Ce n’est pas tous les matins qu’on entend une personnalité publique parler de ce qu’elle s’enfile dans la chatte, sur France Inter, oklm.
Eh bien ce matin, c’est Sophia Aram qui l’a fait, et pour de bonnes raisons !
Sophia Aram VS la composition des tampons
La chroniqueuse s’attaque dans cette nouvelle chronique à la composition des protections hygiéniques.
Car il y a quelques jours, une enquête par 60 millions de consommateurs révélait que 85% des tampons et serviettes contiendraient du glyphosate, ou Roundup, un herbicide
.
« Alors, avant que tous les parangons de la modernité agricole viennent m’expliquer qu’il est tout à fait normal qu’une serviette hygiénique, un kilo de poids chiche ou un baril de Roundup contiennent exactement la même substance à savoir du glyphosate, j’aimerais quand même poser une question…
C’est quoi cette idée de mettre des herbicides dans nos culottes ? C’est pour tuer les mauvaises herbes ? Ou pour nous éviter de nous retrouver avec une pelouse à la place du pubis ?! »
La composition des protections hygiéniques fait débat
Cela fait plusieurs années que des associations et collectifs demandent aux industriels de révéler la composition précise des protections hygiéniques.
En parallèle, des options considérées comme plus naturelles, telles que la coupe menstruelle, la culotte de règles ou encore les serviettes hygiéniques lavables ont le vent en poupe.
Beaucoup de femmes ne veulent plus utiliser des protections sans savoir exactement de quoi elles sont faites et quelles en sont les risques.
À bon entendeur… il va falloir se bouger !
À lire aussi : La composition des protections hygiéniques, sans risque pour la santé ?
Écoutez l’Apéro des Daronnes, l’émission de Madmoizelle qui veut faire tomber les tabous autour de la parentalité.
Les Commentaires
On est quand même en microgramme par kilo. Le coton contient donc plus d'AMPA que de glyphosate, l'AMPA ne provenant pas forcément de la dégradation du glyphosate mais aussi... de détergents, de lessives, etc...
Bref, si vous voulez vraiment une étude récente (juin 2018 ), avec des chiffres, des méthodes d'analyses sur toutes les protections existantes, allez plutôt regarder le rapport de l'ANSES (agence nationale de sécurité sanitaire) qui est en libre accès sur google et se nomme : "avis et rapport de l'anses relatif à la sécurité des produits de protection intime" (pdf). La page 130 donne toutes les conclusions et recommandations
Il faut savoir nuancer "présence/concentration" et toxicité.
EDIT : (cf: article sur les tampons Jho "bio et non-toxiques", je relaie les nouvelles infos apportées par @Capuc )