Cancer du sein : si on se touchait ?

Si on se touchait ? Non ce n’est pas une proposition coquine, mais un conseil santé très sérieux. C’est aussi le nom d’une jeune association, vouée à la prévention du cancer du sein. Le but : développer la pratique de l’auto-palpation mammaire.

Plus fréquente que la visite chez le gynéco, l’auto-palpation permet de détecter plus tôt les anomalies et donc potentiellement de sauver votre vie – le cancer du sein chez les jeunes, c’est rare, mais ça arrive.

Une dame prête à pratiquer l’auto-palpation / Deux dames en pleine auto-palpation / Pauline Le Gal, la fondatrice (Images Si On Se Touchait)

L’initiative nous vient de Pauline Le Gal, jeune graphiste-webdesigner.

Fin 2009, elle découvre par hasard une grosseur dans son sein droit. Elle n’a que 19 ans, mais des antécédents de cancer dans sa famille. Échographie. Mammographie. Opération. Les médecins retirent une tumeur bénigne, mais commentent : « Il était temps de l’enlever ».

Deux ans plus tard, pour son projet de fin d’études en communication visuelle, elle pense à cet épisode et imagine une campagne de prévention, notamment pour les jeunes qui sont peu moins informées que leurs aînées. Ce sera Si On Se Touchait, qui en 2014 devient une véritable association.

Pour l’instant la sensibilisation se fait sur le web par le biais de vidéos, en attendant une campagne papier visant les étudiantes.

Pour découvrir toute la campagne, c’est sur SiOnSeTouchait.com !