Le 18 juin 2019
Le fameux Service National Universel, bien que controversé (lire ci-dessous), a commencé.
Le gouvernement a diffusé des images des premiers volontaires (au nombre de 2000), chantant la Marseillaise ou regardant le match France-Nigéria de la Coupe du monde féminine de foot.
Le Huffington Post compile des réactions à ces images, loin de faire l’unanimité. Mais le Service National Universel semble bel et bien implanté…
Le Secrétaire d’État Gabriel Attal a annoncé au Parisien qu’« on ne pourra pas être réformé » — en d’autres termes, on ne pourra pas refuser le Service National Universel.
Ce projet devait être généralisé en 2026 à tous et toutes les jeunes de 16 ans, mais Gabriel Attal espère accélérer le processus. Affaire à suivre.
Un quart des jeunes fermement opposés au SNU
Mise à jour du 19 novembre 2018.
Le service national universel se concrétise petit à petit.
Après la réalisation d’une enquête auprès des jeunes concernant leur opinion et leurs attentes au sujet du SNU, Gabriel Attal, le membre du gouvernement en charge du dossier a accordé une interview au Parisien.
Pour rappel, le SNU devrait prendre la forme d’un mois obligatoire, comportant deux semaines en internat, et de la possibilité d’une poursuite de ce SNU plus tard pour celles et ceux qui le souhaiteront (voir mises à jour du 30 avril et du 27 juin 2018).
D’après Gabriel Attal, la consultation a révélé qu’un quart des jeunes déclarent ne pas du tout souhaiter effectuer ce SNU.
En terme de contenu, il semble que les apprentissages qui sont le plus plébiscités concernent les réactions à avoir en cas d’attaque terroriste ou de catastrophe naturelle, mais aussi une sensibilisation à l’environnement.
De premiers engagés volontaires dès juin 2019 ?
Gabriel Attal a précisé qu’il espérait pouvoir mobiliser quelques centaines voire quelques milliers de jeunes dès juin 2019, pour expérimenter la phase qui sera, à terme, obligatoire.
« Pour cette phase pilote seuls des volontaires seront appelés, mais nous veillerons à ce qu’ils soient représentatifs de la jeunesse française : de milieux sociaux différents, réunissant des lycéens, des apprentis, des jeunes actifs et des décrocheurs scolaires. Ils seront répartis dans une dizaine de départements pilotes. »
Quant à la date d’une mise en place obligatoire pour toute et tous, elle demeure floue : un premier rapport tablait sur 2026 mais Gabriel Attal a précisé que des options plus rapides étaient à l’étude.
Par ici pour lire tout l’entretien sur Le Parisien
Mise à jour du 27 juin 2018
publié ce 27 juin 2018 diffuse des informations sur les bases du Service National Universel proposé par Emmanuel Macron.
Suite aux nombreux désaccords exprimés face à ce projet, le président de la République serait prêt à de nombreux compromis. Il voudrait toutefois conserver les notions de service universel et obligatoire.
Le service d’un mois pour les jeunes de 16 ans devrait pouvoir être complété par un engagement volontaire d’au moins trois mois, réalisable entre 16 et 25 ans.
De par le manque d’infrastructures et de personnel, le gouvernement se donne 7 ans pour atteindre tous et toutes les jeunes de 16 ans.
Car pour atteindre l’objectif de brassage social, une période d’au moins 15 jours d’internat pour les jeunes a été préconisée par le groupe de travail en charge du projet.
Cela signifie loger une classe d’âge entière sur plusieurs mois, sans créer d’infrastructures.
La question du coût d’une telle organisation a aussi été abordée. Le budget de mise en place est estimé à 1,75 milliard d’euros, avec un budget de fonctionnement de 1,6 milliard d’euros annuels.
Ce budget n’inclut pas le coût lié à la période volontaire d’engagement, cependant.
Une consultation doit être lancée cet automne. Elle rassemblera des organisations de jeunesse, des associations de parents, des syndicats d’enseignants, des entreprises ou encore des collectivités. La réflexion devrait s’axer autour du contenu de ce servie national universel.
Le service national universel divise
Mise à jour du 4 juin 2018
Dans une tribune publiée le 2 juin 2018 sur Le Journal du Dimanche, 14 organisations de jeunesse ont exprimé leur désaccord avec le service national universel proposé par Emmanuel Macron.
Lesdites organisations pointent du doigt plusieurs aspects du projet, à commencer par son esprit. Elles contestent le côté obligatoire du service, mettant en avant la notion indispensable selon elles de choix dans un engagement, quel qu’il soit.
« Choisir l’engagement est tout aussi important, si ce n’est plus, que l’engagement lui‑même. »
Pour appuyer leurs propos, elles mettent en avant leur « expertise de l’engagement » en tant qu’organisations de jeunesse, et arguent que les notions de libre‑arbitre, d’engagement choisi et volontaire dans une recherche de sens s’opposent à un cadre rigide et obligatoire.
La tribune met ensuite en avant un « décalage entre l’objectif affiché de mixité sociale et ses effets présagés », en rappelant le rôle de l’école publique et laïque dans la construction de cette mixité.
Elle met également en exergue les initiatives de l’Éducation nationale et des diverses associations qui « offrent des solutions adaptées aux réalités », tout en soulignant le fait que la mixité sociale « doit être prise en compte par toutes les politiques publiques ».
Sur un niveau technique, les organisations signataires regrettent qu’un tel investissement ne soit pas plutôt dirigé vers « l’application et le renforcement des politiques publiques à l’adresse des jeunes », en citant entre autres l’accompagnement des jeunes en difficulté, la sensibilisation à l’égalité femmes‑hommes ou à l’écologie, ou encore la prévention des risques.
Les organisations de jeunesse concluent leur tribune sur une critique amère des politiques de jeunesse, demandant à ce qu’elles « changent de logiciel », à ce qu’elles incluent plus les jeunes dans l’élaboration des projets.
Elles appellent à une société « capable d’orienter sans imposer et de conseiller sans contraindre », et non plus paternaliste comme elles la considèrent actuellement.
La liste des organisations signataires compte entre autres la FAGE et l’UNEF, principales organisations étudiantes, ou les syndicats lycéens SGL et UNL. Elle est disponible en intégralité à la toute fin de la tribune disponible sur le site du Journal du Dimanche.
Le service national universel se précise
Mise à jour du 30 avril 2018
Le service national universel voulu par Emmanuel Macron lors de la campagne présidentielle (voir ci-dessous) semble se préciser.
Le groupe de travail qui devait en définir la forme a rendu son rapport jeudi dernier, selon le Journal du Dimanche.
Il semblerait que le plan privilégié par ce dernier soit relativement conforme à ce qu’avait souhaité Emmanuel Macron, alors en campagne :
« Une « phase obligatoire d’environ un mois, dont une partie se fera en internat, suivie d’une phase optionnelle tournée vers l’engagement », selon un bon connaisseur du dossier.
La période obligatoire sera consacrée à des activités sportives, à l’enseignement des gestes de premiers secours et l’acquisition de réflexes en cas de situation de crise, ainsi qu’à la transmission des valeurs civiques et républicaines. »
Ces prescriptions ne constituent pas cependant l’arbitrage final, et une « consultation de la jeunesse » pourrait même être envisagée.
Pour en savoir plus, l’article du JDD
Le service national universel, JDC d’un mois ou ode au vivre-ensemble ?
Mise à jour du 15 février 2018
Le débat et les déclarations se poursuivent concernant le service national universel.
En janvier, on parlait d’un service d’un mois dont les contours étaient relativement flous. Pour être honnête aujourd’hui, on n’est pas beaucoup plus avancé·es.
Emmanuel Macron a d’ailleurs reconnu que la position du gouvernement n’avait pas été très claire-jusque là, face à l’association de la presse présidentielle comme le rapporte France 24.
Lors de la même rencontre, il a déclaré qu’il envisageait un format obligatoire entre trois et six mois, qui pourrait « être plus long, si l’on intègre un service civique ».
Mais en parallèle, les députés chargés de réaliser un rapport sur la question (dont certaines conclusions avaient commencé à émerger dès novembre dernier, voir ci-dessous) semblent avoir campé sur leurs positions.
Le Monde et France Inter ont en effet eu accès aux grandes orientations, qui dessinent davantage un parcours civique et citoyen qu’un service militaire.
Il s’agirait en effet d’un parcours en trois étapes. Entre 11 et 16, une semaine serait dédiée chaque année au thème de la défense et de la citoyenneté dans le cadre scolaire.
À 16 ans, les jeunes auraient le choix entre une semaine en internat axé sur les mêmes thèmes, ou sur une semaine en immersion dans une association selon France Inter. Le tout déboucherait sur la remise d’un passeport citoyen.
Enfin, entre 16 et 25 ans, les élues en charge du rapport recommandent de s’appuyer sur des services déjà existants. Par exemple, d’encourager les services civiques. Concernant cette dernière étape, France Inter précise :
« Des aides au logement ou un tarif préférentiel dans les transports seraient proposés pour inciter les jeunes à faire ce choix, mais aussi la valorisation du parcours universitaire ou l’accès facilité à certains droit (avec un compte personnel qui pourrait être crédité en heures en fonction des activités d’engagement). »
Cependant le gouvernement a chargé un nouveau groupe de travailler sur le sujet, qui rendra ses conclusions en avril. Il risque donc de s’écouler encore plusieurs mois avant que l’on sache précisément de quoi sera fait ce service national universel.
HugoDécrypte le Service National Universel
Mise à jour du 26 janvier 2018
Si tu veux en apprendre davantage sur l’histoire du service militaire, sur les réactions politiques des concurrents d’Emmanuel Macron ou sur le débat en cours, HugoDécrypte vient de sortir une nouvelle vidéo sur le sujet !
Le Service National Universel, projet d’Emmanuel Macron
Article initialement publié le 22 janvier 2018
Te souviens-tu de ce débat qui avait secoué la campagne présidentielle en 2017 ? Non, je ne parle pas du revenu universel, mais d’un autre projet présenté comme s’adressant à toutes et tous les citoyens : le service national universel.
Défendue par Emmanuel Macron pendant sa campagne, cette idée est toujours d’actualité. Une mission d’information a notamment été confiée à dix députés.
C’est-à-dire qu’ils se sont penchés sur le sujet, afin d’explorer les pistes possibles concernant la mise en place d’un tel projet, avant de rendre leurs conclusions au gouvernement fin janvier.
C’est ce qu’explique cet article paru dans Le Point.
Beaucoup de bruit avait été fait autour de cette proposition, entre les pros, les antis, et au milieu, les personnes qui ne comprennent pas exactement où on veut en venir.
Et pour cause, car pour l’heure, cette proposition reste relativement floue.
Un service national universel, comment ça et pour quoi faire ?
Pendant la campagne présidentielle, Emmanuel Macron parlait d’un « service militaire obligatoire et universel d’un mois ».
Mais à ce jour, l’intitulé, le contenu et les conditions d’une telle formation demeurent en réflexion.
Il ne s’agirait pas seulement de mobiliser l’armée puisque d’ailleurs, il ne s’agirait pas à proprement parler d’un service militaire selon Geneviève Darrieussecq, Secrétaire d’État auprès de la ministre des Armées :
« Comme il ne s’agit pas d’un service militaire mais d’un service national, le ministère de l’Éducation nationale sans doute, le ministère de l’Intérieur peut-être, voire d’autres ministères y participeront. »
Quant au contenu de ce mois de service, la secrétaire d’État avait mentionné en octobre dernier les objectifs suivants :
« L’enjeu est important : faire en sorte que la jeunesse se rencontre, provoquer un brassage parmi les jeunes, leur parler de la sécurité, de la citoyenneté, de la Nation, etc. Tous ces sujets sont importants.
Ce sera l’occasion de leur donner certains repères, en particulier pour ceux qui en manquent.
Ce sera en tout cas l’occasion de leur montrer ce que sont les armées et nos systèmes de défense, et l’intérêt qu’il y a à se regrouper et à s’entraider pour défendre la Nation. »
Citée dans Le Point, ses propos y sont développés ainsi :
« Une formation bénéficiant à des « jeunes qui soient protecteurs du pays. Ils pourraient y apprendre les gestes qui sauvent, la conduite à tenir en cas de cataclysme, d’attentats, d’état de guerre. » »
Un service national universel, pour former une garde nationale mobilisable ?
À partir des déclarations que l’on glane ça et là, de nombreuses interrogations émergent et peuvent alimenter le débat.
Faut-il s’attendre à des cours d’éducation civique, à des modules de secourisme, à une plongée au cœur du fonctionnement de l’Armée et de ses différents corps professionnels – étant donné que l’un des objectifs affichés est de permettre à ceux qui le souhaitent d’accéder plus facilement à ces carrières, à ces types de postes ?
Et surtout : est-ce que cela signifie le recours possible à la mobilisation en cas d’urgence climatique/sécuritaire/que sais-je encore, sans qu’il soit possible pour les jeunes concerné·es de la refuser ?
Cette possibilité avait en effet été abordée au cours de la campagne présidentielle.
De même, les termes « jeunes aptes » sont mentionnés, mais pas les critères qui définissent la capacité à remplir cette nouvelle obligation. Sont-ils physiques, alors qu’on ne sait pas précisément si la formation impliquerait des exercices sportifs ?
Dans la pratique, comment ce service national universel serait-il mis en place ?
Dans les différentes prises de paroles, l’argument de la mixité sociale est régulièrement avancé pour défendre le projet. Mais là encore, selon les modalités décidées, l’objectif peut être atteint, ou pas.
Par exemple, est-ce que l’on sera mobilisées selon la zone géographique où l’on habite ? Est-ce vraiment pertinent si on se retrouve avec les mêmes personnes que celles avec lesquelles on était déjà au lycée ?
On sait aussi que cette formation devrait mobiliser chaque jeune pendant un mois, entre ses 18 et 21 ans, mais pourra-t-on choisir la période exacte ou nous sera-t-elle imposée ?
Comment concilier cela avec des études par exemple, ou avec un travail, une alternance ?
À ce sujet, une vraie question se pose également sur la possibilité d’être rémunérée ou non.
Si l’on a déjà un poste, quel que soit notre statut, d’auto-entrepreneur précaire à salarié en CDI, peut on prétendre à un salaire pour compenser la perte de revenu ?
Si cela a lieu pendant les vacances scolaires, comment gérer les cas où les jeunes avaient prévu de travailler pour financer leurs études pendant l’été ? Et pendant les cours, comment éviter de prendre du retard sur le programme ?
Certains critères physiques seront-ils requis comme c’est le cas dans l’armée, par exemple sur la coupe de cheveux réglementaire, ou encore concernant le port de l’uniforme ?
Il est indiqué que ce sera universel et que cela concernera femmes et hommes, mais est-ce que les formations seront mixtes ?
Que se passe-t-il si l’on ne s’y rend pas ? Est-ce une obligation pour obtenir des diplômes et permis comme c’est le cas actuellement pour la journée défense et citoyenneté ?
Il était mentionné dans la proposition originelle la possibilité d’invoquer une objection de conscience dans le cas où l’on serait opposé au maniement des armes, comme c’était le cas pour le service militaire.
Mais sera-t-elle maintenue dans la mesure où la formation ne devrait pas contenir de module sur le maniement des armes selon de plus récentes déclarations ?
Quelles dimensions morales pour le service national universel ?
Les réponses à ces questions conditionnent beaucoup l’avis que l’on se ferait d’un tel projet. Mais en débattant à la rédaction, outre les aspects « techniques », c’est surtout l’objectif moral et philosophique qui nous a fait réfléchir.
On nous parle de « la sécurité, de la citoyenneté, de la Nation », des termes derrière lesquels on peut tout mettre.
Par exemple, cela peut recouvrir une éducation à l’égalité, au vivre ensemble, dans laquelle on pourrait même envisager d’inclure des modules sur les questions de genre qui restent très peu abordées au cours du cursus scolaire…
On peut aussi y projeter des discours très traditionnels et conservateurs sur la sécurité et la Nation : en bref, selon que les intentions du gouvernement soient progressistes ou conservatrices, le débat n’est plus le même.
Mais peut-être cela vise-t-il à faire émerger des débats, fournir des clés de réflexion sans donner les réponses pour autant ?
Ces questions sont légitimes, d’autant plus qu’il y a quelques semaines, France Info révélait que l’une des pistes étudiées par les parlementaires relevait du « parcours citoyen ».
Une formation qui s’étalerait sur les années collège et serait davantage portée par l’Éducation Nationale, ce qui semblait être une piste correspondant davantage aux ambitions d’ « éducation civique » décrites.
Mais dans son discours du 19 janvier, Emmanuel Macron a semblé balayer cette possibilité pour réaffirmer la formule qu’il préconisait dès le départ :
« Je veux rassurer chacun : [le projet] sera mené à son terme, il entrera à bon port, il sera conduit par l’ensemble des ministères concernés, et pas simplement par le ministère des Armées.
Il aura un financement ad hoc, qui ne viendra en rien impacter la loi de programmation militaire. »
Cette dernière précision visait à calmer les inquiétude de l’Armée, qui n’estimait pas avoir les moyens de mettre en place cette proposition.
Mise à jour du 17 janvier 2019.
Mercredi 16 janvier, le gouvernement a dévoilé de nouvelles d’informations sur le Service National Universel (sorte de reboot du Service Militaire de tes parents).
Le secrétaire d’État auprès du ministre de l’Éducation nationale et de la Jeunesse a diffusé un communiqué révélant les mesures qui seront appliqués au Service National Universel (SNU pour les intimes).
Combien de personnes feront le Service National Universel en 2019 ?
Pour environ 3 000 jeunes volontaires âgés de 16 ans, le SNU se déroulera en deux parties à partir de juin 2019.
La première se fera en « communauté » et la seconde est dite « d’intérêt général », formule Europe 1.
Comment les volontaires au Service National Universel seront sélectionnés
Près de 3 000 adolescents et adolescentes de 16 ans pourront participer à la première version du Service National Universel en juin prochain.
Les préfets de 13 départements français seront chargés de choisir 200 volontaires chacun.
Leur mission est de privilégier la mixité sociale.
Où vivront les volontaires du Service National Universel ?
Toujours selon Europe 1, les recrues du SNU seront logées par groupes de 10 dans des internats, des centres de formation ou des bâtiments de l’armée (autrement dit des établissements pris en charge par les départements).
La motivation première du gouvernement avec le SNU est de favoriser la mixité sociale, ainsi des jeunes de tous les milieux devront cohabiter ensemble.
Salut du drapeau et Marseillaise au Service National Universel
Le programme de ces adolescents et adolescentes continue à prendre forme suite à la communication du cabinet ministériel de l’Éducation nationale et de la Jeunesse.
Notamment, on apprend que les jeunes devront se lever aux aurores pour aller saluer le drapeau et chanter l’hymne national, vêtus et vêtues d’un uniforme.
Les apprentissages du Service National Universel
Des éducateurs et des militaires seront chargés d’enseigner les premiers secours aux jeunes, ainsi que les réflexes à adopter en cas d’attaque terroriste.
Des cours de sensibilisation aux valeurs républicaines et à la protection de l’environnement seront également dispensés.
Le gouvernement espère former des « citoyens-acteurs » au cours de ce SNU, à renfort de cours pratiques tels que des jeux de rôle, des parcours en forêt ou des courses d’orientation.
Enfin, des évaluations de langue française et un bilan de santé seront de rigueur.
La mission d’intérêt général du SNU
La seconde partie du SNU prend la forme d’une mission d’intérêt général.
Pendant 15 jours répartis entre juillet 2019 et juillet 2020, les jeunes volontaires devront s’engager au sein d’une collectivité ou d’un association.
Le SNU concernera 800 000 jeunes à terme et deviendra obligatoire d’ici six ans.
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