Chaque année, en France, près de 150 000 femmes ont recours à une césarienne. Près d’un quart d’entre elles qui ont accouché par césarienne souffriraient du trouble de leur cicatrice aussi appelé « niche de césarienne » ou « isthmocèle ». Pour la première fois, un groupe de 31 experts éclaire sur les symptômes de ces niches, comme le rapporte Sciences et Avenir.
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Qu’est-ce que la niche de césarienne ?
Concrètement, la niche de césarienne est un gonflement de la cicatrice utérine, qui forme une poche. Selon l’étude publiée dans la revue JAMA Open Network, ce creux d’au moins deux millimètres dans la cavité utérine, peut entraîner de nombreux symptômes tels que des saignements post-menstruels, des règles douloureuses, mais aussi des douleurs pendant les rapports sexuels (dyspareunie).
Ces niches peuvent aussi provoquer des pertes vaginales anormales, une douleur pelvienne chronique ou des pertes de sang anormales et odorantes, détaillent les experts.
Ces symptômes sont présents durant au moins trois mois post-accouchement, et entre 30 à 40% des niches de césarienne pourraient en entraîner au moins un. Des symptômes encore trop méconnus, même dans le corps médical : « Actuellement, la détection et la prise en charge des niches de césarienne sont chaotiques en France », dénonce dans Sciences et Avenir François Goffinet, gynécologue obstétricien et chef de service de la maternité Port-Royal (Paris, AP-HP).
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