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Karolina Grabowska de Pexels // Source : Karolina Grabowska de Pexels
Société

Selon cette étude, le sexe protègerait les mères du stress quotidien

Selon une nouvelle enquête américaine, les mères anxieuses qui auraient des rapports sexuels réguliers subiraient moins de stress que les mères sexuellement inactives.

Le sexe, un bon remède au stress quotidien des mères ? Alors que de nombreuses études scientifiques affirment que le stress et la fatigue maternelle affectent leur désir, une récente enquête publiée dans la revue ScienceDirect relate le contraire : l’activité sexuelle contribuerait à préserver les mères des effets délétères du stress chronique sur la santé.

Cette enquête a été menée sur 183 mères âgées de 20 à 50 ans. Elles ont toutes au moins un enfant à charge âgé entre 2 et 16 ans, et ont été évaluées à quatre moments différents : au début de l’expérience, à 9 mois, à 18 mois et à 24 mois.

Leur activité sexuelle a été mesurée en leur demandant quotidiennement si elles avaient eu des relations sexuelles la nuit précédente. Les résultats ont démontré que le sexe peut aider les mères de jeunes enfants à éviter les effets néfastes du stress, en particulier les troubles métaboliques, régulant l’insuline, la résistance à l’insuline, la leptine et la ghréline.

Puisque les mères les plus stressées présentaient des taux d’insuline et de résistance à l’insuline plus élevés que les mères moins anxieuses. Une corrélation a été trouvée avec leur niveau d’activité sexuelle.

À lire aussi : Je n’ai pas envie de sexe, faire l’amour ne me manque pas, suis-je normale ?

Car parmi les mères sexuellement inactives, le groupe subissant un fort stress au quotidien avait une santé métabolique beaucoup moins bonne que le groupe plus stable psychiquement. En revanche, le profil des mères sexuellement actives ne présentait pas de différences significatives en fonction de leur niveau de stress. 

Si le sexe peut alors être présenté comme remède naturel, il est toujours bon de rappeler qu’une activité sexuelle ne doit avoir lieu que lorsque les individus concernés le désirent réellement. Et le sexe ne doit pas devenir une charge supplémentaire à devoir cocher dans sa to-do list quotidienne.


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Les Commentaires

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Avatar de MidoriNoHikari
6 juin 2024 à 15h06
MidoriNoHikari
Je me permet d'apporter de petites précisions parce qu'il y a quand même pas mal d'approximation dans cet article. Je précise aussi que je n'ai pas pu lire l'article en entier car il est sous paywall et que je ne suis spécialiste d'aucun des domaine de l’étude (psychologie, neurologie ou endocrinologie) donc je ne peux pas juger ni de la qualité du journal ni de la qualité de l’étude (qualité du panel, sérieux de la méthodologie...):
- L'article a été publier dans le journal Psychoneuroendocrinology, de la société international de psychoneuroendocrinologie (https://www.ispne.net/pnec-official-journal), ScienceDirect est une plateforme qui regroupe plusieurs revue scientifique (un genre de base de donnée comme l'a signalé @BravoCharlie).
- Le sujet de l’étude n'est pas de voir l'action benefique du sexe sur le stress des mere, c'est de voire si l’activité sexuelle peut potentiellement agir comme une protection contre les effets du stress (déréglementer hormonal, risque d’obésité, diabète de type 2) sur les mères aidante (Maternal caregiving stress and metabolic health: Sexual activity as a potential buffer). J'insiste aussi sur la notion de mères dites "aidantes" (caregiver en anglais) parce que c'est tout le sujet de cette étude: au moment du recrutement des participante, une distinction a été fait entre les mères a "fort stress" (mère d'un enfant diagnostique dans le spectre autistique) et les mère a "faible stress" (dont l'enfant est neurotypique). C'est dans la partie accessible de "Participants et Procédure". Du coup, le stress dont il est question n'est absolument pas celui lié a la maternité en général (charge mentale, manque de sommeil, manque d'implication du partenaire) mais au stress induit par le fait d'avoir un enfant aux besoins spécifique et d’être un parant aidant (le caregiver).
- Et l'autre point qui est très important a mes yeux dont il n'est pas fait état ici alors qu'il s'agit d'un des "highlights" de l’étude: une activité physique vigoureuse joue un rôle de protection similaire a celui de l'activite sexuelle. Par contre, la "satisfaction global de la relation" (je ne sais pas de quoi il est question dans le detail, pour moi je rapproche ca a la repartition de la charge mental) n'a pas le meme effet que l'activite sexuelle ou physique.
- C'est mis dans l'article ici mais un peu perdu au milieu: les femmes de l'etude ont des enfants dont l'age varie de 2 a 16 ans, on ne parle pas de femme qui viennent a peine d'accoucher et a qui on demande (impose?) de reprendre une activite sexuelle.
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