Aujourd’hui une page se tourne pour Jack Parker, mais aussi pour madmoiZelle (et pour ma p’tite pomme accessoirement) : alors qu’elle officie dans nos colonnes depuis cinq ans, d’abord un peu par hasard, puis un peu moins par hasard, Jackou quitte l’équipe ce jour pour prendre la tête d’un autre magazine féminin en ligne, qui devrait sortir dans quelques mois.
J’ai connu Jack à l’époque où elle avait 15 ans (et un pseudo emo sur mon ancien site chez Pimkie, mon ancien employeur), elle m’a suivi sur madmoiZelle, puis dès début 2009, s’est occupée bénévolement du blog Folle à Linker, que je lui avais proposé de tenir, parce qu’elle trouvait des tas de liens et de trucs sur l’internet — d’où son surnom de « Sonar ».
Petit à petit, elle a pris confiance dans sa plume – pas une mince affaire – jusqu’à commencer à écrire de « vrais « articles sur mad, a pris la place d’Elise Costa quand elle a levé le pied sur mad tout en continuant ses études. Quelques mois plus tard, elle plaquait tout pour venir bosser à plein temps dans nos bureaux lillois, avant de prendre le poste de rédac chef adjointe. Elle y officiera un an, avant de reprendre sa place de chroniqueuse, de rentrer à Paris et de passer freelance.
Elle fait aussi Cousin Machin à ses heures perdues.
Depuis quelques mois, elle écrivait beaucoup moins, occupée par d’autres projets d’écriture, préparant son départ définitif du crew, jusqu’à ce que ce grand groupe média lui propose un poste à plein temps pour préparer le lancement d’un de leurs sites.
Jack est vraiment douée pour mettre des mots sur ses sentiments. Ce talent lui aura permis de commettre quelques papiers qui auront marqué de sa papatte l’Histoire de madmoiZelle.
La découverte de l’histoire de Baftieng
restera un souvenir marquant pour moi : alors que toute ma maison était en travaux et que la famille dormait dans le salon, je suis allé lire son histoire à minuit, dans mes toilettes, en conf Skype. Je pleurais de rire sur mes chiottes tout en faisant gaffe à ne pas faire trop de bruit. N’oublions pas non plus ce jour où on a découvert que le tueur de Toulouse et Montauban s’appelait Mohammed Merah, où les médias ont commencé à déverser leur classique bile raciste sur l’immigration et consorts, qu’elle est venue en pleurs dans mon bureau. Il a suffi d’un « bah vazy écris-le » pour qu’elle me livre dix minutes plus tard Je suis arabe et je ne vous veux aucun mal. Ou encore, ce matin où elle m’a appelé pour me raconter son agression nocturne, et qu’elle avait fini par péter le nez du mec. Le temps d’encaisser, elle racontera son histoire dans cet article une semaine plus tard, illustré par sa bonne bouille au sourire encore tuméfié.
Aujourd’hui, elle s’en va mais madmoiZelle continuera à grandir sans elle, plus fort et plus grand que quand elle s’est pointée. Un succès auquel elle aura largement contribué. Peut-être viendra-t-elle raconter des trucs ici ponctuellement si elle le souhaite. Elle le sait, la porte de nos pages lui reste ouverte si elle a envie de venir déposer ses histoires ici.
Avec le temps, elle est devenue une amie et je suis ravie pour elle et cette nouvelle aventure. Je lui souhaite le meilleur dans sa carrière qui s’annonce prometteuse et pleine d’aventures. Big up Touflous !… et si vous voulez continuer de suivre ses aventures, rdv sur Twitter ou Facebook :)
Écoutez l’Apéro des Daronnes, l’émission de Madmoizelle qui veut faire tomber les tabous autour de la parentalité.
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