Internet, ça fait partie de la vraie vie. Et le sexisme ne s’arrête malheureusement pas à la frontière de nos claviers.
Il y a eu Marion Séclin, harcelée pendant des mois. Nadia Daam, victime d’insultes, de menaces, actuellement en procès. Et puis des anonymes, comme ces dizaines d’ados alsaciennes victimes de revenge porn…
Ce ne sont que quelques exemples du fléau que représentent encore le sexisme, et les violences sexuelles faites aux femmes, y compris en ligne.
Quand on en est victime, on peut se sentir démunie, ne pas savoir vers qui se tourner. Le délit semble voué à rester impuni, et nos proches ne savent pas toujours comment réagir.
C’est là que #StopCyberSexisme, une initiative du Centre Hubertine qui défend l’égalité femmes-hommes en Île-de-France, entre en jeu !
Lutter contre le cybersexisme grâce à un guide simple
Sur
#StopCyberSexisme, de nombreux tutos sont disponibles pour expliquer comment agir quand on est victime ou témoin de sexisme sur Internet.
Les principales plateformes sont concernées, voici quelques exemples :
- Signaler une vidéo YouTube avec des insultes sexistes ou sexuelles
- Signaler un snap pour du harcèlement ou des insultes sexistes ou sexuelles
- Signaler un compte Twitter sexiste
- Signaler une publication Facebook de photo intime sans mon accord
Pour que les violences en lignes ne restent plus impunies
L’intérêt de ce guide, c’est qu’il n’a rien « inventé » mais compile simplement les options existantes, que tout le monde ne connaît pas ou ne sait pas utiliser.
#StopCyberSexisme rappelle également la possibilité de signaler des contenus au gouvernement, de déposer une « plainte » auprès de la CNIL ou de la justice, et de faire jouer son « droit à l’oubli » auprès de Google.
Trop de personnes se croient invincibles sur Internet, se pensent à l’abri derrière leur anonymat, mais en ligne comme dans le monde physique, des outils existent pour protéger les victimes !
Alors mettez #StopCyberSexisme dans vos favoris, et faites passer le mot au plus grand nombre, pour que la honte change de camp et que les victimes connaissent leurs armes.
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