C’est le nom de plume que n’importe qui peut prendre pour raconter une partie de jambe en l’air un peu spéciale, quel que soit votre genre ! (Les hommes aussi sont bienvenus, donc !)
Tu as vécu des histoires de sexe qui mérite d’être entendues selon toi ? Des anecdotes insolites, amusantes, sérieuses, surprenantes, différentes ou communes ? Et si tu (te) racontais sous la plume de José·e L’Obsédé·e ? Envoie-nous un mail à jaifaitca [at] madmoizelle.com avec « Josée L’Obsédée » en objet.
Après un an et demi d’amour partagé, ma Josée et moi sommes invités par ma tante et mon oncle, pour une semaine de vacances à la montagne.
Comme on ne vivait pas encore ensemble, l’idée de passer une semaine de vacances tout les deux aux frais de ma tante nous réjouit.
Nous acceptons donc avec plaisir.
Ce sera pour moi l’occasion de passer un moment avec cette partie de la famille que je ne vois pas souvent, et pour Josée, de rencontrer mon oncle, ma tante, mes deux cousins et ma cousine.
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En plus, mes deux sœurs et mon père sont aussi convié·es. Nous serons donc dix en tout à partager un chalet.
Josée et moi parvenons même à négocier une chambre rien que pour nous. Quelle joie !
Abstinence forcée à la montagne
Avance rapide jusqu’au mois de février et nous voila parti·es en direction des Alpes. Josée et moi prenons ma voiture.
La route est longue, quelques 700 kilomètres nous séparent de notre destination.
Bien que cette promiscuité soudaine nous émoustille quelque peu, nous ne nous laissons pas distraire, attirés par les montagnes enneigées. Le voyage se déroule sans évènement notables.
Une fois sur place, tout se passe à merveille. Toutes les journées sont remplies d’activité, de ski, de marche, de luge, de bataille de boules de neige, de visite et de petits marchés.
Seule ombre au tableau : la vie à dix dans un chalet, bien que de taille raisonnable, pèse sur notre libido. Il est impossible de trouver des moments propices aux galipettes et autres parties de jambe en l’air.
La tension entre nous qui s’est déposée lors du trajet à l’aller monte rapidement en nous. Très vite, nous nous mettons à guetter les occasions de pouvoir assouvir nos pulsions.
Mais les différents moments qui nous permettent de nous rapprocher sont tous interrompus.
Soit quelqu’un se relève dans la nuit pour prendre un verre d’eau, soit mes cousins rentrent plus tôt que prévu d’une ballade à cause de la neige qui se met à tomber sans prévenir.
Le sort semble s’acharner contre nous !
La semaine de vacance touche à sa fin un jour plus tôt pour nous que pour le reste de la famille. Nous partons de bonne heure le vendredi matin et nous revoilà sur l’autoroute, face à 700 km de trajet, et nous mourrons tout deux d’envie de rentrer à la maison.
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C’est chaud dans l’auto
Après avoir fait la moitié de la route, notre conversation dérive, et nous en venons à aborder le désir qui nous habite et les occasions que nous avons manquées.
Aborder ce sujet ne fait pas redescendre la température, bien au contraire. Nos langues se délient et nous parlons de ce que nous aurions voulu faire.
Les kilomètres semblent s’allonger et les minutes paraissent de plus en plus longues. Sur l’autoroute, alors qu’il nous reste encore 200 bons kilomètres à parcourir, ma main sur le levier de vitesse va se poser doucement sur les genoux de Josée.
C’est pas sérieux les enfants.
Ce contact à l’effet d’un choc électrique sur nous deux. Ma main parcourt le corps de Josée dont la respiration s’accélère. Alors que nous roulons à environ 110 km/h, je la sens qui brûle de désir, à coté de moi.
La braguette de son jean ne me résiste pas longtemps. Et je trouve vite le chemin de son sexe.
S’ensuit un moment incroyable, surréel. J’ai l’impression d’être deux personnes en même temps.
José numéro 1 conduit sur l’autoroute avec sa main gauche, alors que José numéro 2 n’aspire qu’au plaisir de sa Josée, couchée dans le siège passager, le pantalon à mi-cuisse avec ma main droite entre ses cuisses.
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Jouir à 130 à l’heure sur l’autoroute
Il nous reste une centaine de kilomètres à parcourir, je décide alors de prendre mon temps avec Josée.
Les mouvements de mes doigts et les vibrations de la voiture semblent la rendre folle. Autour de nous, plus rien ne semble exister.
Mes yeux restent fixés sur la route, mais toutsmes autres sens ne s’intéressent qu’à elle. Je sens son odeur, entends ses gémissements et ma main brûle contre son sexe.
La voiture fait des écarts et dois bien reconnaître que j’ai du mal à maintenir la trajectoire et la vitesse.
José, ralentis, on n’est pas dans GTA.
Qu’importe ! À côté de moi un volcan est sur le point d’exploser, et je suis celui qui contrôle l’éruption. Elle me supplie maintenant de la faire jouir.
Plus que quelques kilomètres avant notre sortie d’autoroute, alors je me m’exécute. Voilà presque cent cinquante kilomètres qu’elle attendait ce moment.
Une fois la barrière de péage passée, je dois reprendre ma main pour conduire. Mais Josée ne parvient pas à s’arrêter, elle est comme chauffé à blanc. À mes côtés, elle se donne un second orgasme.
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Une fois passée la porte d’entrée des parents de Josée, (partis en vacances eux aussi) nous jetons nos vêtements et sautons dans son lit.
Nous faisons l’amour pendant une durée inconnue, nous passons par tous les états, de sauvage à doux, de violent à amoureux.
Ne faites pas ça chez vous les enfants
Une fois la pression relâchée, la douche prise et la voiture déchargée nous avons commencé à réaliser ce qui venait de se passer.
Un peu honteux, nous avons réalisé à la fois le danger et le spectacle que nous étions pour les autres automobilistes.
(ndlr : surtout le danger ! Sur l’autoroute à 110 km/h, une voiture parcourt 55 m sur la distance de freinage et ne s’arrête qu’au bout de 86 m, et c’est uniquement si le conducteur se concentre sur la route. Ses réflexes peuvent être altérés s’ils discutent avec le passager ou, au hasard, s’il s’adonne à des préliminaires avec les mains.)
Les sensations que nous avons ressenties sur cette autoroute valaient-elles vraiment les risques que nous avions pris ? Nous n’aurons jamais la réponse à cette question.
En tout cas une chose est maintenant très claire pour le José qui sommeille en moi : Vivement les voitures autonomes !
Tu l’as constaté, cette histoire est juste géniale, mais nos deux protagonistes se sont quand même mis en danger, et ont surtout mis les autres en danger (José s’en rend bien compte à la fin de son récit).
Donc, je le rappelle : soyez prudents sur la route. En ville, en campagne, sur les voies rapides, sur l’autoroute… Tenir un volant entre ses mains implique de sérieuses responsabilités.
Pour en savoir plus sur les dangers de la route et les solutions qui existent, clique ici : Sécurité Routière, tous responsables.
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Les Commentaires
Oui je sais que les oublis et les étourderies arrivent, y'a souvent une ou deux fautes dans les articles, bon, personne n'en meurt. Là j'ai cru que ça avait absolument pas été relu du tout parce que c'était vraiment beaucoup, et puis des fautes vraiment évidentes ("aussi aussi"... "à la fin de con récit"...)