Vous le savez si vous êtes du genre attentif : chaque mois, madmoiZelle vous propose une box renfermant plein de surprises personnalisées par la rédac, autour d’un thème qui nous a enthousiasmées.
Et pour janvier 2018, la box madmoiZelle s’adresse aux Kids des 90’s, c’est-à-dire moi, probablement toi, et une bonne partie de mes collègues !
En réfléchissant à ce qu’on pourrait mettre comme merveilles dans cette box, je suis tombée dans un vortex de souvenirs et je me suis rendue compte de deux choses :
- Clairement, c’était pas mieux avant
- Ma vie d’adulte ferait carrément rêver la gosse que j’étais
Voici les petits éléments de mon quotidien tellement chouettes que je n’osais les imaginer quand j’avais 10 piges, en 2001.
Internet où je veux, quand je veux, autant que je veux
Ah bah bien sûr, c’est LA grosse différence entre mon enfance et ma vie d’adulte.
Je suis passée de 50h d’Internet par mois, sur un ordi fixe trônant au milieu du salon, avec un modem crachotant, à un smartphone connecté en permanence.
Alo ui cer Internet
Je me répète parce que je sens que les plus jeunes d’entre vous n’ont pas tout à fait pigé : 50. Heures. D’Internet. Par mois. Pour toute la famille, oui.
C’est-à-dire qu’en un mois, à 5, on devait se partager moins de 3 jours de connexion. Sinon, c’était un hors-forfait de bâtard et ma mère nous défonçait.
À lire aussi : 16 comportements que les gosses des années 2000 ne connaîtront jamais
Alors certes, à l’époque y avait un peu moins de trucs à faire sur le Web, surtout pour une enfant, mais entre les dollmakers, les jeux pétés en flash et Club Penguin, c’était quand même un crève-cœur de lâcher l’ordi.
Console-toi, petite Mymy : viendra un temps où tu auras de la 4G à ne plus savoir qu’en faire, la fibre au bureau et même le Wi-Fi dans tes voyages en bus. C’est pas beau, ça ?
À lire aussi : Pourquoi c’est important d’envoyer de l’amour sur Internet
Autant de nouilles instantanées que je peux en manger
Vous moquez pas putain.
Tous les gosses se disent « Trop hâte d’être adulte pour pouvoir manger des bonbons tout le temps », sauf que moi j’ai jamais été très #TeamSucré, donc mon péché mignon, c’était… les nouilles instantanées.
Maintenant c’est mon repas de la dèche au bureau, mais quand j’étais gosse, c’était ce truc exotique, futuriste, prêt en un clin d’œil, que mangeaient mes héros d’anime favoris.
(J’ai pigé plus tard qu’Onizuka n’avait pas un mode de vie très sain.)
Mes parents ne nous achetaient que très rarement des nouilles instantanées, et je rêvais de quitter la maison pour pouvoir en manger aussi souvent que je le voulais, sans avoir à partager le paquet avec ma sœur.
Je suis même pas deg quand je mange des ramen lyophilisées à 26 ans : quelque part en moi, une petite fille saute toujours de joie.
Et j’ai carrément mis sur ma bucket list le Cup Noodles Museum, où tu peux FABRIQUER TON PROPRE POT DE NOUILLES avec ce que tu veux dedans et ton nom sur l’étiquette.
Bientôt sur la chaîne YouTube de madmoiZelle J’ESPÈRE.
Les liseuses électroniques, retournement de situation de ma vie
Je sais pas si vous vous souvenez, mais je suis moitié marocaine, moitié française. Ce qui veut dire que chaque été, on prenait la bagnole pour un long voyage au bled : 36h de route, une balade quoi…
Et rappelez-vous, en 2001 il n’y avait pas d’ordinateur portable, de tablette, de liseuse, de smartphone. Y avait la GameBoy à piles, le Discman à piles, et des LIVRES EN PAPIER.
Chaque année, il me fallait donc soigneusement sélectionner des livres à la médiathèque, dans l’espoir qu’ils soient bons, et surtout que j’en aie assez pour durer un mois. Défi quasi impossible vu la vitesse à laquelle je lis.
C’est comme ça que j’ai fini par apprendre par cœur Les Animaux Fantastiques bien avant que Newt Scamander ne fasse la moue sur grand écran !
J’ai beau avoir toujours une étagère pleine de bouquins chez moi, je ne peux que bénir mon Kindle qui m’évite de me ruiner le dos et de prévoir une valise « spéciale livres » à chaque fois que je pars plus de deux jours.
À lire aussi : Avantages & inconvénients de la lecture sur liseuse (ou tablette)
Maintenant j’ai deux bibliothèques : une dans mon appart, et l’autre dans ma poche !
Le jour où mes loisirs sont devenus cool
J’étais une enfant un peu bizarre. Dévoreuse de bouquins, affamée de connaissances, maladivement timide, un peu hautaine (mon côté Hermione, comme on dit), passionnée de mondes imaginaires.
Je ne trouvais pas trop ma place, alors je me réfugiais dans les hautes herbes de Pokémon, sous la pluie de Final Fantasy IX, dans les cartes de Yu-Gi Oh ou à la pension Hinata de Love Hina.
PUTAIN LES SOUVENIRS
Je passais « beaucoup » de temps sur Internet (par rapport aux autres gosses, pas aux gens d’aujourd’hui, hein !), je n’aimais pas trop les trucs à la mode comme les Bratz ou la Star Ac, bref : j’étais un peu différente.
À 26 ans, j’ai sur ma veste un pin’s Ronflex qui ne m’attire que des compliments, je suis fan de Game of Thrones, la série la plus populaire du monde, et le dimanche, je regarde Fairy Tail avec mon mec sur Netflix.
Mes centres d’intérêt, qui rebutaient beaucoup de gens de mon âge, étaient en réalité partagés par énormément de personnes qui sont aujourd’hui adultes et ne cachent plus leurs passions.
Mes goûts sont devenus cool, et c’est génial ! Je ne me sens plus seule avec mes kifs, je peux échanger avec des milliers de fans à travers le monde.
Tu vois, Mymy-de-11-ans, pas la peine de te planquer dans les rayons de la Fnac pour lire des mangas, tu n’es pas seule.
J’espère que cet article vous a aidées à voir les points positifs dans notre beau monde moderne ! Et s’il vous a rendues nostalgiques, alors je ne vois qu’une solution…
Écoutez l’Apéro des Daronnes, l’émission de Madmoizelle qui veut faire tomber les tabous autour de la parentalité.
Les Commentaires