Depuis que les masques servant à nous protéger de la Covid-19 sont tombés, les ventes de rouge à lèvres sont reparties à la hausse. Selon le cabinet Circana, ces dernières ont augmenté de 49 % en 2022. Un chiffre, qui a encouragé les marques à créer de nouvelles formules qui pourraient tirer leur épingle du jeu. Alors forcément, ce lot de nouveautés a donné envie à 60 millions de consommateurs, de savoir si tous les rouges à lèvres vendus sur le marché se valaient vraiment. La réponse ? Bien sûr que non !
Des substances controversées dans de nombreuses formulations
Certes, la formulation d’un rouge à lèvres n’est pas très compliquée, puisqu’elle ne contient que des pigments et une base graisseuse (beurre, cire, huile). Mais avec le temps, la liste d’ingrédients composant nos lipsticks préférés n’a eu de cesse que de s’allonger. Le problème, c’est qu’aujourd’hui, en fonction du type de résultat qu’on souhaite obtenir (gloss, velvet ou satiné), on peut retrouver dans ces formules de nombreuses substances controversées telles que les huiles minérales, le plus souvent issues de la pétrochimie. Mais pas seulement ! D’autres agents problématiques comme les silicones sont également retrouvés.
« Ils ajoutent de l’acide hyaluronique hydratant, des agents lipidants pour nourrir, des vitamines antioxydantes, de la poudre matifiante, etc. », explique Marie Dehlinger, consultante en communication scientifique, spécialisée en réglementation et sécurité des produits cosmétiques à 60 Millions de consommateurs.
La présence de produits toxiques suspectés, comme le dioxyde de titane, pose également problème. « Interdit dans les aliments depuis 2020 en France et dans toute l’Union européenne depuis 2022, il est toujours autorisé dans les cosmétiques », lit-on dans les colonnes du magazine. Un ingrédient qui pourrait, entre autres, favoriser le cancer colorectal et qui serait présent dans de nombreuses formules testées par le média.
Faut-il pour autant choisir les formules les plus chères ?
La réponse est non ! Comme vous vous en doutez sûrement, la différence de prix se situe au niveau du packaging… Que les produits soient vendus dans un contenant en métal ou en plastique… Qu’ils soient marqués d’une grande marque ou d’un petit label… Il n’est pas rare qu’ils soient fabriqués dans la même usine. Mais d’un contenant à l’autre, les prix peuvent évidemment flamber. Louise Wittlich, maquilleuse professionnelle et coach pour entreprises et particuliers, confie d’ailleurs à 60 millions de consommateurs que les marques de distributeurs sont généralement de bonne qualité. On peut donc s’y fier : « Vous pouvez dénicher de super rouges à lèvres à petits prix chez Sephora, Kiko ou Zara, par exemple. »
Une théorie confirmée par Marie Dehlinger : « Pour avoir travaillé en tant que responsable qualité d’une marque de distributeur, je peux vous affirmer que l’on trouve des rouges à lèvres bon marché de très bonne qualité. »
Et les résultats sont sans appels. Parmi les rouges à lèvres testés par le magazine, l’une des meilleures alternatives reste le rouge Elixir Glow d’Yves Rocher. Avec sa formulation sans concessions, il remporte tous les suffrages. Plus besoin, donc, de se tourner vers des rouges à lèvres hors de prix, dont la composition peut laisser à désirer. Et ça, c’est la bonne nouvelle de la journée.
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