Un pied de nez à la parole des victimes ? Mardi 14 mai, le réalisateur Roman Polanski a été relaxé par le Tribunal de Paris à l’issue du procès pour diffamation qui l’opposait à l’actrice britannique Charlotte Lewis. Cette dernière avait initié une action en justice car le réalisateur franco-polonais l’avait traitée de menteuse après que celle-ci l’avait accusé de l’avoir violée.
Un procès sur la qualité diffamatoire et non les faits présumés de viol
Comme le rappelle l’AFP, les juges n’étaient pas chargés de déterminer si Roman Polanski, 90 ans, avait bien violé Charlotte Lewis ou non. Ils devaient uniquement statuer sur les propos tenus par le réalisateur dans un entretien publié par Paris Match en décembre 2019, afin de déterminer s’il avait fait un usage abusif de sa liberté d’expression.
Ce dernier y avait qualifié d’« odieux mensonge » les accusations de la comédienne, formulées en 2010 lors d’une conférence de presse au Festival de Cannes. Charlotte Lewis avait affirmé avoir été violée par le réalisateur lors d’un casting organisé chez Roman Polanski, à Paris en 1983, alors qu’elle encore adolescente.
L’actrice, qui reproche à Roman Polanski d’avoir mené une « campagne de dénigrement » à son encontre qui a failli « détruire sa vie », a annoncé faire appel.
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