— Dans la catégorie sex-symbol de la famille POP, je demande Robbie… — Tiens, Bonne-Mamie, mais file-moi Dalida !
Robbie Williams est né le 13 février 1974 à Stoke-on-Trent, une bourgade bien connue pour ses poteries, à une époque où le petit Slash des futurs Guns & Roses y habitait lui aussi.
Take That, le boys band venu d’Albion
Mais Robbie ne deviendra pas maître-potier ; il choisit plutôt de suivre l’exemple du chevelu et de faire carrière dans la miousik. La pop, pour être précise. À 16 ans, donc, il rejoint un boys band formé de quatre autres blancs-becs (Gary Barlow, Mark Owen, Howard Donald et Jason Orange) : TAKE THAT, ou « Prends ça ! », en français.
Leur manager peut crier jackpot ! Parce que les boys sont adoptés par toutes les girls du monde entier ou presque. Chorégraphies à gogo, déguisements de pompiers, chemises ouvertes sur torses glabres : tout y était pour plaire à nos grandes sœurs jadis pré-pubères.
Mais bon, voilà, Robbie est un rebelle, ce qui ternit un peu l’image du groupe, toléré jusqu’alors par les géniteurs sous un certain seuil de décibels. En 1995, on lui demande gentiment d’aller se faire voir ailleurs. Le groupe n’y survivra pas. Gloups. Il y a des choix qui se payent cher, les petits gars.
Mais pas de panique pour les fans : les Take That resurgiront de leurs cendres en 2006 et verront même la réintégration de Robbie en 2010. Tout est bien qui finit bien.
Robbie Williams et sa carrière solo
Robbie, au beau milieu des nineties, est un vrai bad boy : il boit beaucoup d’alcool, il se drogue, il fréquente les frères Gallagher. Il grossit pas mal. Il se lave de moins en moins.
Mais il prend quand même une sage décision assez vite : la rehab (oui, oui, oui). Une fois remis sur pieds,
il entame sa carrière en solo. Deux singles en 1996 et 1997 qui ne se classent pas mal du tout : une reprise de Freedom de cette autre icône pop qu’est George Michael, et Old Before I Die (NB : il a 23 ans).
Mais surtout, il sort un premier album en 1997, Life thru a Lens, qui contient cette perle POP des années 90 qu’est la chanson Angels. Qui, soit dit en passant est quand même restée pendant des années la chanson la plus demandée lors des mariages et des enterrements en Angleterre (maintenant c’est la cinquième, mais respect, quand même).
Suivront les albums :
- I’ve been expecting you
- Sing when you’re winning
- Swing when you’re winning (le moins pop, en fait, parce qu’il est constitué d’une série de reprises de classiques du jazz)
- Escapology (avec le very sensuel Feel et son clip avec Daryl Hannah, la sirène de Splash)
- Greatest Hits
- Intensive Care
- Rudebox
- Reality Killed the Video Star (réalisé avec Trevor Horn, celui de la chanson Video Killed the Radio Star)
- Take the Crown (en 2012)
Robbie Williams est pop parce que…
- D’abord, parce qu’il a fait partie d’un boys band. Quand même. Oh.
- Parce que ses disputes avec les frères Gallagher étaient vraiment trash et préfiguraient les pires programmes de télé-réalité des années 2010. Liam a par exemple traité Robbie de « gros chanteur de karaoké ». D’ailleurs, Liam avait et a toujours cette fâcheuse tendance à s’en prendre au poids de Robbie : « gros danseur », « gros idiot », etc. Et ça, soit dit en passant, c’est pas cool : c’est un peu comme si on se moquait de son mono-sourcil.
Voilà, faites-vous un câlin.
- Parce que Robbie avait l’habitude de rouler des pelles à des fans pendant ses concerts, bravant courageusement herpès, hépatite B et autres joyeusetés.
- Parce que Robbie aime bien se mettre tout nu. Tout simplement.
- Parce qu’il fumait 60 cigarettes par jour, mais qu’il a arrêté pour sa copine Ayda Field, devenue son épouse. C’est mignon.
- Parce qu’il est passionné par les OVNI et qu’il aurait acheté un jet ski et une île, afin de les observer mieux (???).
- Parce que, comme Boy George, il a eu une révélation mystique et s’est converti au christianisme. Ce qui me conforte d’autant plus dans ma conviction que Jésus est pop.
- Mais aussi parce que avant de prier le petit Jésus, son cheminement spirituel est passé par le Tennessee et qu’il s’est carrément fait tatouer la phrase « Elvis, grant me serenity » (« Elvis, donne-moi la sérénité »).
- Parce que, à propos de tatouages, il s’est fait tatouer en haut du torse une phrase dans un français quelque peu douteux. « Chacun à son goût », à la place, probablement de « Chacun ses goûts ».
Tout ceci et tout le reste, foi de Docteur Love, lui ont bien valu son statut d’icône pop, et je dirais même plus : d’icône SEXY pop (la nudité, les tatouages, les pelles, tout ça, tout ça).
Vous aimez nos articles ? Vous adorerez nos newsletters ! Abonnez-vous gratuitement sur cette page.
Les Commentaires