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Culture

Cinq films qui nous font voyager sans bouger du canapé

De Carnets de voyage au Voyage de Chihiro en passant par Out of Africa, Kalindi vous conseille 5 films dépaysants. L’occasion d’arpenter l’Afrique ou de voguer sur l’Amazone, le tout sans bouger de chez vous !

Si comme moi, vous n’avez pas pu partir en vacances cet été, voilà une petite sélection de films qui vous fera voyager (et aussi un peu réfléchir). Enfin j’espère.

À bord du Darjeeling Limited, le plus feel good

Il n’y a pas meilleur que Wes Anderson pour nous faire bourlinguer de paysage en paysage mais aussi d’émotion en émotion.

À Bord du Darjeeling Limited, c’est presque deux heures de bonheur.

Bonheur dont Wes Anderson semble détenir le secret, tant chacun de ses films me plonge dans un état de béatitude intense.

Et pour cause, chaque petite parcelle de son cinéma m’évoque des souvenirs d’enfance. J’ai grandi devant La Famille Tenenbaum et La Vie Aquatique. J’ai été fascinée par leurs couleurs, par leur rythme et par leurs références.

Les années ont passé. J’ai grandi et mon amour pour Wes aussi.

  • Ça parle de quoi ?

Trois frères qui n’ont pas échangé un mot depuis la mort de leur père décident de faire un voyage en Inde afin de tisser de nouveau des liens et oublier leurs anciennes rancœurs.

Mais l’expérience déraille rapidement lorsqu’ils se retrouvent perdus en plein désert avec leurs 11 valises… Dans ce lieu dont ils ignorent tout, ils vont devoir faire fi de leurs différents et apprendre à redevenir frères.

Carnets de Voyage, le plus baroudeur

Je trouve que Gael Garcia Bernal est toujours merveilleux. Mais dans Carnets de Voyage, il l’est plus encore qu’à l’accoutumée.

Pourquoi ? Parce qu’il y est à la fois fougueux et délicat (et que je suis secrètement amoureuse de lui).

Road-movie initiatique réalisé par Walter Salles (essentiellement connu pour Avril Brisé), ce long-métrage sorti en 2004 est une véritable odyssée culturelle. Selon moi, il est d’ailleurs important (sinon primordial) de le visionner au moins une fois.

En plus de ce qu’il révèle du Che, Walter Salles fait une peinture différente du road-trip. Ici, voyager n’est pas seulement synonyme d’amusement mais aussi de découverte de soi et d’autrui. 

Un sujet qui parle à la passionnée de voyages que je suis.

À lire aussi : Sur La Route, les premières photos du film de Walter Salles

  • Ça parle de quoi ?

En 1952, deux étudiants en médecine originaires de Buenos Aires décident de partir à la découverte de l’Amérique du Sud. L’un d’eux se nomme Ernesto Guevara, et on le connaîtra quelques années plus tard sous le nom de « Che ».

En se baladant d’une ville à l’autre, les deux compères prennent conscience de l’âpre réalité du monde. Confrontés pour la première fois à la misère, Ernesto et son ami ne poseront plus jamais le même regard sur leur continent…

Le Voyage de Chihiro, le plus animé

Non, il n’y a pas que New York et Bali dans la vie ! Et il y a mille façons de voyager.

L’une de celles qui coûte encore le moins cher est d’utiliser le rêve. Et ça n’est pas Hayao Miyazaki qui dira le contraire.

Réalisateur extraordinaire de quelques uns des plus beaux films d’animation (j’ai nommé Le château dans le ciel, Princesse Mononoké ou le film dont je suis actuellement en train de parler), Miyazaki utilise le rêve comme évasion.

Le maître japonais invente depuis des décennies des mondes qui transcendent les limites de l’imaginaire. La preuve avec Le Voyage de Chihiro, sorte de « Alice au Pays des horreurs ».

Un maitre dont j’aurais aimé être l’élève. Pour qu’il puisse m’enseigner l’art de raconter de belles histoires.

Je nous imagine dans une version romanesque de Kill Bill où, telle Uma Thurman, je me plierais à tous les exercices imposés par mon mentor (sauf que moi, j’aurais le droit de manger).

  • Ça parle de quoi ?

Chihiro (une enfant de 10 ans) et sa famille déménagent. Sur la route qui mène à leur nouvelle demeure, les protagonistes se retrouvent face à un bâtiment au milieu duquel passe un long tunnel.

De l’autre côté de ce tunnel se dresse une ville fantôme remplie de restaurants. Les parents de Chihiro s’affairent alors à se goinfrer. Mais sitôt qu’ils ont terminé, ils se transforment en…cochons.

Pour sauver ses parents, la petite fille va devoir pénétrer dans un univers nouveau peuplé de créatures étranges et se confronter à l’horrible sorcière Yubaba…

À lire aussi : Hayao Miyazaki sort de sa retraite et sauve (un peu) cette année 2016 pourrie

The Lost City of Z, le plus historique

James Gray, le réalisateur de talent qui se cachait derrière Little Odessa et La Nuit nous appartient, a signé en 2016 un film intimiste, aussi visuel que didactique.

The Lost City Of Z, c’est une fresque historique sur fond de romance qui nous fait voyager en plein cœur de la jungle amazonienne. Un long-métrage d’une justesse infinie qui est parvenu à me bouleverser sans pour autant être tire-larmes.

J’ai vu ce film il y a seulement deux mois, après qu’un de mes amis snobs (oui Jean-François, c’est bien toi) me l’a ardemment conseillé.

J’ai d’abord rechigné à la tâche, persuadée de me trouver devant un objet filmique profondément chiant.

Et pour une fois (j’ai toujours raison d’habitude, of course), je me suis trompée. Tout m’a transcendée, de la photographie au scénario en passant par l’élégance du réalisateur.

  • Ça parle de quoi ?

De l’explorateur britannique Percy Fawcett (l’un des plus importants du XXème siècle). Envoyé par la Société géographique royale d’Angleterre en Amérique du Sud pour cartographier les frontières entre le Brésil et la Bolivie, le colonel tombe amoureux des paysages qui s’offrent à lui.

Aussi, il découvre des traces de ce qu’il imagine être une citée perdue très ancienne. Dès lors, il n’aura plus qu’une idée en tête : la trouver. Il y dédiera sa vie, quitte à négliger sa famille…

À lire aussi : 3 films sortis la semaine du 15 mars 2017

Out of Africa – Souvenirs d’Afrique, le plus vintage (et romantique)

Réalisé par le grand Sydney Pollack (qui a signé Nos plus belles années avec BARBRA STREISAND) en 1986, Out Of Africa fait partie de ces classiques que je ne pourrais que trop vous recommander.

Porté par Meryl Streep et Robert Redford, Out of Africa parle de voyage, de sentiments et des sentiments qui se créent quand on voyage. Un film dont les images ont forcément un peu vieilli mais qui reste d’une tendresse infinie.

Mais je ne peux pas être objective quant à la qualité d’Out of Africa.

J’aime passionnément TOUS les films dans lesquels joue Meryl Streep (sauf Mamma Mia).

Mon amour pour elle a commencé quand j’ai découvert Sur la route de Madison. Le premier film devant lequel j’ai pleuré à chaudes larmes qui ne soit pas une histoire de pingouin abandonné par sa mère ou de lion vendu à un zoo, ou d’ours blanc qui crève tout seul sur sa banquise.

  • Ça parle de quoi ?

Karen, une jeune et jolie jeune femme se marie et quitte son Danemark natal pour le Kenya. Délaissée par un mari aux habitudes volages, elle consacre sa vie à la culture du café. Très vite elle tombe amoureuse de son ami Denys.

Tiraillé entre l’amour et la liberté, quel choix finira par faire Robert Redford ?

Et vous, quels films vous font voyager ?

À lire aussi : Quatre films sur le voyage qui mériteraient d’être plus connus


Écoutez l’Apéro des Daronnes, l’émission de Madmoizelle qui veut faire tomber les tabous autour de la parentalité.

Les Commentaires

3
Avatar de GingerBraid
18 août 2017 à 19h08
GingerBraid
Perso j adore A Room with a view, avec Helena Bonham Carter, c est direct les vacances en italie!
0
Voir les 3 commentaires

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