J’ai récemment eu l’impression que Robert Downey Jr. faisait l’unanimité auprès du public (un petit message passé sur le Facebook de madmoiZelle m’a confirmé que la fanbase de Robert était assez solide dans le coin également). Charismatique, drôle, excellent acteur, plutôt beau gosse (pour ne pas dire carrément sexy, il maîtrise à merveille le look du grand brun mal rasé), il existe au final peu de raisons de ne pas se laisser charmer par le personnage. Sa carrière est au top aujourd’hui mais ça n’a pas toujours été facile, Robert revient de loin et fait partie de ceux qui ont réussi à se relever après des années de batailles acharnées contre leurs démons.
Et pour celles qui n’ont pas encore succombé, voici cinq raisons de craquer pour Robert Downey Jr.
Un acteur sans limites
Il semblerait que Robert Downey Jr. sache tout faire. Ben Stiller lui-même le dit : « Oui, Downey est Iron Man, mais c’est surtout Actor Man ». Qu’il joue dans un petit film indépendant ou dans un blockbuster, Robert excelle dans les rôles qu’on lui confie. Son interprétation de Charlie Chaplin dans le film Chaplin sorti en 1992 lui a valu une nomination aux Oscars, ce qui fut également le cas pour son rôle dans Tonnerre sous les Tropiques. Peu d’acteurs sont capables de tourner dans une comédie chaperonnée par Ben Stiller et s’en sortir avec une nomination aux Oscars. Si il n’a pas remporté la statuette, c’est parce qu’en face de lui se trouvait, en pensée, Heath Ledger pour son interprétation du Joker dans The Dark Knight. De plus, quel que soit votre genre cinématographique préféré, il y a toujours un film de Robert Downey Jr. pour aller avec. Ayant décroché son premier rôle à cinq ans dans un film de son père, il possède aujourd’hui une filmographie longue comme le bras, de quoi vous offrir votre dose quotidienne de Robert pendant un bout de temps.
Ses mauvais jours sont derrière lui
Robert Downey Jr. a eu de gros gros problèmes avec la drogue et ce n’est un secret pour personne. Entre 1996 et 2003 il a multiplié les arrestations et les passages en cure de désintox, rechutant à chaque fois. Ses excès lui avaient déjà coûté cher en 1991 puisqu’ils furent la cause de sa séparation d’avec Sarah Jessica Parker (Iron Man et Carrie Bradshaw pourtant ça passerait nickel aujourd’hui). En 1999, il tenta d’expliquer à un juge ce qui le poussait à rechuter en utilisant la formule suivante « c’est comme si j’avais un flingue chargé dans la bouche, avec mon doigt sur la gâchette, et que j’aimais le goût du métal ». C’est ce même jour qu’il a déclaré avoir été accro à la drogue depuis l’âge de huit ans. Si on considère qu’il s’en est définitivement sorti au milieu des années 2000, ça fait beaucoup pour une seule vie. Mais il est aujourd’hui en pleine forme, la drogue et la prison ne l’ont pas empêché de revenir au top, et nous on va pas s’en plaindre.
Souvenez-vous de Larry Paul (Ally McBeal)
Larry Paul était le personnage le plus stylé de toute la série (en dehors des personnages principaux, ça va de soi). De tous les mecs qu’Ally a pu se taper, Larry était le seul qui lui correspondait vraiment. Tout le monde savait pertinemment que c’était son âme sœur et que jamais elle ne trouverait mieux que lui. Attentionné, patient, romantique, il était capable de mettre le nez d’Ally en plein dans ses névroses et de s’en moquer gentiment, avec amour et tendresse, le rêve quoi. Mais après deux ans d’une relation en dents de scie, qui a fait rêver toutes les femmes de ce monde, Ally a décidé de larguer Larry après l’avoir surpris en train de déjeuner avec son ex-femme. Il a donc décidé de retourner vivre à Detroit pour s’occuper de son fils, laissant un bonhomme de neige dans le frigo d’Ally avec un post-it disant « je reviendrai » (MYTHO ! TU NOUS AS TOUTES TRAHIES !!!). La vraie raison ? Les problèmes de drogue de Robert Downey Jr l’ont envoyé en prison et il s’est fait dégager de la série. A l’origine, Ally était censée épouser Larry à la fin de la saison 4, ça fait mal hein ? Allez, on remue un peu le couteau dans la plaie (j’ai failli repleurer en revoyant cette vidéo) :
Le meilleur Tony Stark qui soit
Robert Downey Jr. est Tony Stark. On aura beau retourner tout Hollywood, chercher dans le monde entier pour trouver quelqu’un de plus adapté au rôle, on ne le trouvera pas. Il incarne ce rôle à la perfection et j’espère de tout mon cœur qu’il restera rattaché à tous les projets en cours concernant Iron Man (Iron Man 3, Iron Man 4 et The Avengers) et qu’on ne le remplacera jamais. Jon Favreau, réalisateur des films Iron Man, a très justement déclaré que Robert Downey Jr. était à Iron Man ce que Johnny Depp a été à la trilogie Pirates des Caraïbes, un acteur principal capable à la fois de relever le niveau du film et d’attirer l’attention du public. Robert Downey Jr. excelle dans les rôles de mecs arrogants, sarcastiques et provocateurs qu’on ne peut s’empêcher d’aimer et avec Tony Stark on sent qu’il s’amuse comme un fou. Il est à l’aise dans le costume d’Iron Man, et lui donne vie comme ça a rarement été fait dans une adaptation de comics (Wolverine est un autre bon exemple). Même ceux qui ne sont pas spécialement fans de films de super-héros sont tombés amoureux de Tony Stark, mais c’est parce que c’est vraiment très dur d’y résister.
Un vrai DILF
Robert Downey Jr. est un DILF (= Dad I’d Like to F***). C’est le Richard Gere des années 2000, une version plus clownesque de George Clooney, et plus virile que Hugh Grant. Ce n’est pas un « vieux beau » parce qu’il est trop jeune pour ça mais aussi parce qu’il n’est pas spécialement beau. Ce n’est pas un canon de beauté mais il a ce truc qui fait qu’on ne peut s’empêcher de succomber. Et puis ce petit côté bad boy en rédemption, c’est un grand classique mais ça marche à tous les coups, qu’on se l’avoue ou non. Le grand brun mal rasé et ébouriffé, j’en connais pas beaucoup que ça ne fasse pas rêver. Surtout dans ses rôles moins flatteurs, comme dans Kiss Kiss Bang Bang : maladroit, malchanceux, raté, malhonnête, il reste malgré tout très touchant et tellement drôle qu’on a juste envie de le demander en mariage. Le duo qu’il forme avec Val Kilmer (alias Gay Perry) est absolument à voir. On va finir sur une citation de Gay Perry pour bien faire : « T’as pas dû capter hein, c’est pas le gentil flic et le méchant flic, c’est le pédé et le New-Yorkais. T’es très mal barré ! »
Alors bien sûr, Robert a des points faibles, il est prétendument pro-Bush et très proche de Mel Gibson, pas les meilleures fréquentations qui soient, mais il faut savoir séparer l’artiste de l’être humain, et de ce côté-là on n’a pas grand-chose à lui reprocher. On ne connaîtra Robert Downey Jr. qu’en tant qu’artiste (sauf s’il vient sonner chez moi demain, là on en reparlera), alors autant se concentrer là-dessus. C’est un excellent acteur qui joue dans toute une flopée de très bons films et qui ne déçoit jamais, et de nos jours ça se fait rare. Espérons qu’il reste dans le coin encore longtemps.
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