Live now
Live now
Masquer
sixieme-extinction-masse-animaux
Société

Des chercheurs alertent sur la sixième extinction de masse des animaux

Des chercheurs estiment que la sixième extinction de masse de l’histoire est en cours et s’accélère.

Une équipe de recherche a mené une étude sur l’état des populations des espèces de vertébrés sur Terre, et malheureusement leurs conclusions ne font pas sauter au plafond.

De « la sixième extinction de masse » à « l’anéantissement biologique », les chercheurs décrivent non pas seulement une disparition des espèces, mais plus globalement un déclin alarmant des populations… qui augure de disparitions futures.

La sixième extinction de masse est en cours

Le Monde présente cette étude dont le but était de rendre compte du phénomène de manière plus concrète : en effet, en ne parlant que des espèces qui ont effectivement disparu, on a tendance à penser que le phénomène est minoritaire et qu’on pourra le gérer plus tard, alors qu’en réalité il y a urgence.

Selon l’étude, en plus de cela 30% des espèces en déclin sont communes, c’est-à-dire des espèces dont les populations sont largement distribuées, que l’on peut largement observer en principe.

Parmi les 177 espèces que les chercheurs ont étudiées plus en détail, la quasi-totalité voit son territoire diminuer.

Pour 40% d’entre elles, ce recul est drastique : elles occupent aujourd’hui 80% moins d’espace que ce que représentait leur « aire de répartition historique »

, c’est-à-dire les zones où l’on pouvait les observer depuis 1900.

Au-delà de leur territoire, il semble que plus de 50% des animaux aient disparu depuis 40 ans.

Même si les chercheurs qualifient cette estimation de « prudente », Le Monde rappelle qu’elle va dans le sens de celle de WWF qui considérait que « les populations de vertébrés ont chuté de 58% entre 1978 et 2012 ».

À lire aussi : Les #EndangeredEmoji de WWF, pour sauver les animaux en voie de disparition

Des dégâts qui nous mettent en danger

Le Monde détaille ensuite les causes de ce recul massif des populations animales, ainsi que les conséquences désastreuses que cela pourrait avoir.

Cette diminution st une perte pour les écosystèmes qui subissent alors des réactions en chaîne, dangereuses y compris pour nous, les humains, car oui toutes ces grosses et petites bêtes participent fortement à notre mode de vie :

« La faune et la flore nous rendent en effet de nombreux services, qu’il s’agisse de la pollinisation, de l’amélioration de la productivité des terres, de l’assainissement de l’air et de l’eau ou du stockage du CO2. »

Comment agir face à la sixième extinction de masse ?

Apparemment, la multiplication des êtres humains et nos habitudes de consommation — surtout dans les pays riches — sont à l’origine de ces dégâts.

En termes d’environnement, pour ne pas garder en tête seulement le négatif, on peut aussi se dire qu’on peut tous être de petits ruisseaux alimentant la rivière du progrès.

Par exemple, sur madmoiZelle :

La suite à lire sur Le Monde

À lire aussi : Les girafes sont menacées d’extinction, et ce n’est qu’un symptôme


Écoutez l’Apéro des Daronnes, l’émission de Madmoizelle qui veut faire tomber les tabous autour de la parentalité.

Les Commentaires

11
Avatar de Gazpacho
13 juillet 2017 à 19h07
Gazpacho
Petite précision sur la surpopulation (je crois que j'en avais déjà parlé dans un post, mais je sais plus où) : En vrai on est pas si nombreux que ça, c'est le mode de consommation des pays développés qui pose problème.
Enfin, je vous invite à regarder cette vidéo du très sympathique Dirtybiology qui explique le pourquoi du comment très bien.
Spoiler : les campagnes/injonctions/truc du style pour empêcher la natalité marchent mal. A ce jour, la seule façon efficace de réduire le taux de natalité mondial, c'est donner accès à la contraception et aux études...Aux femmes.
1
Voir les 11 commentaires

Plus de contenus Société

Copie de [Image de une] Horizontale – 2024-11-20T111708.991
Lifestyle

« L’alcool est une condition sociale et on peut rapidement être mis de côté si on ne la remplit plus » : Elena, 36 ans, raconte comment elle a arrêté de boire

Source : Getty Image / MARIA DUBOVA
Féminisme

Ève, 42 ans : « Quand il m’a demandé où était le nettoyant après six mois de vie commune, j’ai pleuré »

5
Copie de [Image de une] Horizontale – 2024-11-15T163147.788
Livres

Samah Karaki : « C’est la culture sexiste qu’il faut questionner, pas la présence ou l’absence de l’empathie »

Copie de [Image de une] Horizontale – 2024-11-13T154058.525
Santé

« Ah, on dirait que t’as le cancer » : Laure raconte comment l’alopécie affecte son quotidien

6
[Image de une] Horizontale (24)
Culture

3 raisons de découvrir Agatha, le nouveau thriller psychologique à lire de toute urgence

Copie de [Image de une] Horizontale – 2024-10-30T170053.120
Santé

« On n’en parle pas assez, mais être malade prend du temps ! » : Solène raconte son quotidien avec une maladie chronique invisible

1
Copie de [Image de une] Horizontale – 2024-10-30T164414.844
Société

« Je n’ai pas porté plainte parce qu’il y a des enfants en jeu » : Jade, victime d’exploitation domestique à 17 ans

1
Copie de [Image de une] Horizontale – 2024-10-30T115104.723
Santé

« Le sommeil occupe une place bien plus importante dans ma journée » : Quitterie, 25 ans, raconte son quotidien avec la sclérose en plaques

Capture d’écran 2024-09-06 à 16.28.20
Bien-être

« On souffre en silence » : 3 femmes nous parlent sans tabou de leurs douleurs menstruelles

Capture d'ecran Youtube du compte Mûre et Noisettes
Argent

Je suis frugaliste : je vis en dépensant moins de 1000 euros par mois (et je vais très bien)

73

La société s'écrit au féminin