Les films d’horreur, il en sort des centaines par an, mais rares sont ceux qui parviennent à se distinguer par leur propos ou leur originalité.
Parmi l’infinité de maisons hantées super boring et autres démons qui jaillissent de placards sur fond de violons décadents, il y a tout de même des créations qui sortent leur épingle du jeu.
C’est le cas de l’infiniment troublant Saint Maud, pour lequel on n’a, à la rédac de madmoiZelle, jamais rien vu de comparable…
Saint Maud, de quoi ça parle ?
Maud, infirmière à domicile, s’installe chez Amanda, une danseuse étoile rongée par une maladie qui l’oblige à tenir le lit de son immense demeure bourgeoise.
Amanda est d’abord intriguée par les cette étrange et froide jeune femme, à fond dans le catholicisme.
Les croyances de Maud fascinent Amanda, au point que les deux femmes nouent une relation étonnamment malsaine.
Maud, de son côté, est également fascinée par sa patiente. Mais les apparences sont trompeuses.
Maud, tourmentée par un terrible secret et par les messages qu’elle pense recevoir directement de Dieu, se persuade qu’elle doit accomplir une mission : sauver l’âme d’Amanda.
Celle-ci acceptera t-elle d’être sauver par cette femme qui s’oblige à marcher sur des clous pour éprouver la souffrance du Christ ?
Saint Maud, la bande-annonce du film d’horreur événement
Saint Maud
a le bon goût trop rare d’être un film d’horreur ET d’être réalisé par une femme.
Les réalisatrices de films de genre sont encore trop peu nombreuses et trop peu produites.
Un gâchis évident quand on voit ce que sont capables de faire des cinéastes comme Rose Glass, qui signe ce très beau Saint Maud, Claire Denis (High Life) ou encore Julia Ducournau (Grave).
Chez madmoiZelle, on croit très fort en le potentiel de Rose Glass à rapidement faire partie de la shortlist des créateurs de films de genre qu’on s’arrache.
Avec son premier long-métrage, qui a raflé tous les prix au festival de Gérardmer 2020, elle signe une petite merveille de pamphlet anti-fanatisme, et met les pieds dans le plat de la névrose religieuse.
Un film important dans le paysage du cinéma horrifique, dont on entendra parler tout l’hiver, et qu’on vous encourage à voir en salles dès le 25 novembre !
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