiments, mais aussi à propos d’un gain en maturité.
L’histoire de l’amour, jolie ode à l’amour
Tout est dans le titre, les époques, les lieux, tout semble s’effacer pour laisser place à la notion intangible d’amour. Sauf qu’aux yeux de Léo, jeune ou plus âgé, qu’importe, les sentiments n’existent que pour une seule personne : Alma, le grand amour de sa vie avec qui il a rencontré bien des obstacles.
Il est assez rare pour le notifier, mais pour une fois on ne tombe pas ici sur un scénario où les personnages sont trop désabusés pour reconnaître qu’ils sont amoureux, sauf quand évidemment une idiote coïncidence les réunit en beauté.
Non, dans L’histoire de l’amour, la sincérité des mots fait mouche à chaque fois et même les plus insensibles reconnaîtront la beauté du sentiment qui subside à travers les âges.
Précision : ce n’est pas niais pour autant. La voix de la jeune Alma pourrait correspondre à celle d’une Elizabeth Bennet qui se rebiffe contre son époque, sauf que l’époque en question n’est pas l’Angleterre de 1800 mais le New York moderne où les filles sont censées être entreprenantes et savoir ce qu’elles veulent alors que ce n’est pas forcément son cas.
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Des personnages plein d’amour
Gemma Arterton représente cette femme la plus aimée au monde (et toutes les affiches qu’on peut voir dans les rues me réchauffent le cœur). Clairement, après ce film, je pourrais écrire un fantasme de la rédac sur elle. Je ne sais pas si c’est parce qu’elle est anglaise, mais en tout cas, elle était parfaitement castée dans le rôle.
De même que pour Derek Jacobi, ponte du cinéma britannique, grognon et tellement attachant, dans la même veine que ces vieux ronchons qui retrouvent et redonnent le sourire, avec son Léo Gursky qui aura tout surmonté pour la femme qu’il aime. Son duo avec Elliott Gould apporte une touche humoristique et même de la fraîcheur.
Quant à sa version jeune, elle gagne à être connue. Mark Rendall, acteur canadien, campe un type un peu maladroit et follement amoureux d’une version idéalisée de la femme de ses rêves. Mais qu’importe car cet amour est partagé et il est prêt à tout, tout en restant respectueux.
Et il y a un petit twist à la fin !
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Sophie Nélisse, une actrice qui monte
Pour finir sur l’actrice présentée dans cette interview, j’ai découvert la petite Sophie Nélisse — car elle n’avait que 10 ans à l’époque — dans Monsieur Lazhar, le superbe long-métrage de Philippe Falardeau nommé aux Oscars du meilleur film étranger en 2011.
Ensuite, elle est apparue dans La voleuse de livres, un autre rôle où elle a su se montrer très touchante, exploiter à son avantage ses origines québécoises (français et anglais au poil) et surtout, montrer qu’elle était une jeune actrice à prendre au sérieux.
Tout s’est passé très vite après. Entre ses deux films phares, elle est apparue dans des séries canadiennes, puis a participé à d’autres projets dont La fabuleuse Gilly Hopkins où elle a pu donner la réplique à Kathy Bates, Glenn Close ou encore Octavia Spencer.
Actuellement, elle occupe l’un des rôles principaux de L’histoire de l’amour. Bientôt, on la verra à l’affiche de Mean Dreams sur des adolescent•es en quête de liberté.
Dans son interview, elle s’exprime avec enthousiasme, sans filtre et dégage un charme facile qui la rend fort sympathique.
En tout cas, L’histoire de l’amour sort le 9 novembre et va vous permettre de faire une pause remplie d’émotions.
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Les Commentaires
Sinon le film présenté dans l'article à l'air vraiment cool ! Hâte de le voir !