À défaut de ne jamais avoir été très portée sur le cinéma, je suis ce qu’on peut appeler une « série addict ». Je pourrais aisément arrêter de me nourrir pendant quelques jours mais jamais je ne pourrais me coucher sans avoir regardé une série pour me bercer. Quand vous êtes aussi fan de séries, il y a quelque chose qui vous agace et qui vous fait autant mal au cœur qu’une rupture amoureuse… La saison de trop !
Je suis une personne extrêmement bienveillante et vous avertis donc que cet article contient de violents spoilers qui s’introduiront dans vos cerveaux pour ne plus jamais en sortir.
Pretty little liars et ses rebondissement à tire-larigot
Pretty little liars est une série mêlant suspens, intrigue policière et amour de lycée. En tant qu’éternelle adolescente, j’ai tout de suite accroché à la série. On retrouve quatre personnages principales : Aria, Hanna, Spencer et Emily : des jeunes filles ayant des vies et des caractères différents et qui tentent de trouver le responsable de la mort de leur amie Alison. La série fait durer le suspens en ne révélant jamais le véritable coupable même quand tu crois finalement connaître son identité à chaque fin de saison. Ce petit jeu de « C’est moi le meurtrier, bah non c’est pas moi LOL » m’a grandement amusée durant les quatre premières saisons.
À la cinquième saison, on apprend que tout ce en quoi tu as cru pendant quatre ans était complètement bidon et que tout ton investissement physique et mental (toutes ces nuits blanches avec mes amis pour spéculer sur l’identité du meurtrier …) n’avait strictement servi à rien puisqu’on apprend que cette petite coquine d’Alison n’est en fait pas morte.
Avouons-le, c’était une possibilité à envisager depuis la première saison, mais j’ai, pour ma part, eu du mal à digérer ce rebondissement un peu trop facile. J’ai essayé de toutes mes forces de continuer à aimer Pretty little liar en regardant les premiers épisodes de la saison 5, mais mon cœur était déjà brisé …
Le couple mal assorti d’How I met your mother
How I met your mother est le genre de série que je refusais de regarder parce que tout le monde en parlait en affirmant que c’était trop bien, que c’était la meilleure série comique jamais vue depuis longtemps, et que « Barney » …. Rien de mieux que de me vanter les mérites d’une série pour m’en dégouter.
How I met
dépeint le quotidien de Ted Mosby, à la recherche de l’amour et de son amitié inébranlable avec quatre autres protagonistes aux caractères et aux vies aux opposés les uns des autres. Les personnages sont attachants et le titre de la série (Comment j’ai rencontré ta mère), bien pensé, veut que le spectateur soit déjà conscient que Ted trouvera l’amour et le pousse à s’interroger à chacune de ses conquêtes en se demandant « Est-ce celle ci ?»
Je peux facilement résumer ce qui m’a déçue dans la série : Le couple Barney & Robin, et surtout leur mariage dans l’ultime saison. Cette dernière saison m’a littéralement déprimée. Je ne crois pas que le couple Robin et Barney était une bonne idée de base, mais il ne s’agit ici que d’une opinion personnelle. Faire se marier deux personnages qu’on aimait pour leur détachement à toute sorte d’engagement était une très mauvaise idée. Faire de cette mauvaise idée le fil rouge de toute une saison était un suicide scénaristique. On découvrira, en fin de saison, que les deux protagonistes divorcent trois ans plus tard … Merci beaucoup de m’avoir fait perdre mon temps durant 24 épisodes !
Misfits, et le départ de son personnage phare
Pour savoir si je vais aimer une personne ou non, je ne tente pas de faire connaissance avec lui autour d’une conversation, comme le commun des mortel. Non, je lui demande s’il aime Misfits. S’il a le malheur de répondre à la question par la négative, je me détourne aussitôt de lui avec nonchalance. Mon amour pour Misfits a duré deux saisons. Cette série anglaise raconte le quotidien de jeunes apprenant à vivre avec des super pouvoirs acquis lors d’une pluie de météorites.
Comme beaucoup, je trouvais que le personnage de Nathan (joué par l’acteur Robert Sheean) portait littéralement la série. Son caractère de jeune trublion grossier, qui n’a pas la langue dans sa poche, parvenait à créer des situations rocambolesques et surprenantes. Son départ à la fin de deuxième saison m’a brisé le cœur (j’ai passé plusieurs jours en position foetal dans un coin de mon appartement).
« Je n’ai PAS signé pour ça »
A la troisième saison, les scénaristes ont tenté de sauver la mise avec un nouveau personnage, Rudy, qui comme Nathan, surfe sur la vague de l’humour et de l’impertinence, sans vraiment y arriver. Beaucoup de gens ont réussi à accrocher au personnage de Rudy, mais pour ma part, après le visionnage de plusieurs épisodes de la troisième saison, je n’ai pas été emballée. En réalité, je crois qu’il n’aurait pas dû tenter de faire un personnage qui a les mêmes caractéristiques que Nathan, qui est irremplaçable dans les cœurs de groupies comme moi.
Et vous, quelles bonnes séries n’avez vous pas réussi à terminer ?
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