Flappy Bird était mort. La folie Candy Crush semblait s’être apaisée. Et Angry Birds continuait à multiplier les produits dérivés dans son coin. Bref, tout allait pour le mieux sur le Web 2.0, en dépit de quelques perturbations allant des évènements Facebook un peu joueurs à la couleur de la robe (bleue) d’une parfaite inconnue.
Et puis Sleepy Wings, qui n’a de sleepy (assoupi) que le nom, arriva.
Sleepy Wings, c’est un mini-jeu Facebook signé RoyalCactus. Dès son apparition, des milliers de joueurs criaient son nom sur les réseaux sociaux, hurlant à la lune leur envie de procrastiner désespoir. C’est que le jeu rend un peu accro…
À lire aussi : Don’t Starve, le fantastique jeu de survie qui rend maboul
N’écoutant que mon courage, mon professionnalisme et ma cheffe, je me lançai corps et âme dans les méandres du coin jeux de Facebook (que j’évite habituellement avec un soin qui n’a d’égal que ma nullité ès jeux vidéo) afin de tester la bête pour vous. Et voici ce que j’en ai retenu.
Bien sûr, j’en suis revenue indemne : en plus d’être nulle, je suis d’une patience limitée, ce qui faisait de moi la personne idéale pour affronter ces oiseaux qui couinent. Car, oui, Sleepy Wings, ce sont des oiseaux bleus, verts, rouges et jaunes qui… qui couinent, oui, mais surtout qui dorment. Et il faut les réveiller pour qu’ils retournent dans leurs nids, ces petits jean-foutres.
Le jeu se présente donc un peu comme un tableau de Candy Crush, sauf qu’à la place de bonbons peu appétissants, vous avez de petits oiseaux qui dorment. Pour les réveiller, il faut créer une chaîne d’au moins trois oiseaux en passant le curseur dessus ; aussitôt, ils émergent et quittent la place en la laissant aux suivants. Ils n’ont pas besoin d’être sur la même ligne, il suffit qu’ils se suivent en diagonale, ou dans un tournant.
À lire aussi : 2048 version madmoiZelle : jouez avec la rédac !
Et alors, ça couine, ça s’agite, ça couine encore… et lorsque vous atteignez le score requis à chaque niveau, ils se réveillent tous en une joyeuse envolée colorée qu’ils appellent « Rainbow party ». Oui, de bon matin, c’est rude.
Mon dieu qu’ai-je fait.
Chaque niveau révèle son lot de surprises. Au début, il est facile de faire une longue chaîne : six oiseaux déclenchent une bombe, douze piafs font tout péter autour d’eux. Par la suite, vous serez confrontés à de nouveaux éléments, comme les totems de pierre et les plumes… À vous d’arriver jusque là et au-delà.
Vous n’aviez rien d’important de prévu aujourd’hui, de toute façon. Si ?
Sleepy Wings est disponible gratuitement sur Facebook ! (Désolée.)
Vous aimez nos articles ? Vous adorerez nos podcasts. Toutes nos séries, à écouter d’urgence ici.
Les Commentaires