J’ai repris le sport il y a deux mois environ, après de longues semaines à procrastiner.
Le sport pour moi, c’est surtout une thérapie plutôt qu’un moyen d’entretenir mon corps, bien qu’affuter ma silhouette figure également dans la liste de mes désirs.
Moi qui suis quelqu’un de colérique, j’ai trouvé dans l’exercice physique un vrai moyen de me défouler. Mais pas encore adepte du poussage de fonte, je suis plutôt du genre à faire deux séances de cardio par semaine.
Alors je vais te dire douce lectrice, si j’avais su qu’il existait d’autres moyens que la corde à sauter et le vélo pour faire taper mon palpitant, je ne me serais pas tant épuisée à la tâche…
Aller au cinéma, c’est faire une petite séance de cardio
Le Times a récemment relayé une étude de l’University College London (UCL), reprise et synthétisée en France par Première, selon laquelle regarder un film sur grand écran équivaudrait à une petite séance de cardio.
Comment se fait-ce ? Les spectateurs assis dans une salle de cinéma, sans autre distraction que le film, sont totalement concentrés sur ce qu’ils regardent.
Leur rythme cardiaque s’accélère alors, en fonction j’imagine des péripéties vécues par les personnages du film, jusqu’à produire quelques 95 et 160 battements par minute chez des personnes adultes.
L’étude a été menée par des chercheurs de l’University College London sur 51 personnes qui regardaient le film Aladdin
.
Comment l’expérience a-t-elle été menée ? Assez simplement en réalité !
Chaque participant était équipé de capteurs qui ont enregistré leur rythmé cardiaque.
Le résultat ? Une séance de cinéma pourrait correspondre à 40 minutes de cardio à faible impact.
Complètement dingue !
Quelles conditions faut-il réunir pour que l’expérience soit avérée ?
Attention, il faut préciser que cette expérience n’est valide, d’après les chercheurs, qu’au cinéma. En effet, regarder un film chez soi ne produit pas du tout le même effet.
Et pour cause, à la maison, il y a tout un tas d’éléments qui peuvent te distraire, douce lectrice.
Le neuroscientifique Joseph Devlin a expliqué dans le Times : « Aller au cinéma est une occasion de focaliser toute notre attention pendant de longues périodes. Il n’y a rien d’autre à faire que de s’immerger dans le film. »
Et voilà, je me doutais bien que binge-watcher Servant n’aurait aucun effet sur ma condition physique.
C’est tant pis ! Mais la bonne nouvelle, c’est qu’on ne pourra plus nous dire qu’aller au cinéma est une activité de glandeuse (oui j’ai déjà essuyé ce genre de remarques, et pas qu’une fois).
En tout cas, douce lectrice, tu as désormais un argument autre que culturel pour dépenser tout ton argent chez UGC.
Alors, elle est pas belle la vie ?
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Les Commentaires
Je ne sais pas pour cette étude, que je ne retrouve pas sur le site de l'UCL, mais pour une étude précédente à propos des mêmes effets en assistant à un spectacle live, il est précisé à la fin de l'étude
"The study (...) will not be published in an academic journal." (= "L'étude (...) ne sera pas publiée dans une revue universitaire."
Donc niveau sérieux, on repassera
Déso @Kalindi