Live now
Live now
Masquer
sirine-pocahontas-princesse-disney
Vie quotidienne

Sirine, 23 ans, et sa passion pour Pocahontas, une princesse différente

Sur madmoiZelle, Juliette te présente des lectrices inspirantes ayant un lien fort avec leurs princesses préférées. Cette fois-ci, c’est au tour de Sirine qui a affronté sa timidité pour parler de la très universelle Pocahontas.

En partenariat avec Disney (notre manifeste).

Sirine est une ancienne timide. Elle dit « ancienne » parce qu’avant, elle n’aurait jamais participé à cet appel à témoignage que j’ai lancé sur les princesses Disney.

Répondre au téléphone et parler d’elle-même pendant une heure ? L’idée ne lui aurait même pas traversé l’esprit.

Aujourd’hui, Sirine a pris confiance en elle mais peine encore à exprimer clairement sa pensée et ses opinions quand elle me parle dans le combiné.

À quelques-unes de mes questions, elle me répond au début :

« J’ai un peu de mal à trouver les bons mots. C’est pas facile. »

Et pourtant, je sens bien que son cerveau bouillonne d’idées et déborde d’imagination.

Sirine a 23 ans, vit près de Lille dans le Nord de la France. Ça nous fait un point commun, à elle et moi, puisque je suis aussi originaire de là-bas.

Nous avons également fréquenté le même lycée au même moment à une seule année d’intervalle. Le hasard fait bien les choses.

Elle rit beaucoup de cette coïncidence. Je sens dans sa voix qu’il s’agit d’une jeune femme joyeuse. Elle m’assure cependant que sa timidité lui donne l’air froid parfois, quand on la rencontre pour la première fois :

« Je suis du genre à observer et écouter plutôt que de prendre la parole dans un groupe de gens que je ne connais pas beaucoup. Mais une fois qu’on apprend à me connaître, ça va, je suis plus bavarde. »

Sirine aurait donc un caractère difficile à cerner. Il faut faire preuve de patience et de bienveillance pour gagner sa confiance. Un peu comme Pocahontas, sa princesse préférée.

Cette dernière se méfie au début, mais n’hésite pas à ouvrir son cœur si l’autre en face la respecte. C’est ce qu’il se passe avec John Smith, vous vous rappelez ?

« Pocahontas, je l’aime différemment des autres »

Pocahontas est donc la princesse que chérit Sirine. Elle précise :

« Je n’ai pas vraiment une seule héroïne Disney préférée, mais je crois que j’aime Pocahontas d’une manière très particulière et différente. »

Sirine ne se souvient plus à quand remonte sa « rencontre » avec la princesse amérindienne revisitée par Disney. Elle sait simplement que Pocahontas l’obsède presque depuis qu’elle est toute petite, raconte-elle :

« On regardait souvent un dessin animé Disney le dimanche soir avec ma famille, c’est peut-être à cette occasion que j’ai découvert Pocahontas. »

Elle poursuit :

« Avant je trouvais qu’Aurore de La Belle au Bois Dormant et Jasmine dans Aladdin étaient très belles, elles avaient de belles robes et de beaux cheveux bouclés…

Pocahontas n’a pas le même physique. Elle reste très belle mais a une autre façon d’être féminine. Et puis, elle détient quelque chose qui me touche plus.

Je pense que c’est parce que son personnage est tiré d’une histoire vraie, je la trouve formidable. »

Pocahontas, une héroïne universelle

Pocahontas a bel et bien existé mais pas de la façon dont Disney dépeint son portrait. Elle a connu un destin assez tragique mais a marqué l’Histoire dans la culture amérindienne et américaine.

Pocahontas avait tout d’une femme forte, curieuse et courageuse dans la réalité. Pas étonnant que Disney lui ait dédié un dessin animé.

C’est ce qui a plu à Sirine :

« C’est une culture que je trouve passionnante. J’ai eu un cours sur l’histoire amérindienne à la fac, pendant ma licence d’anglais et civilisation étrangère, j’ai été très attentive parce que ça m’intéressait énormément ! »

« Sa personnalité, pour moi, est différente de celle des autres. Pocahontas, elle est humaniste », déclare Sirine.

Ok, mais c’est quoi l’humanisme selon elle ?

« C’est considérer l’Homme comme un être unique et universel. »

Elle poursuit : « Le message de Pocahontas est d’ailleurs universel. Elle prône le respect entre les humains, peu importe la couleur, le genre. »

Sirine a peur de paraître un peu fleur bleue mais elle déclare quand même, sûre de sa pensée :

« Peu importe ce qui nous différencie, on reste tous de la même espèce. »

L’humain, elle a décidé de le mettre au cœur de son métier en choisissant des études de psychomotricienne. Sirine a eu un peu de mal à trouver sa voie, me confie-t-elle.

Une licence d’anglais interrompue et une année sabbatique plus tard, elle tombe sur une vidéo de madmoiZelle dans laquelle on y présente une étudiante en psychomotricité.

Après quelques recherches, Sirine est certaine de son choix. Elle aidera les personnes de cette façon, dans la rééducation physique et psychologique.

« Dans ce travail paramédical, on considère l’humain dans son intégralité. On ne se concentre pas uniquement sur le physique ou la psychologie, on tente de guérir le corps et l’esprit des traumatismes qu’ils ont subi.

Les deux sont aussi importants l’un que l’autre. »

Le voyage et le goût de la liberté

Sur son temps libre, Sirine lit beaucoup, va au

cinéma, fait de la danse et regarde des séries. « La base », précise-t-elle. Ce qui la fait vraiment vibrer, c’est de voyager.

« J’ai visité l’Égypte et la Tunisie avec ma famille. J’ai aussi offert un voyage à ma maman en Grèce. J’ai économisé pour l’emmener à Rhodes, une ville qu’elle rêvait de voir un jour dans sa vie. »

Après un court silence, elle ajoute : « Elle ne voyage pas tant que ça. Mais moi j’aimerais bien découvrir tous les pays du monde. »

L’été dernier, Sirine est partie faire son premier voyage rien qu’à elle avec une copine, aux États-Unis. Sans détour, elle assure : « C’était le meilleur voyage de toute ma vie. Ça m’a donné envie d’aller partout. »

Vraiment partout ?

« En Asie, je voudrais voir l’Inde, le Sri Lanka, le Tibet, le Vietnam, les îles en Indonésie. Puis l’Amérique du Sud m’attire aussi, surtout le Mexique et Cuba.

J’aimerais beaucoup découvrir les temples mayas par exemple, ainsi que les cultures mexicaines et latines dont j’ignore tout.»

Ça recouvre pas mal de pays du globe, effectivement.

Sirine tiraillée entre sécurité et liberté

Comme tout le monde, Sirine souhaite s’épanouir dans la vie et surtout éviter l’ennui. Elle m’avoue ne pas avoir de rêve en particulier, elle ignore encore ce qu’elle accomplira dans la vie mais elle sait vers quoi se tourner.

Je ne peux pas m’empêcher de comparer cet état d’esprit à celui de Pocahontas dans la chanson Au Détour de la Rivière.

Sirine trace son chemin vers une destination qu’elle connaît, mais elle n’est pas à l’abri d’une belle surprise au détour d’un courant.

Et ça ne lui pose pas problème. D’ailleurs, c’est aussi la curiosité de Pocahontas qui a réussi à conquérir Sirine.

Elle m’explique : « J’aime sa foi en ses rêves, ses rêves de l’étranger et de liberté. À moi aussi ça me parle. »

Quand je lui demande quel serait son projet ultime, elle évoque une action humanitaire qu’elle bâtirait de ses propres mains, en lien avec la psychomotricité.

Et pourquoi pas le tour du monde puisqu’elle aime tant voyager ? À cette remarque, elle rit et je l’imagine secouer la tête à l’autre bout du fil :

« Le tour du monde c’est un rêve, mais c’est pas possible. Ce serait incroyable de voyager en sac à dos. D’un côté ça me ferait kiffer, mais de l’autre c’est effrayant un peu. L’inconnu a quelque chose d’excitant, mais ça me fait peur aussi. »

Sirine est partagée entre la sécurité d’un travail stable et la curiosité du monde qui l’habite. Il faut dire que depuis son adolescence, Sirine entend sa maman lui répéter à quel point il est important d’avoir un travail et de bien gagner sa vie.

Pour autant, la jeune étudiante ne sent pas pressée par ses parents, contrairement à Pocahontas qui est fortement encouragée à épouser Kocoum pour le bien de sa tribu.

Je sens que la jeune fille veut bien faire et aussi sa peur de l’inconnu qui semble la retenir.

Sirine abrite un esprit curieux et fougueux qui ne demande qu’à s’épanouir. Un jour peut-être, à force de cultiver sa confiance en elle, elle franchira le pas pour partir voyager.

Alors elle éveillera la Pocahontas assoiffée d’aventures qui sommeille en elle.

Si toi aussi tu veux me parler de toi et de ta relation à ta princesse préférée, tu peux répondre au formulaire juste ici.

Et si tu veut partager ton amour pour ta ou tes princesses préférées sur les réseaux sociaux, utilise le #TeamPrincesses.

À lire aussi : Pourquoi Alaina, 22 ans, se reconnaît en Belle, une princesse Disney « qui cherche sa place »

Témoignez sur Madmoizelle

Pour témoigner sur Madmoizelle, écrivez-nous à :
[email protected]
On a hâte de vous lire !


Écoutez l’Apéro des Daronnes, l’émission de Madmoizelle qui veut faire tomber les tabous autour de la parentalité.

Les Commentaires

1
Avatar de Eniris
14 juin 2018 à 22h06
Eniris
Merci pour l’article uppyeyes:
C’était sympa de discuter avec toi mais bien sûr après avoir raccroché j’ai pensé à toutes les choses intéressantes en plus que j’aurais pu dire...
(Par contre c’est la Turquie que j’ai déjà visité, pas la Tunisie, mais c’est pas grave, c’est qu’un petit détail )
2
Réagir sur le forum

Plus de contenus Vie quotidienne

[Image de une] Horizontale (26)
Vie quotidienne

Black Friday : le guide ultime pour trouver l’aspirateur laveur fait pour vous et enfin mettre le Swiffer au placard

Mode

Black Friday : découvrez notre sélection de montres et bijoux à prix réduit

Humanoid Native
Source : Renphotos / Getty Images Signature
Vie quotidienne

« J’ai commencé à ressentir des sensations étranges, comme si quelqu’un me frôlait » : vos histoires paranormales les plus flippantes – partie 2

Source : Fotokita / Getty Images
Vie quotidienne

« Je sentais continuellement une présence oppressante chez moi » : vos histoires paranormales les plus flippantes – partie 1

6
Capture d’écran 2024-09-06 à 16.28.20
Bien-être

« On souffre en silence » : 3 femmes nous parlent sans tabou de leurs douleurs menstruelles

Capture d’écran 2024-09-06 à 16.30.20
Bien-être

Douleurs de règles : et si on arrêtait de souffrir en silence ? Une experte nous explique pourquoi il est crucial de consulter

Anna Shvet / Pexels
Règlement de comptes

Rose, 2 356 € mensuels : « J’économise 2 000 € chaque mois »

84
Woman at home suffering from menstrual pain. Menstrual cramps, woman warming the lower abdomen with a hot water bottle, endometriosis, and diseases causing pain.
Santé

Non les filles, ce n’est pas normal d’avoir mal quand on a ses règles !

[Image de une] Horizontale (18)
Vie quotidienne

Ménage de rentrée : la serpillère 2.0 existe et avec elle, vous allez mettre le Swiffer au placard 

Crédit : Pixabay
Vie quotidienne

A vous les bons plans sans encombrer votre boîte mail avec Alternative ID

Capture d’écran 2024-07-25 à 11.39.38
Bien-être

On a la solution pour booster votre motivation à reprendre le sport à la rentrée

La vie s'écrit au féminin