Ce 20 janvier, des anti-IVG ont défilé à Paris pour protester contre le droit à l’avortement.
Sophia Aram, sur France Inter, leur a consacré sa chronique du lundi matin, et elle n’a pas le temps pour ces conneries.
La chronique de Sophia Aram sur les anti-IVG
Le titre de cette chronique détourne le nom de la manifestation : La marche pour une vie de merde.
Sophia Aram déplore l’énergie consacrée par tous ces gens à la lutte contre un droit, alors qu’ils pourraient se mobiliser pour des causes nobles — l’écologie, le sauvetage des migrants…
La marche des anti-IVG à Paris
Selon
Le Monde, ils et elles étaient 7400 à se mobiliser ce 20 janvier pour protester contre le droit à l’avortement.
« Pour dire « Stop à la banalisation de l’IVG [interruption volontaire de grossesse] » et défendre la « clause de conscience » des médecins qui refusent de pratiquer ces interventions. »
La « clause de conscience » des médecins leur permet de refuser de pratiquer une IVG, à la condition d’orienter leur patiente vers d’autres professionnels de santé.
Cela peut néanmoins freiner une démarche vers l’avortement, surtout dans des endroits où les médecins sont rares et éloignés les uns des autres.
D’où le débat : faut-il abolir la clause de conscience pour garantir le droit à l’IVG ?
Toujours selon Le Monde, les anti-IVG étaient moins nombreux et nombreuses cette année qu’en 2018. J’espère personnellement que la tendance continue à la baisse.
L’avortement est un droit, n’en déplaise à celles et ceux qui voudraient empêcher les femmes de disposer librement de leur corps.
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Les Commentaires
Houla attend tu me mets le doute!