Après l’ouverture de sa boutique du boulevard Jourdan dans le 14e arrondissement de Paris, l’association de l’Abbé Pierre a ouvert une autre antenne dans les locaux du 104, dans le 19e arrondissement.
« Ne pas subir, toujours agir » : un leit motiv qu’Emmaüs s’efforce d’appliquer au jour le jour depuis 1949. Le salon Emmaüs fait figure de moment fort de l’année pour tous les membres de l’association laïque – présente dans 36 pays dans le monde. Cette année, de 9h30 à 19h, 150 groupes Emmaüs (soit un total de 2000 « compagnons », salariés et bénévoles) venus de toute la France et de toute l’Europe, ont exposé objets, vêtements, livres en tout genre.
L’événement était très attendu par un public de plus en plus hétéroclite : des familles populaires venus chercher les très bas prix aux couples « bobos » avides de trouver « la perle rare pour une déco d’intérieur originale », en passant par les jeunes passionnés de mode et surexcités à l’idée de se constituer une garde-robe vintage pour 3 fois rien.
Tour d’horizon du salon pour celles qui n’ont pas pu s’y rendre : c’est parti !
J’arrive 1 grosse heure avant la fin du salon. L’entrée coûte 3 euros et sur le chemin qui m’amène de la grille principale de la Porte de Versailles au hall investi pour l’occasion, je rencontre une jeune femme, chargée comme un chameau. « C’est bientôt fini ? », je lui demande. « Non, mais dépêchez vous mademoiselle, en plus ils commencent à brader !! » me répond t-elle dans un grand sourire.
Les membres Emmaüs arborent tous fièrement un t-shirts aux couleurs de l’association. Sur cette photo, j’aime particulièrement le vieux monsieur qui se repose sur un fauteuil, en dessous de cette machine étrange qu’on trouve souvent chez les coiffeurs de quartier (aidez moi, ça s’appelle comment ? Je me suis toujours posée la question).
Y’avait des étals entiers de bijoux hyper chouettes : des colliers, des pendentifs, des broches vintage qui auraient pu appartenir à ta mère grand, des vieilles montres, et tout et tout.
On a trouvé aussi des objets de déco un peu étranges, genre cette somptueuse assiette, dans laquelle je me serais bien vu mettre plein de fraises tagada pour ma prochaine boum.
Ce monsieur était très fier quand je lui ai demandé si je pouvais prendre une photo de lui. Il pose bien, non ? Ce faux air nonchalant mais pas moins coquet.
Le salon Emmaüs, c’est clairement aussi l’occasion d’investir dans de nouveaux mobiliers…
Ou de vous équiper en carcasses de poupées, pour les offrir à vos enfants plus tard, les années où ils n’auront pas été sages/tourner un film d’horreur avec les moyens du bord (c’est vous qui voyez).
Je suis évidemment repartie avec quelques verres à bière de bon goût.
Mais la plus grosse partie du temps de ma visite, je l’ai passé le nez fourré dans les penderies du salon. Des pièces plus fouillis que dans les friperies, mais à bien y chercher, on y a trouvé de bien meilleures surprises !
Et vous les madz, qui y étaient ? Pour celles qui ont manqué l’événement : rendez-vous l’an prochain !
Écoutez Laisse-moi kiffer, le podcast de recommandations culturelles de Madmoizelle.
Les Commentaires
Je suis stupide.