Mise à jour du 17 août 2018
Sophie-Marie Larrouy est une âme charitable, mais aussi une autrice qui a envie que son premier roman L’Art de la Guerre 2 soit lu par le plus grand nombre.
Elle sait surtout que tout le monde n’a pas les moyens d’investir 19€ dans un livre.
Alors sur les conseils d’une de ses lectrices, elle lance un prêt de L’Art de La Guerre 2. Ça se passe sur le post Instagram ci-dessous. Tu peux dire si tu cherches ou prêtes ton exemplaire — en indiquant bien la ville où tu habites !
Puis tu auras peut-être l’occasion de rencontrer ton âme sœur, un bon copain et, même mieux, une personne de goût qui lit SML !
3 leçons à tirer de L’Art de la Guerre 2
Publié le 1er novembre 2017
Détrompez-vous : il n’est pas nécessaire d’avoir lu un tome 1 pour s’immerger dans le flot de pensée de L’art de la guerre 2, le premier roman d’une certaine Sophie-Marie Larrouy, paru aux éditions Flammarion !
En plus de vous ravir régulièrement les oreilles et les zygomatiques dans l’Émifion sur madmoiZelle, Sophie-Marie Larrouy est comédienne et auteure, et elle signe son premier roman dont madmoiZelle est la très fière (et émue) partenaire !
Cliquer sur l’image pour accéder à la présentation de l’éditeur
Ainsi Sun Tzu écrit aux alentours du VI e siècle avant Jésus-Christ
L’art de la guerre, un traité de stratégie militaire. Il y développe une thèse selon laquelle gagner une guerre ne repose ni sur le hasard, ni sur une intervention divine.
Il s’agit plutôt pour lui de mettre à l’œuvre de bonnes méthodes, de bien connaître son ennemi et de se préparer correctement !
Sophie-Marie Larrouy débarque donc deux millénaires plus tard pour prendre la suite de Sun Tzu avec L’art de la guerre 2, parce que nos guerres ont changé, et elles méritent aussi un éclairage et quelque stratégie pour s’en sortir.
Son premier roman brosse le portrait de toute une génération, la nôtre donc, décortiquant ses joies et ses peines, ses contradictions et ses espoirs. Toute ressemblance avec votre propre vie est loin d’être fortuite !
Par le prisme de son expérience à elle, Sophie-Marie Larrouy livre, brutes, ses réflexions, qu’elles soient sur la famille, les relations sociales, le sexe, le travail, la mort, l’argent, le bonheur.
Elle fait figure de poisson-pilote, nous guidant dans les méandres (et les miasmes) de la vie avec gouaille et panache, et un sens du jugement affiné par les années.
Elle revêt la casquette de la bonne copine ou de la grande soeur, celle qui est là pour nous conseiller et accessoirement nous empêcher de faire des conneries (les mêmes qu’elle, en l’occurrence), tout en modifiant habilement notre point de vue sur les événements de notre vie.
Voici donc les stratégies à adopter pour mener ses propres campagnes de front et en ressortir vainqueur, selon les bons conseils de Sophie-Marie Larrouy !
La vie c’est pas facile, il faut savoir s’entourer pour la braver
Dans L’art de la guerre 2, Sophie-Marie Larrouy offre un plan d’attaque en douze chapitres. On part de Évaluer son environnement en passant par Ceinturer ses plans cul, Honorer les morts, Plier sa musette pour finir par Trouver sa maison.
Chacun de ces domaines apporte son lot de difficultés, voire de frustration.
Les épreuves évoquées commencent par être une absence d’envie d’aller à l’école, puis un échec à un entretien d’embauche, un plan cul foireux, une incapacité à savoir quoi faire de sa vie.
Cela va même jusqu’à la détresse de savoir comment recommencer à vivre normalement, quand des attentats se sont déroulés dans la rue d’à côté.
Sophie-Marie Larrouy montre très bien que les solutions à ces moments qui piquent, qui relèvent tantôt du soulagement, tantôt carrément de la survie, résident dans l’acquisition d’un soupçon de philosophie mais surtout en sachant bien s’entourer.
Elle souligne notamment, avec pudeur et tendresse, la place précieuse occupée par la famille quand il s’agit de trouver du réconfort et une manière de rebondir :
Trois personnes de ma famille qui fomentent un plan, attention dans deux heures on est capables de t’expliquer comment on va racheter le Luxembourg.
On est soudain en communion d’optimisme dans le monde sensible qui nous appartient et qu’on mettait pas à profit.
Je sais pas combien de temps ça va durer mais ça fait chaud au cœur.
Franchement, on n’a pas le temps, alors faut pas se forcer
L’art de la guerre 2 concentre un nombre de fails non négligeable dans la vie de Sophie-Marie Larrouy, pour lesquels il est facile de s’identifier !
Du fait, plutôt que de se morfondre soi-même en situation d’échec en se plaignant d’être nazes, elle s’occupe de le faire pour elle-même (donc pour nous par identification), et vient surtout tirer rapidement les conclusions et les enseignements de ces contrariétés.
Pourquoi accepter de se faire malmener dans des relations dans lesquelles on n’y trouve même pas notre compte ? Pourquoi se coltiner des soirées mondaines prout-prout dans lesquelles on se sent mal à l’aise ? Pourquoi s’enfermer dans un travail qui ne nous plaît pas ?
Y a des gens parfois qui viennent me voir en me disant que ce que je fais c’est pas un métier, mais ils me font marrer parce que souvent ce sont des gens qui aiment pas le leur et pourtant ils s’y accrochent comme si c’était les cendres de quelqu’un de leur famille.
Moi, je crois plutôt que quand on travaille, on travaille à son bonheur, et si ça doit être une souffrance, bah c’est qu’on s’est trompé de bonheur. C’est tout, c’est pas grave, ça arrive de se tromper.
Sophie-Marie Larrouy apprend à dédramatiser, à accepter l’échec et ne pas se focaliser dessus.
Elle rappelle qu’en partie, le bonheur ne tient qu’à nos propres décisions, alors il s’agirait de prendre les bonnes (c’est-à-dire celles qui nous plaisent, c’est aussi simple que cela).
On peut faire de sa vie un roman
La plus belle leçon que j’ai tirée à la fin de ma lecture de L’art de la guerre 2, c’est que je peux regarder ma vie d’un autre œil, et figurez-vous que vous aussi !
Sophie-Marie Larrouy se raconte, et elle n’est pas une exploratrice de contrées inconnues qui raconterait ses voyages lointains à la découverte de tribus nomades.
Elle est plutôt une exploratrice de la vie, au même titre que n’importe qui d’entre nous, et ça mérite tout autant un roman, vu comment c’est complexe.
Sophie-Marie Larrouy face à la vie
Alors pourquoi ne ferions-nous pas nous-mêmes de nos vies un roman, ne serait-ce qu’au sens littéral ? Les petits événements de notre quotidien deviendraient des faits palpitants, nos échecs des apprentissages, et une expérience précieuse dont chacun•e pourrait profiter.
Notre vie a de la valeur, il suffit de la regarder d’un œil nouveau, sous une autre perspective ! Surtout que chaque détail en apparence insignifiant peut constituer un détail heureux, même la petite sapinette qui pendouille dans la voiture, et c’est ce que montre Sophie-Marie Larrouy par son écriture, son sens affuté de la formule et de la digression anecdotique.
Et parce qu’on est forcément différent•e que la personne d’à côté de soi, on peut apprendre de l’autre, s’enrichir mutuellement, et même déblayer le terrain des plus jeunes.
Suis-moi je te montre le chemin
Alors même s’il s’agit de Sophie-Marie Larrouy racontant sa vie, c’est la nôtre qui y fait irrémédiablement échos. C’est bien là tout le talent qu’elle déploie dans son premier roman, dans lequel elle se fait la voix d’une génération.
En refermant L’art de la guerre 2, vous le verrez : il persiste un sentiment d’être compris•e et soutenu•e, mais surtout une sensation d’être encore un peu plus vivant•e qu’avant.
Pour vous procurer L’art de la guerre 2, rendez-vous sur Place des libraires, Amazon et sur la Fnac !
Écoutez l’Apéro des Daronnes, l’émission de Madmoizelle qui veut faire tomber les tabous autour de la parentalité.
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