La semaine dernière, Mathilde et Cunégonde, deux célibataires de Sex and the Rédac, racontaient être GRAVE EN MANQUE DE CUL.
La première enchaînait des plans foireux sans succès. La seconde se demandait si elle n’allait pas commencer à voir quelqu’un d’autre pour combler sa libido montant en flèche.
Enfin, Giulia expliquait chercher à faire un plan à plusieurs avec son mec qui allait bientôt quitter Paris, sans succès…
Cette période de la lose a laissé place à une nouvelle semaine, plus calme niveau aventures, mais plus sereine aussi !
Mathilde, célibataire qui débute sur les sites de rencontre
J’ai conclu la semaine passée par cette décision : Mathilde, tu te calmes. T’as trop forcé la semaine dernière et le résultat n’a pas été meilleur pour autant.
À tout accepter, je me suis retrouvée dans des situations plus ou moins cocasses mais surtout, j’en ai retiré beaucoup de fatigue. Eh oui, je me fatigue toute seule à vouloir trop ken.
J’ai donc calmé mes ardeurs, sachant que la semaine qui s’annonçait allait être chargée pour moi.
Le lundi a commencé par une discussion avec un mec, qui s’est arrêtée lorsqu’on a parlé engagement féministe. J’estime ne pas être relou sur ce point mais quand le sujet est lancé, j’avoue que je ne peux pas cacher mon intérêt.
M’enfin, je crois que que ce qui l’a le plus saoulé, c’est que je bosse chez madmoiZelle. Ouais, pour certains c’est un tue-l’amour. Cet échange s’est vite terminé.
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Au niveau du mec que je vois depuis quelques semaines pour du cul, Jean Daniel, son emploi du temps ne correspondait pas au mien. Je savais donc que de ce côté là, c’était mort.
Avec le type parti pour Poitiers (et avec lequel j’ai niqué… mais seulement par écrit), on a continué à discuter un petit peu, toujours à base de sexe et d’humour.
Exemple d’humour.
Puis
il ne m’a plus répondu.
Ça m’en touchait une sans faire bouger l’autre comme on dit par chez moi.
Vous vous en rendez bien compte, rien de palpitant pour moi cette semaine. Je ne vais pas faire semblant de vous en raconter des tonnes alors que Giulia et Cunégonde ont sûrement des choses à vous dire.
Seul rayon de soleil qui vient me caresser le visage ce week-end : je matche avec un gars, Alex, et il est drôle. Il a du caractère, ça se sent.
D’une, ça attise ma curiosité et de deux, mon égo gonfle dans ces moments-là. Moi aussi j’en ai une grosse paires (d’ovaires), ok ?!
Malgré ses propositions, on ne se rencontre pas parce que j’ai déjà des soirées de prévues (et que bon, j’ai retenu la leçon la semaine passée). Mais je peux vous assurer que cette histoire ne va pas en rester là…
Giulia, célibataire (et c’est tout nouveau)
Ça sonne super dramatique, mais à l’heure où vous lisez ces lignes, je suis officiellement 100% célibataire. J’ai dit bye-bye à mon copain avec lequel j’étais en relation libre depuis plus d’un an. Il est parti vivre à 6000km, c’est donc FINI.
Du coup avec mon… ex (purée je vais donc devoir l’appeler comme ça), cette semaine, on a arrêté notre quête de plans à plusieurs foireux pour se concentrer sur notre autre passion commune : LA NOURRITURE.
On a mangé une fondue aux morilles, une bonne raclette, on est allé dans notre resto chinois préféré, et puis dans notre resto mexicain préféré aussi.
En plus de tout ça, on a fait une aprem « gaufres et poulet frit » chez ses collègues américains (apparemment c’est un classique). Dans la foulée, ils ont aussi frit des Snickers parce que la bouffe outre-Atlantique ne s’embarrasse pas du respect.
Ceci est donc un Snickers roulé dans de la farine et passé dans une friteuse
En rentrant de cette après-midi, on avait envie de se rouler par terre tant ce qu’on avait mangé était gras. Pas de sexe, donc, mais un petit film sur le canapé. Et là, au milieu du long-métrage, on voit une meuf pisser.
C’est alors que j’ai réalisé que je n’avais pas la moindre idée d’où était mon urètre.
J’ai demandé à mon cher et tendre de me le pointer, ce qui a donné une position très cocasse. J’avais les jambes écartées devant lui, un petit miroir à la main, et il m’a montré.
Cette complicité me manquera, je le sais… Tu ne peux pas demander à n’importe qui de situer pour toi ton urètre !
Mais ce qui me surprend le plus, c’est que maintenant, je suis plutôt sereine vis-à-vis de son départ. J’ai un peu pleuré, ce qui me semble normal, mais vraiment, ça va.
En revanche, j’ai une peur immense du lundi qui arrive.
Tant que c’est le week-end, le déni peut continuer. J’ai déjà prévu beaucoup de fêtes et d’excès. J’ai une armée de potes à voir. Lundi, je me retrouverai seule avec moi-même…
Pendant ce temps-là, parce que la vie ne s’arrête pas, mes discussions sur Tinder continuent. Il y a Peter (le gars dont je vous parle depuis des semaines), qui devrait rentrer à Paris mardi prochain.
Il y aussi ce gars, que je n’ai jamais rencontré mais avec lequel j’ai pas mal discuté le mois dernier, et qui m’a relancée d’une manière assez amusante, trois semaines après notre dernier échange…
Je lui ai parlé de ma « rupture », expliqué que ce n’était pas le bon timing, et on s’est dit qu’on se verrait peut-être pendant la semaine qui vient.
En fait, j’ai plein de plans à base de « peut-être » dans les jours qui viennent, mais j’ai comme l’intuition qu’ils vont tous tomber à l’eau…
Cunégonde, un peu paumée de retrouver le célibat après 8 ans de couple
La semaine dernière j’étais plutôt frustrée de mon manque d’activité sexuelle… Cette semaine, je m’en fous totalement !
Là, je suis partie une semaine en voyage organisé. Nous faisons des activités du matin au soir, alors je n’ai vraiment pas le temps de penser aux relations. Je suis comme dans une bulle. Le sexe ne me manque absolument pas.
Du coup je n’ai vraiment pas grand-choses à raconter…
J’ai à peine envoyé un message à Grégoire, un gars que je vois depuis quelques semaines. Thomas, un autre, m’a appelée, un peu bourré, à minuit mardi dernier. C’était chou… Bon, j’avoue, j’ai quand même hâte de le revoir.
Voilà, c’est tout pour moi.
Si je n’ai qu’une seule chose à retenir, c’est que la prochaine fois que ma libido devient un peu excessive, je n’ai qu’à blinder mon agenda d’activités comme ça j’oublierai d’y penser !
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