Le cinéma peut parfois permettre de mieux appréhender certaines réalités, à travers la fiction. À l’occasion de la sortie en DVD de Noces, la rédaction a sélectionné pour vous 5 films qui vous permettront de vous plonger au cœur d’enjeux sociétaux.
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Mais s’il arrive que le mensonge soit utilisé pour nous faire rêver, l’une des forces du cinéma, c’est aussi parfois d’éclairer nos lanternes sur des sujets sociétaux à propos desquels on n’avait pas tout pigé.
Les aborder à travers les vies de personnages qui s’animent sur nos écrans donne corps à l’histoire, nous permet de comprendre, de l’intérieur, un fait d’actualité ou un phénomène de société qui de prime abord pouvait nous paraître lointain.
À la rédaction, on a sélectionné 5 films qui nous ont permis de comprendre davantage certains sujets de société.
My Own Private Idaho, une claque
C’est un film de Gus Van Sant dans lequel le réalisateur reprend Henry IV de Shakespeare, en l’adaptant dans les années 90.
Il raconte la vie de jeunes hommes qui se prostituent en Amérique. Les thématiques de la drogue et de l’amour sont aussi très présentes, et mettent en lumière encore une fois un phénomène méconnu et perclus de préjugés.
Il faut savoir d’ailleurs, à propos de ce film, que certains des moments où les personnages racontent leur histoire sont en fait tirés de véritables interviews d’hommes prostitués : cela permet de mieux comprendre cette réalité.
https://www.youtube.com/watch?v=0hvLlLXSf1A
Moi, Daniel Blake (et globalement toute la filmo de Ken Loach)
Toute la filmographie de Ken Loach est axée sur la misère sociale au Royaume-Uni. Il y a un aspect très militant et engagé dans ses films.
Moi, Daniel Blake a remporté la Palme d’or au Festival de Cannes en 2016 et parle des difficultés que peuvent rencontrer de nombreuses personnes ayant des problèmes de santé ou des handicaps à accéder au marché de l’emploi.
Le rôle des services sociaux — perçus comme pas assez performants, humains, et où la machine administrative finit par l’emporter sur l’individu —
est très bien mis en avant : ce type de situation est en effet loin d’être isolé, y compris en France.
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La condition des femmes en Inde est un sujet inépuisable. Tout est bon à prendre pour dénoncer les inégalités qui persistent. La saison des femmes s’attarde sur un petit village rural d’une région (prospère) de l’Inde, où les héroïnes vivent des situations différentes.
L’une est mère de famille, l’autre n’arrive pas à avoir d’enfant et la troisième est connue pour être une prostituée.
Leur point de vue nous fait comprendre et ressentir plein de choses (et ça aide que la réalisatrice soit une femme) qui ne fait que nourrir notre colère et le sentiment d’injustice. Mariage forcé, viol, humiliation : tout y est…
Les actrices sont top et en fait, ce qui est triste, c’est que malgré la volonté de certains de changer, tu peux juste avoir l’impression que c’est impossible car même la jeune génération (rurale) reste trop traditionnelle.
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Spotlight, plongée dans un scandale sexuel américain
Spotlight, c’est une plongée au sein d’une équipe de journalistes du Boston Globe, enquêtant au sujet d’un scandale pédophile dans lequel des prêtres ont été couverts par l’Église catholique.
L’histoire est vraie, à tel point que ces journalistes ont obtenu le prix Pulitzer en 2003, et les enjeux en sont très bien retranscrits dans le film.
C’est notamment très parlant au sujet de la difficulté d’enquêtes d’investigation qui risquent de porter un très fort préjudice à une institution puissante (au pif, l’Église) : comment faire parler les témoins sur lesquels est exercée une grosse pression, des menaces par exemple ?
Le film a été récompensé aux Oscars comme meilleur film et meilleur scénario original, et ce n’est pas pour rien.
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Noces, car les mariages forcés sont encore d’actualité
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Noces, réalisé par Stephan Streker, c’est l’histoire de Zahira. La jeune femme baigne à la fois dans les traditions pakistanaises de sa famille et dans la culture occidentale dans laquelle elle a grandi, en Belgique.
Cette famille s’aime, mais se déchire au moment où les parents de Zahira lui imposent un mariage« au bled ».
C’est donc une plongée dans un phénomène que l’on a tendance à considérer comme révolu, en particulier dans les sociétés occidentales.
Pourtant, ça existe bien encore et ça ne touche pas seulement les jeunes filles qui ont une double culture comme le rappelle si bien l’interprète de Zahira, Lina El Arabi, dans l’interview qu’elle nous avait accordée :
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Les paradoxes, les incompréhensions qui déchirent cette famille ne permettent pas pour autant de « choisir un camp », et pour cause : le sujet est bien plus compliqué qu’il n’y paraît.
Pour achever de te convaincre, ce film a fait partie de la sélection officielle du Festival International du Film de Toronto, et a été récompensé par le Valois de la meilleure actrice pour Lina El-Arabai et celui du meilleur acteur pour Sébastien Houbani au Festival du film francophone d’Angoulême !
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