— Article initialement publié le 22 juillet 2016
Une télé réalité X, ça existe ?!
De manière générale, je n’ai pas de passion particulière pour le porno. Cela dit, j’ai toujours été intéressée par cette industrie : ça a tendance à un peu me fasciner.
Je suis aussi de ces personnes qui adorent la télé-réalité, et en voir une qui a pour but de trouver la prochaine star du domaine pornographique m’a en premier lieu laissé perplexe, puis plutôt fait kiffer : j’aime connaître l’envers des décors !
C’est là qu’arrive The Sex Factor.
The Sex Factor, la télé-réalité X, c’est quoi ?
L’idée est extrêmement simple : 16 candidat•es, n’ayant jamais fait de porno avant, sont enfermé•es dans une villa et se retrouvent en compétition.
L’enjeu ? Un contrat de trois ans dans une grande société de porno, un million d’euros mais aussi une bonne publicité et un moyen de se faire un nom dans le domaine. Deux gagnant•es au final, un garçon et une fille, seront élu•es.
Pour se départager, ils/elles font face à une série « d’épreuves » qui vont du simple bisou à la création d’une scène (du scénario au jeu) en passant par des photos érotiques (ce qui n’est pas gagné pour tout le monde).
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Comme toute bonne émission de télé-réalité, The Sex Factor a aussi son jury : Asa Akira, qui est membre du jury mais aussi présentatrice, Lexi Belle, Tori Black, Remy LaCroix et Keiran Lee.
Le jury qui constate qu’une scène part en couilles (tu l’as ?)
Mon premier réflexe a bien entendu été de faire des recherches sur ces porn stars pour savoir ce qu’il en était, et je pense que, bêtement, un œil sur leur CV et leur formation m’a rassurée. Hélas, Belle Knox n’est pas du voyage mais les jurés ont tous un solide passé dans le porno… Entre autres, puisque plusieurs ont bossé dans la défense du droit humain ou animal.
Bref, on peut considérer qu’on est sur des personnes de confiance, et les personnes de confiance, j’aime bien ça. On peut d’ailleurs constater leur bienveillance tout au long des épisodes.
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Toutes les personnes ayant participé à cette émission sont volontaires, sous contrat légal et non payées, sinon défrayées de leur frais de transport. On constate aussi dès la première émission qu’elles sont soumises à des prises de sang et toute une batterie de tests. C’est réglo, donc.
https://www.youtube.com/watch?v=eijxsGOKiqo
The Sex Factor, la télé-réalité X et l’envers du décor
Je ne vais clairement pas vous dire que cette émission n’est pas racoleuse. Évidemment qu’elle l’est, ça reste du porno, avec des scènes très fréquentes, soyez donc prévenu•es.
Mais dans « envers du décor », il y a aussi tous les aspects techniques (du corps comme du matériel), et ça, on a l’occasion de le voir au cours de ces neuf épisodes de plus ou moins trente minutes.
On y apprend les termes spécifique à la réalisation de ce genre de scènes mais aussi et surtout les contraintes et les difficultés auxquelles les candidat•es ne s’attendaient pas forcément (moi non plus du reste).
Toujours bien se placer, trouver des techniques pour réussir à avoir une érection (qui tient, tant qu’à faire) malgré la pression, préparer ses positions et ses enchaînements, et trouver l’harmonie avec son/sa partenaire… Tout cela ne s’improvise pas, mais alors pas du tout.
Comment peut-on élire une star du porno avec une télé-réalité X ?
J’étais un peu sceptique. Comment allait-il être possible d’éliminer des candidat•es ou d’en garder ? En fait, c’est assez flagrant, de constater qu’il y a de mauvais•es acteurs et actrices porno.
Enfin, quand je dis « mauvais•es », je ne parle pas forcément de la performance de comédien•ne sachant que c’est jamais trop leur force… Mais même au niveau des scènes purement sexuelles, on peut constater que parfois, ça ne le fait juste pas (merci l’avance rapide).
Je me suis même surprise à avoir des analyses purement pragmatiques, tout comme le jury qui regarde les débriefs, ou n’hésite pas à interrompre des scènes quand « ça ne fonctionne pas ».
Difficile de ne pas avoir ses favori•es (autant dans les scènes que dans les attitudes des candidat•es en générale au sein de la maison) et c’est aussi l’occasion de rappeler que tout n’est pas autorisé, que le consentement est important ! Un des candidats se retrouve par exemple éliminé par les autres à cause de son penchant excessif pour l’exhibition.
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Pour info, cette première saison est maintenant terminée et vous pouvez la retrouver en intégralité juste ici. Si l’univers vous intéresse, je vous conseille également Hot Girl Wanted, un documentaire disponible sur Netflix beaucoup plus safe for work, et extrêmement intéressant.
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