Il y a des jeux vidéo qui laissent une empreinte indélébile dans votre cœur. Que vous rangez délicatement dans votre étagère une fois fini, la larme au coin de l’œil (sauf si c’est un jeu en dématérialisé, dans ce cas, la poésie est morte).
Depuis Abzû, qui date quand même d’août dernier, je cherchais un jeu vidéo qui provoquerait cette sensation. Certes, Zelda : Breath of the Wild a été une vraie claque, et Horizon Zero Dawn a réveillé la guerrière qui est en moi. Mais RiME a su faire revenir cette émotion et cet émerveillement qui me manquaient.
Enfilez vos sandales, retirez votre manteau, on part à l’aventure sur une île baignée de soleil !
RiME, un jeu vidéo prometteur
J’ai tout de suite été emballée par ce jeu. Annoncé depuis trois longues années, il a connu le sort de nombreux jeux indépendants : une longue, très longue période de gestation. Je suis pas du genre patiente (j’avais jeté l’éponge pour The Last Guardian), mais pour le coup je n’ai cessé de suivre son évolution.
Pourquoi ? Pour ses graphismes époustouflants, tout simplement. Des couleurs lumineuses, un personnage tout mignon et étrangement habillé, un adorable petit renard roux… L’ambiance elle-même m’intéressait. Voilà, c’était beau et intriguant, ça captait mon attention.
Et puis j’ai testé le jeu et il ne m’a pas déçue le moins du monde.
Plongée dans le monde fascinant de RiME
On incarne un petit garçon échoué sur une plage. À première vue, il n’a aucun souvenir. Il ne peut même pas parler. En même temps il n’y aurait personne pour l’écouter vu que l’île est visiblement désertée par les humains.
Nos déplacements sont totalement libres, pour autant des petits indices nous indiquent qu’il faut s’avancer au centre de l’île afin d’activer des mécanismes et ouvrir des portes.
Cette grosse boule n’a pas l’air comme ça, mais elle ouvre des portes.
Et en fait, tout le jeu va se dérouler comme ça : les instructions sont rares, discrètes, et encouragent le joueur ou la joueuse à tout deviner elle-même.
RiME, un jeu accessible à tous
C’est l’un des gros points forts de RiME : il est hyper facile à prendre en main. Il ne fait pas appel à nos skills, nos compétences de gamers, mais à notre logique.
Déplacer un objet à un endroit précis va permettre d’actionner un mécanisme qui ouvrira une porte. Saisir un fruit particulier va attirer un animal qui nous libérera l’accès à une statue. Devant RiME, mes méninges turbinent à plein régime.
Ce qui est chouette avec ce type de jeu, c’est qu’on peut du coup y jouer à plusieurs : si l’un•e tient la manette, les autres peuvent réfléchir à haute voix, donner des suggestions.
Si le jeu semble assez court au départ (l’île a l’air toute petite), il est en fait plutôt long et devient très ardu.
Même sous l’eau, il y a plein de trucs à voir.
RiME et sa poésie discrète
Pour autant, on ne fait pas que se creuser la tête. On découvre une véritable histoire, sur le passé de l’île mais aussi sur celui de notre personnage. Au fil du jeu, on va pouvoir rassembler des souvenirs qui nous permettront d’en apprendre plus. Et des hiéroglyphes ainsi que des vestiges de civilisations seront autant d’indices sur ceux et celles qui vivaient là.
Plus qu’Abzû, Journey ou encore Zelda : the Wind Waker, RiME m’a fait penser au Château dans le ciel du studio Ghibli. On retrouve une ambiance poétique, une bande son magnifique et des robots enfouis sous une montagne de verdure.
Non seulement le jeu est facile à prendre en main, mais il est en plus simple d’accès puisqu’il sera disponible dès le 26 mai sur Xbox One, PS4 et PC. Et cet été, il sera aussi sur Nintendo Switch !
Le prix s’élève à 35 euros sur consoles et 25 euros sur PC, un tarif plutôt raisonnable vu que sa durée de vie est assez longue. Je ne vous ai montré que des screenshots du début du jeu pour éviter le spoil, mais les ambiances sont vraiment diversifiées.
Curieux•se ? Rendez-vous sur le site officiel du jeu : si vous résolvez l’énigme cachée sur la plateforme, vous pourrez télécharger gratuitement une musique de RiME !
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Écoutez Laisse-moi kiffer, le podcast de recommandations culturelles de Madmoizelle.
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