Live now
Live now
Masquer
series-preferees-animes
Culture

Les 5 séries préférées de… Lady Rainicorn (spécial animes) !

Les animes, ce n’est pas que pour les préados : la preuve avec ces cinq pépites issues de l’animation japonaise, présentées par Lady Rainicorn !

Mushishi

mushishiMushishi comporte 26 épisodes, chacun racontant une nouvelle histoire mais en gardant le même fil conducteur : le travail de Ginko, qui étudie et règle les problèmes liés aux mushis, des formes de vie primitives. C’est une ode au respect et à la poésie, une fable écologique qui ne tombe jamais dans le gnangnan ou la moralisation. Ce que j’aime aussi c’est que cet anime ne nous ménage pas, certains dénouements sont très durs, mais nous ne sommes jamais dans la dualité classique méchants contre gentils. Mushishi, c’est LE chef-d’œuvre à montrer à tou-te-s les sceptiques de l’animation « mature ».

Natsume Y?jin-ch?

natsume-yuhin-cho

Takashi Natsume a la capacité de voir les Y?kai, des esprits tirés de la mythologie japonaise. Cela lui a valu une enfance solitaire, mais au fur et à mesure des rencontres, il apprend à les connaître et accepte de les aider.

Comme pour Mushishi, la plupart des épisodes racontent une histoire ou une rencontre différente, et on en apprend de plus en plus sur le passé de Natsume. Plus grand public et plus léger, Natsume Y?jin-ch? est une série de très bonne qualité, émouvante et souvent très drôle. On s’attache beaucoup aux personnages, surtout à Nyanko sensei, un esprit qui protège Natsume, scellé sous la forme d’un maneki-neko obèse et alcoolique.

Aoi Bungaku series

aoi-bangaku

Seulement onze épisodes pour cet anime très particulier qui est en fait l’adaptation de six grands classiques de la littérature japonaise (Ningen Shikkaku

et Kokoro pour les plus célèbres). J’ai eu un peu de mal avec les dessins mais ça a très vite été oublié grâce à la qualité de l’adaptation, même avec un format si limité au niveau du temps. Au début de chaque épisode, on nous explique brièvement la vie de l’auteur et le contexte entourant l’œuvre, et on savoure encore plus les histoires.

Un concept génial et très bien réalisé, qui m’a donné envie de me plonger dans cette facette de la culture japonaise, que je ne connais finalement que très peu.

Ghost hound

ghost-hound

Celui-ci, je l’ai emprunté complètement par hasard à la bibliothèque, séduite par les graphismes.

Tar? Komori et sa sœur Mizuka ont été enlevés quand ils étaient enfants et Mizuka est morte avant que la police ne les retrouve. Des années plus tard, son frère essaye de comprendre. Ghost hound, c’est un rythme que beaucoup jugent trop lent, une histoire qui glace le sang avec, là encore, la présence d’esprits. Ce qui m’a surtout intéressée c’est la mise en images du phénomène de projection astrale, dont j’ignorais l’existence.

Les ailes grises

ailes-grises

Rakka n’a aucun souvenir de sa vie avant la communauté des Ailes grises. Ses membres ont tous des auréoles et des ailes, et vivent ensemble dans une vieille maison à l’écart d’une ville encerclée par un mur infranchissable.

Au départ légère et contemplative, l’atmosphère s’assombrit à la moitié de la série à cause d’un événement qui va changer la vie de Rakka et mettre à jour de lourds secrets. Comme pour Ghost hound, je pense que les mordues d’action n’y trouveront pas leur compte mais si vous aimez les belles histoires et les mystères à demi-résolus qui laissent une grande part à l’interprétation, foncez !

 

J’ai essayé de choisir des animes un peu moins connus que d’autres que j’adore aussi, comme Fullmetal Alchemist, Puella magi Madoka magica ou Bakemonogatari. J’ai l’impression qu’il est beaucoup plus accepté au Japon de faire des séries d’animation qui visent clairement et uniquement les adultes, je n’imagine pas qu’on diffuse un programme similaire en prime time en France, et c’est bien dommage. Beaucoup de gens se ferment malheureusement aux animes à cause du cliché « collégienne aux gros yeux à paillettes kikoolol ». En tout cas les cinq cités plus haut sont vraiment pour moi des pépites, j’espère avoir donné envie à celles qui ne les connaissaient pas !

Toi aussi, envoie la liste de tes 5 shows favoris à mymy[at]madmoizelle.com et participe à cette rubrique !


Les Commentaires

18
Avatar de Anthrax
29 mai 2013 à 15h05
Anthrax
Je vais tenter Mushishi et Ghost Hound, tiens. Et aussi enfin regarder Wolf's Rain depuis le temps que le coffret orne mon salon. Et Slayers. Et me refaire les Fullmetal...
Merci, tu m'as filé envie de me manger des animes au quintal 
0
Voir les 18 commentaires

Plus de contenus Culture

[Image de une] Horizontale (26)
Vie quotidienne

Black Friday : le guide ultime pour trouver l’aspirateur laveur fait pour vous et enfin mettre le Swiffer au placard

Copie de [Image de une] Horizontale – 2024-11-15T163147.788
Livres

Samah Karaki : « C’est la culture sexiste qu’il faut questionner, pas la présence ou l’absence de l’empathie »

[Image de une] Horizontale (24)
Culture

3 raisons de découvrir Agatha, le nouveau thriller psychologique à lire de toute urgence

Copie de [Image de une] Horizontale – 2024-10-16T173042.478
Culture

Louise Chennevière (Pour Britney) : « La haine de la société pour ces femmes est immense. Cela m’a donné envie de la décortiquer. »

Copie de [Image de une] Horizontale – 2024-10-17T105447.652
Culture

Pourquoi on a adoré Culte, la série qui revient sur la création de Loft Story ?

4
© Charlotte Krebs
Féminisme

Mona Chollet : “Se sentir coupable ne mène vraiment à rien”

3
Copie de [Image de une] Horizontale – 2024-09-19T102928.481
Santé mentale

« Toutes ces musiques ont été écrites sous antidépresseurs » : Lisa Pariente raconte sa dépression

[Image de une] Horizontale (18)
Vie quotidienne

Ménage de rentrée : la serpillère 2.0 existe et avec elle, vous allez mettre le Swiffer au placard 

Geek Girl
Mode

Cette série Netflix à binge-watcher en une soirée est numéro 3 en France et dans le monde

3
Culture

« Si mon histoire peut déculpabiliser ne serait-ce qu’une seule femme, j’aurai gagné » dans Archéologie de l’intime, le tabou de l’accouchement raconté en BD

La pop culture s'écrit au féminin