La Revanche d’une Blonde fête ses vingt ans, et à cette occasion, quelques révélations sur la cultissime comédie avec Reese Witherspoon ont émergé cette semaine.
Dans La Revanche d’une Blonde, Elle Woods, l’héroïne, est l’archétype de la riche blonde écervelée et veut récupérer Warner, l’homme qui l’a salement lourdé avant de partir pour Harvard. Pour rappel, ce malotru la largue parce que pour devenir sénateur, il doit trouver une « Jackie » — en référence à Jackie Onassis, la femme de John F. Kennedy — et non une « Marilyn ». Comprendre ici, une femme sérieuse, intelligente, pas une poupée superficielle.
Elle Woods entre donc à Harvard pour récupérer son gars. Mais évidemment, une fois dans la prestigieuse école de droit, rien ne va se passer comme on l’attend ! Elle persévère dans ses études tout en restant fidèle à elle-même pour en ressortir diplômée, et surtout sans son tocard d’ex.
Aujourd’hui, La Revanche d’une Blonde est considéré à bien des égards comme un film joyeusement féministe, qui met en scène une héroïne bien décidée à faire ses preuves dans un monde où tout le monde veut lui mettre des bâtons dans les roues, sous prétexte qu’elle n’est pas dans les codes.
Deux fins qu’on aurait adoré voir
On apprend aujourd’hui que plusieurs fins ont été envisagées pour La Revanche d’une Blonde. Selon Jessica Cauffiel, l’une des actrices du film :
« La première fin envisagée montrait Elle et Vivian [sa rivale au début du film, la nouvelle petite amie de Warner, jouée par Selma Blair] à Hawaii sur des chaises de plage, en train de boire des margaritas en se tenant la main. L’insinuation était soit qu’elles étaient meilleures amies, soit qu’elles étaient ensemble. »
(Alors personnellement je signe TOUT DE SUITE pour cette fin.)
« La deuxième ou troisième fin était un numéro de comédie musicale sur les marches du tribunal : Elle sort, puis le juge, le jury, et tout le monde se met à chanter et à danser. J’ai attendu que quelqu’un en parle enfin pendant vingt ans. »
(OK, cette fin-là aussi me va.)
Et vous, qu’auriez-vous préférer pour Elle Woods ?
À lire aussi : Trente ans après sa sortie, j’ai enfin vu le film culte et féministe « Thelma et Louise », et il n’a pas pris une ride
Écoutez l’Apéro des Daronnes, l’émission de Madmoizelle qui veut faire tomber les tabous autour de la parentalité.
Les Commentaires
(presque) rien ne résiste à la gentillesse et à la bienveillance de Elle
J'aime beaucoup ce film.
J'aime cette façon de raconter une histoire d'émancipation et d'affirmation de soi en cochant tous les clichés du genre, la "cruche-très-blonde ultra féminine habillée en rose-paillette" qui veut récupérer son petite-copain, tout en les dépassant.
Car Elle est d'une intelligence redoutable, mais elle ne s'en sert pas pour écraser les autres, bien au contraire.
c'est léger, pétillant, féministe, et ça me laisse le cœur tout rempli de paillette ♥