L’amour c’est cool quand ça se passe bien. Dans les films (ou les épisodes de Sabrina l’apprentie sorcière), tout a l’air de vachement bien fonctionner. La go arrive, elle agite ses cheveux, le type est secrètement amoureux et tout va bien. Alors moi, je me disais que comme j’étais un peu comme Sabrina (genre euh, moi aussi parfois je mets des jupes et de l’ombre à paupières bleue donc j’ai envie de dire : les jaloux jalouseront), recréer les mêmes situations provoquerait la même conséquence.
Comme c’est la semaine de l’amour sur madmoiZelle, j’ai repensé à cet Il faut qu’on parle de Thomas Hercouët sur les choses bêtes qu’on fait par amour… et je me suis dit que mes histoires de lose feraient un bon article !
Chanter sous un balcon
Quand j’étais petite, j’habitais dans une caserne de pompiers ; c’était une grande résidence et moi j’aimais bien faire du vélo entre les bâtiments. Mais ce que j’aimais encore plus, c’était pousser la chansonnette… et mon voisin qui allait à l’école avec moi.
Du coup, j’ai chanté sous son balcon tout mon répertoire : Music de Madonna, des gros tubes de Céline Dion, et j’en passe. Le garçon sortait, me regardait un peu et repartait ; moi je continuais, plus séduite par l’idée de la scène que par le type. Heureusement, j’ai fini par piger que je pouvais aussi m’enregistrer chez moi sans personne et en gardant ma dignité sous le bras.
Devoir récupérer ma lettre d’amour chez la voisine
Tu me kiffes ? Ouais / Carrément / Absolument !!!
Dans cette caserne de pompiers habitait un autre garçon que j’ai dût trouver mignon à pendant à peu près 4 mois. Prise d’un élan lyrique et d’une confiance aveuglée en ma prose, j’ai décidé de lui écrire une lettre d’amour. Je suis pas sûre sûre de ce qu’il pouvait y avoir dedans mais je sais que ça finissait sûrement en quelque chose comme « je t’aime » parce que qui a besoin de demi-mesure à 9 ans ? Pas moi.
J’ai glissé ma missive dans sa boîte aux lettres avant de m’en vanter auprès de ma mère, dans toute ma naïveté. Mère qui a rapidement pris la mesure du potentiel « gêne » de mon élan poétique… elle est donc partie sonner chez la voisine, lui a rapidement expliqué que j’avais glissé une lettre bébête dans sa boîte et qu’elle aimerait la récupérer. La mère de mon élu est donc descendue la chercher pendant que la honte m’envahissait.
Alors oui, ma mère avait peut-être raison sur l’aspect pas très glorieux de l’affaire… mais la honte d’avoir été prise sur le fait et que la VOISINE aille récupérer la lettre (dont le contenu était limpide, vu la tonne de petits coeurs dessus) m’a appris à bien calmer ma joie, à ne pas tout partager avec ma daronne (déso maman jtm) et à attendre d’être sûre de mon crush avant d’agir. Après tout on sait jamais : tu peux recroiser le même type en allant en vacances à 16 ans et retenir ton souffle pendant une semaine en espérant qu’il ait oublié toute cette histoire.
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Tenter d’impressionner grâce au modern jazz
On touche avec les yeux !
Mes
loses amoureuses ont bizarrement presque toutes un lien avec la musique…
J’ai fait de la danse pendant 15 ans et j’ai notamment appris le mouvement dit « du dauphin » qui consistait à se baisser et se relever d’un coup la tête la première. Je trouvais ça extrêmement classe, parce que bon, j’ai pas toujours eu bon goût, qu’est-ce que vous voulez que je vous dise.
En classe verte, à la boum de fin d’année, j’ai décidé d’impressionner LE garçon du moment en lui faisant le move du dauphin. Ça a donné quelque chose comme « eh machin, regarde ça » ; je me suis baissée, et quand je me suis relevée dans un claquement de cheveux plus fabuleux qu’une crinière de licorne… il avait disparu. Probablement parti danser avec la fille à la mode de la classe, ou manger des bonbons (qui suis-je pour le blâmer ?). C’est con, il a loupé la meilleure partie du pas le blaireau !
Je suis presque désolée pour lui maintenant, mais sur le moment j’avais bien les boulasses.
Prendre le RER deux heures trop tôt
En première année de fac, j’ai rencontré mon premier gars sûr, j’étais loiiiiin dans mon crush et c’est le garçon pour lequel je me suis mise dans le plus de situation nulles… mais qui valaient un peu le coup… mais en fait non faut pas déconner. On était pas du tout dans le même coin pour aller en cours mais on était sur la même ligne de RR. Comme la vie est bien faite (non), il commençait les cours bien plus tôt que moi.
Jean-Kevin (on va l’appeler comme ça) et moi, on s’était donc donné rendez-vous dans le RER pour se voir 10 minutes. Sauf que comme il y avait des grèves ce jour-là, j’ai dû demander à mon père, qui commençait très tôt, de m’emmener à la gare pour attendre mon train qui arrivait 45 minutes plus tard. Et c’est comme ça qu’un jeudi matin d’hiver, à 6h, je me suis retrouvée à attendre un train JUSTE pour voir 15 minutes Jean-Kevin et échanger des banalités parce que j’étais morte de stress, de timidité et de fatigue.
Ce genre de situation m’a appris à un peu plus respecter mes propres envies et à être plus raisonnable au niveau de ce qui me mettait à l’aise ou non. Me cailler dans une gare RER de Seine et Marne à 6h du matin, c’est un gros non, même si le mec est mignon. Déso pas déso mon gars la prochaine fois on ira boire un thé.
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En vrai, j’ai vécu tellement de situations de loses dues à ma maladresse et à mon manque de mesure que je pourrais écrire plusieurs articles rien que sur mes années fac ! Et vous, vous vous êtes déjà retrouvé•e•s dans des situations de type gênantes à cause de l’amour ?
Et si le film que vous alliez voir ce soir était une bouse ? Chaque semaine, Kalindi Ramphul vous offre son avis sur LE film à voir (ou pas) dans l’émission Le seul avis qui compte.
Les Commentaires
Justement avant-hier on m'a ramassé ma bouteille d'eau rama: ça fonctionne évidemment rama: (qu'est-ce qu'il était beauuuu :hot