En partenariat avec le Nikon Film Festival (notre Manifeste).
Jennifer Lawrence et Kate Upton sont des victimes notoires de photos intimes volées et partagées à la vue de tous sur Internet.
Toutes les anonymes qui sont apparues sur l’abjecte groupe Facebook Babylon 2.0. en sont également des victimes.
Le revenge porn, une plaie pour les femmes qui le subissent
Le revenge porn ainsi que le fait de diffuser des photos qui n’avaient pas lieu d’être rendues publiques font l’objet d’un court métrage en lice pour la compétition du Nikon Film Festival, intitulé Je suis nue.
L’intrigue de ce film de deux minutes prend à la gorge. Le malaise se ressent du début à la fin et ce n’est pas un hasard.
Tu peux découvrir Je suis nue en cliquant sur l’image ci-dessous :
Pour visionner Je suis nue, clique ici.
Le revenge porn au cœur d’un court-métrage fort
La réalisatrice Alexandra Mignien, monteuse de formation, s’est lancée dans cette réalisation parce que la thématique lui tient à cœur :
« Le film parle d’un sujet qui me touche et qui est malheureusement trop d’actualité depuis quelques années. J’espère l’avoir bien traité. »
Alexandra parle du revenge porn et du cyber-harcèlement qui touchent principalement les femmes et tentent de porter atteinte à leur dignité, à leur intégrité.
Le court-métrage d’Alexandre fait partie de ces productions accessibles à tout le monde qui permettent de sensibiliser le plus de gens possible sur des notions méconnues.
Elle rejoint le travail qu’a effectué Delphine Dillhy avec son documentaire Sexe Sans Consentement par exemple.
Venir à bout de son syndrome de l’imposteur
La jeune réalisatrice et monteuse explique aussi la place des femmes dans son équipe qui a participé à la réalisation et à la production de son court-métrage :
« Sur les 8 postes les plus importants de l’équipe technique, 5 sont tenus par des femmes.
Ce n’était pas forcément volontaire mais j’en suis contente parce que je suis technicienne dans le cinéma depuis longtemps et je sais combien c’est compliqué en tant que femme de se faire respecter/engager. »
Enfin, Alexandra Mignien a non seulement opéré une réalisation engagée, elle a également vaincu ses propres insécurités.
Elle a osé présenter son film à un concours de court-métrages, et je sais à quel point cela peut être difficile.
Ce sont souvent les femmes qui sont atteintes du syndrome de l’imposteur. Alexandra explique :
« C’est mon premier court-métrage en tant que réalisatrice, je suis monteuse depuis presque 9 ans mais je ne m’étais jamais lancée dans la réalisation avant.
J’ai dû lutter très fort et très longtemps contre le syndrome de l’imposteur. Même si je l’ai pas encore complètement battu, je suis fière d’avoir fait ce premier pas. »
Même si elle repart sans récompenses à l’issue du Nikon Film Festival, Alexandra Mignien a déjà tout gagné !
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Les Commentaires
Par exemple un magasine "féminin" qui ne prendrait pas position pour le féminisme par ces articles ou autres serait de facto un magasine qui fait le jeu du patriarcat.