Aujourd’hui, je vous propose de vous faire partager mes dernières découvertes côté romans… jusqu’à la prochaine fois !
Dans le désordre, Marion Brunet
Sept adolescent•e•s se rencontrent lors d’une manifestation. Uni•e•s par leur volonté de faire changer les choses et de s’élever contre les codes de la société qu’on leur impose, ils et elles vont s’installer dans un squat et trouver en chacun•e la force de se sortir de leur quotidien nébuleux. Parmi eux, Jeanne et Basile découvrent la sensualité des sentiments, les tourments de l’amour naissant et passionné, celui qui permet de soulever des montagnes.
Un vent de révolution souffle avec une ardeur remarquable dans ce roman qui gagne en intensité au fil des pages. C’est un texte qui prend aux tripes, qui empoigne le coeur, où chaque mot transpire la sensibilité et où les dialogues font l’effet de coups de poing dans le ventre. Un livre sur l’espoir, sur la place que chacun occupe dans la société, et qui donne envie de changer le monde !
La langue des bêtes, Stéphane Servant
Petite est une enfant sauvage qui vit au fin fond de la forêt avec sa drôle de famille, composée d’ancien•ne•s artistes de cirque. Elle grandit dans un cocon protecteur, entourée de gens et de légendes qui la protègent. Un jour, des hommes cherchent à déloger les saltimbanques et demandent à ce que Petite soit scolarisée. C’est le début de la découverte des autres pour l’enfant, de ceux de la ville, dans tout ce qu’ils ont de troublant, de cruel, mais aussi d’enrichissant.
Si vous aimez les romans qui vous plongent dans une ambiance entre fantasme et réalité au point de finir par avoir du mal à discerner le vrai du faux, le réel de la mythologie, ce livre est fait pour vous. On suit avec fascination les destins de personnages hors normes qui s’emmêlent et se démêlent, qui avancent dans la vie à un rythme discordant du nôtre, dans une symbiose avec la nature et les éléments. Un roman qui prend l’allure d’un superbe hymne au pouvoir des mots, aux livres et à l’imaginaire.
Miniaturiste, Jessie Burton
1686. Nella Oortman a dix-huit ans quand elle rejoint son époux, d’âge mûr, à Amsterdam. L’accueil de sa nouvelle famille est glacial, et le nouveau mari absent. Nella rencontre quelques difficultés à affirmer son autorité de maîtresse de maison et à se sentir crédible. Le jour où son mari lui offre une maison de poupée à l’effigie de son propre logis, c’est l’humiliation. Elle entreprend néanmoins de l’animer en faisant appel à un miniaturiste. Mais le mystérieux artisan lui fait parvenir d’autres objets qu’elle ne lui a pas demandés, des miniatures qui lèvent le voile sur les secrets de la maison qu’elle occupe…
Ce roman aux apparences de chronique sociale de la vie hollandaise au XVIIème siècle offre un texte résolument romanesque qui ne manque pas de suspense, de faux-semblants et de révélations. En même temps que l’on avance dans le récit et que l’on ressent la nécessité absolue de connaître la suite des événements, on peut apprécier l’évolution de Nella, de jeune fille naïve et soumise à femme forte et moderne, maîtresse de son destin.
Le liseur du 6h27, Jean-Paul Didierlaurent
Guylain Vignolles a pris l’habitude de lire aux passagers du RER de 6h27 des pages rescapées des livres qu’il pilonne dans le cadre de son travail. On suit son quotidien, entre ses journées peu réjouissantes à l’usine et les moments passés avec les gens qui l’entourent, tous plus étonnants les uns que les autres. Puis un jour, il découvre une petite clé USB rouge qui va bouleverser sa vie.
Dans ce roman, c’est une farandole de situations insolites et de personnages atypiques qui rythment l’histoire pour en faire un récit original, heureux, qui fait un bien fou. Entre humour piquant et tendresse loufoque, le roman se dévore d’une traite et on ressent une pointe de tristesse en quittant les personnages, devenus tellement familiers.
Et vous, dites-moi tout : quelles sont vos dernières bonnes lectures ?
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Les Commentaires
Sinon, un de mes livres préférés restent Sur la route de Jack Kerouac, qui est un vrai chef d'oeuvre pour moi. Même si le lire quand je ne fais que travailler me déprime un peu.
Bichouuu !