Je passe une soirée agréable. Je vois mon téléphone s’allumer, je ne me jette pas dessus, je discute. Je jette un coup d’oeil dessus, plusieurs minutes plus tard.
Robin Williams est mort. Robin Williams se serait suicidé.
Attendez. C’est une blague, non ? C’est un fake. C’est comme les fausses rumeurs de mort de Jean Dujardin. Ça ne prend pas !
Les liens s’accumulent, les confirmations aussi. C’est trop gros pour un coup monté. Trop international pour un piège à l’attention de la presse francophone.
Robin Williams est mort.
Le Marin County Sheriff’s Department
déclare :
Le 11 août 2014, à environ midi moins cinq, les communications du Marin County ont reçu un coup de téléphone à la police disant qu’un homme adulte avait été localisé, inconscient, ne respirant pas, dans sa résidence de Tiburon, Californie. Le bureau du shérif, ainsi que les pompiers de Tiburon et le Southern Marin Fire Protection District ont été envoyés sur les lieux et sont arrivés, avec des urgentistes, à midi. L’individu masculin, dont le décès a été confirmé à midi deux, a été identifié comme Robin McLaurin Williams, un résident de Tiburon, Californie, âgé de 63 ans.
Une enquête concernant la cause et les circonstances de la mort est actuellement en cours, menée par les Investigations and Coroner Divisions du bureau du shérif. Des informations préliminaires, développés pendant l’enquête, indiquent que M. Williams a été vu vivant pour la dernière fois à son domicile, là où il vit en compagnie de sa femme, à environ 10h du matin le 10 août 2014. M. Williams a été localisé dans la matinée, peu avant l’appel à la police dirigé vers les Marin County Communications. Le Sheriff’s Office Coroner Division suspecte actuellement que sa mort est un suicide par asphyxie, mais l’enquête doit être complétée avant que les choses ne soient confirmées. Une enquête est prévue pour le 12 août 2014, comprenant une analyse toxicologique.
Comme le relatait, avec beaucoup d’espoir, Metro à la mi-juillet, Robin Williams luttait contre son addiction à l’alcool et venait d’entrer en cure de désintoxication.
Robin Williams a bercé mon enfance, mon adolescence, et probablement la vôtre aussi. Il était ce tonton sympa qui fait des clins d’oeil quand les adultes sérieux ne regardent pas, cet adulte en lequel on peut avoir confiance, ce petit grain de magie dans un quotidien trop gris.
Demain, nous en saurons davantage. Mais en attendant, adieu, Robin Williams. Et surtout… merci. Je ne pense pas me tromper en disant que vous êtes en deuil, tout autant que moi.
Les Commentaires
Oui, c'est tout à fait ça !