Mushishi
Mushishi comporte 26 épisodes, chacun racontant une nouvelle histoire mais en gardant le même fil conducteur : le travail de Ginko, qui étudie et règle les problèmes liés aux mushis, des formes de vie primitives. C’est une ode au respect et à la poésie, une fable écologique qui ne tombe jamais dans le gnangnan ou la moralisation. Ce que j’aime aussi c’est que cet anime ne nous ménage pas, certains dénouements sont très durs, mais nous ne sommes jamais dans la dualité classique méchants contre gentils. Mushishi, c’est LE chef-d’œuvre à montrer à tou-te-s les sceptiques de l’animation « mature ».Natsume Y?jin-ch?
Takashi Natsume a la capacité de voir les Y?kai, des esprits tirés de la mythologie japonaise. Cela lui a valu une enfance solitaire, mais au fur et à mesure des rencontres, il apprend à les connaître et accepte de les aider.
Comme pour Mushishi, la plupart des épisodes racontent une histoire ou une rencontre différente, et on en apprend de plus en plus sur le passé de Natsume. Plus grand public et plus léger, Natsume Y?jin-ch? est une série de très bonne qualité, émouvante et souvent très drôle. On s’attache beaucoup aux personnages, surtout à Nyanko sensei, un esprit qui protège Natsume, scellé sous la forme d’un maneki-neko obèse et alcoolique.
Aoi Bungaku series
Seulement onze épisodes pour cet anime très particulier qui est en fait l’adaptation de six grands classiques de la littérature japonaise (Ningen Shikkaku
et Kokoro pour les plus célèbres). J’ai eu un peu de mal avec les dessins mais ça a très vite été oublié grâce à la qualité de l’adaptation, même avec un format si limité au niveau du temps. Au début de chaque épisode, on nous explique brièvement la vie de l’auteur et le contexte entourant l’œuvre, et on savoure encore plus les histoires.
Un concept génial et très bien réalisé, qui m’a donné envie de me plonger dans cette facette de la culture japonaise, que je ne connais finalement que très peu.
Ghost hound
Celui-ci, je l’ai emprunté complètement par hasard à la bibliothèque, séduite par les graphismes.
Tar? Komori et sa sœur Mizuka ont été enlevés quand ils étaient enfants et Mizuka est morte avant que la police ne les retrouve. Des années plus tard, son frère essaye de comprendre. Ghost hound, c’est un rythme que beaucoup jugent trop lent, une histoire qui glace le sang avec, là encore, la présence d’esprits. Ce qui m’a surtout intéressée c’est la mise en images du phénomène de projection astrale, dont j’ignorais l’existence.
Les ailes grises
Rakka n’a aucun souvenir de sa vie avant la communauté des Ailes grises. Ses membres ont tous des auréoles et des ailes, et vivent ensemble dans une vieille maison à l’écart d’une ville encerclée par un mur infranchissable.
Au départ légère et contemplative, l’atmosphère s’assombrit à la moitié de la série à cause d’un événement qui va changer la vie de Rakka et mettre à jour de lourds secrets. Comme pour Ghost hound, je pense que les mordues d’action n’y trouveront pas leur compte mais si vous aimez les belles histoires et les mystères à demi-résolus qui laissent une grande part à l’interprétation, foncez !
J’ai essayé de choisir des animes un peu moins connus que d’autres que j’adore aussi, comme Fullmetal Alchemist, Puella magi Madoka magica ou Bakemonogatari. J’ai l’impression qu’il est beaucoup plus accepté au Japon de faire des séries d’animation qui visent clairement et uniquement les adultes, je n’imagine pas qu’on diffuse un programme similaire en prime time en France, et c’est bien dommage. Beaucoup de gens se ferment malheureusement aux animes à cause du cliché « collégienne aux gros yeux à paillettes kikoolol ». En tout cas les cinq cités plus haut sont vraiment pour moi des pépites, j’espère avoir donné envie à celles qui ne les connaissaient pas !
Toi aussi, envoie la liste de tes 5 shows favoris à mymy[at]madmoizelle.com et participe à cette rubrique !
Les Commentaires
Merci, tu m'as filé envie de me manger des animes au quintal