Que ce soit pour parvenir à notre but professionnel, ou pour être plus pro-actifs concernant l’une de nos passions… On est presque tous et toutes à la recherche d’un petit coup de boost de productivité. Si certains arrivent à la retrouver via la méditation, d’autres préfèrent plutôt lire du développement personnel ou écouter des podcasts. Mais une astuce toute simple pourrait bien être plus efficace que les autres et elle consiste à… Ne plus consommer de café une semaine par mois.
Évidemment, cette méthode ne s’adresse qu’aux buveurs quotidiens de latte, Frapuccino, americano ou expresso, soit environ 70% de la population française, selon une étude de 2021 menée par MaxiCoffe. Ce qui n’est pas rien.
Le café : un allié de productivité ?
Si boire du café peut avoir des effets stimulants sur la productivité, son efficacité dépend d’un autre facteur prédominant : la qualité du sommeil. Lorsqu’on dort mal ou peu, la caféine peut parfois être contre-productive et créer un phénomène d’anxiété et de fatigue. C’est en tout cas ce qu’a avancé le professeur de psychologie Robert T Muller au média Psychology today. Il raconte :
« En combinaison avec un sommeil satisfaisant, la caféine peut vous rendre plus productif au travail. Cependant, lorsqu’elle est utilisée pour combler un manque de sommeil, elle a, en fait, l’effet inverse »
Mais pourquoi ? En fait, Zachary Alti, thérapeute, explique que le café ne vient pas directement booster notre organisme, mais plutôt perturber son fonctionnement naturel :
« Même si la caféine peut augmenter la productivité à court terme, la consommation régulière de caféine peut avoir un impact négatif sur la productivité à long terme. Le corps est efficace pour réguler l’énergie, et la caféine perturbe ce système »
Mais que faire de ce constat accablant ? Eh bien la réponse est simple : faire des pauses régulières de café. En moyenne, il faudrait s’en passer une semaine par mois afin de voir des effets sur l’organisme.
Café : il est temps de faire une pause !
La consommation quotidienne de café entraîne un trouble de la fixation d’adénosine. Produit lors de l’éveil, ce neurotransmetteur inhibe la fonction du cerveau tout au long de la journée en s’accumulant dans le but de favoriser l’endormissement. Puis, elle finit par s’éliminer au cours de la nuit pour recommencer son cycle le lendemain.
Le problème, c’est que le café trouble ce système bien rodé. Si au début, on est plein d’énergie, très alerte et assez productif, le cerveau, pas si bête, va se mettre à produire plus d’adénosine afin de nous permettre de nous guider progressivement jusqu’au moment d’aller au lit. Résultat : on a sommeil, on est peu concentré et notre productivité en prend un coup (normal, on est crevés).
Une accumulation qui aura besoin d’être comblée par une sur-consommation de café, ce qui n’est ni recommandé pour la santé, ni gage de productivité puisque trop consommer de caféine nous rend généralement anxieux et nerveux.
C’est précisément à ce moment-là, quand le besoin de caféine est de plus en plus régulier, qu’il faut faire une pause ! Pas d’un seul jour, mais plutôt d’une semaine par mois ! Car 7 jours, c’est le temps pour les récepteurs de l’adénosine d’inverser la balance et de revenir à la normale d’après cette étude menée en 2012.
Après ce break, le cerveau sera plus éveillé naturellement, plus alerte, disposé, et c’est ainsi qu’il sera plus facile d’être davantage productif et pro-actif tout au long de la journée.
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