Récemment, un Ippudo a ouvert ses portes à Paris ! Avec Victoria, alias Amy l’OrchestreuZ, on aime bien tout ce qui est nourriture, galéjade et pétage de bide alors on été le tester pour voir ce que ça donnait.
Pour bien commencer, présentons le restau : Ippudo à la base c’est un restaurant fondé en 1985 au Japon par le chef Shigemi Kawahara, connu mondialement pour son savoir-faire. Petit à petit, c’est plus de 90 établissements dans le monde qui ont ouvert pour faire découvrir l’art du ramen !
ASV steuplait
Même avec l’aspect « chaîne », Ippudo reste très familial : on nous a expliqué que tel caissier était là lors de l’ouverture à Singapour, un autre vient des États-Unis, un troisième vient du Japon… toute l’équipe se connaît bien et ça se ressent ! Dès qu’un•e client•e entre, tout le personnel le salue : ça peut paraître un peu déroutant sur le coup mais c’est très sympa.
Moi par exemple j’ai fait mon sourire « gênémaiscontent » en disant « ehehe bonjour ehehehe », mais finalement c’était super chaleureux comme entrée, et agréable ! Et on retrouve la même générosité dans les plats servis.
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Après cette arrivée surprenante mais cool, on s’est installées et on a entamé la partie la plus difficile : choisir ce qu’on allait goûter… En entrée, on a pris des Hirata Buns : c’est du pain gua bao, cuit à la vapeur et très fondant, garni de poitrine de porc marinée agrémentée de salade, de sauce épicée et de mayonnaise japonaise.
Plus fondants qu’un bout de beurre sur une poêle chaude
On a continué avec des gyozas, chaudement recommandés. Je peux vous dire qu’on a pas regretté : c’était délicieux. Chaque bouchée semblait plus fondante que la première et les saveurs avaient l’air de danser la lambada dans ma bouche…
Les gyozas sont servis avec du yuzu-kosho, une pâte faite à partir de piment et de yuzu, un agrume japonais. C’est très spécial en bouche, mais surprenant… et j’aime bien la surprise !
Les gyozas me parlent mal
Pour les ramens, on pouvait également choisir la cuisson de nos nouilles : yawa, futsu, kata et bari kata. DEBROUILLEZ-VOUS AVEC ÇA MDR BYE. Non en vrai la cuisson yawa correspond au plus fondant, et bari kata au plus ferme.
Personnellement, j’ai opté pour kata (juste avant bari kata donc) car le bouillon chaud continue de cuire les nouilles pendant qu’on mange et que j’aime mes nouilles comme j’aime mes hommes fermes ! Tandis que Victoria a choisi la cuisson futsu, conseillée pour qui débute en ramen.
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Pour ce qui est du plat, Victoria a pris l’Akamaru, composé de soupe de tonkotsu (c’est du bouillon de porc), de nouilles faites maison, de porc en tranches, de champignons kikurage au sésame, de ciboule, de sauce umami et d’huile de koyu.
Hello beautiful
Quant à moi, j’ai choisi l’option épicée (ma vie), avec le Karaka composé de soupe de tonkotsu (c’est la base de tous les ramens, sauf du végétarien), de nouilles faites maison, de tranches de porc ET de porc haché aux épices japonaises, d’huile pimentée au sésame et de ciboule. L’HUILE DE SÉSAME LES GARS. Ça a été ma révélation.
Mon nouveau gars sûr de la bouffe
Ce qui nous a toutes les deux frappées, c’est le côté explosion de saveurs et de textures des plats. Tout a énormément de goût sans être trop gras comme on peut souvent le voir dans certains ramens parisiens. Attention cependant, là-bas, on vous encourage à oublier toutes bonnes manières et à « zuzuter » vos nouilles !
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C’est le terme utilisé pour dire qu’il faut aspirer ses nouilles rapidement et bruyamment pour non seulement éviter de vous brûler, mais aussi répartir les saveurs dans touuuute la bouche et correctement en profiter ! Surtout si vous y allez, ne soyez pas gêné•e•s : tout le monde le fait.
https://youtu.be/PMEe0aQQ2bE
L’autre truc qui nous a achevées : le fondant des tranches de porc. J’avais l’impression d’être Ponyo dans Ponyo sur la Falaise avec mon bol de ramen !
Ce qui change de certains restaurants de ramen classiques qu’on peut trouver à Paris, c’est qu’on peut choisir des toppings sur nos plats. Avec Victoria, on a toutes les deux choisi d’avoir un oeuf mollet en plus mais vous pouvez aussi avoir des champignons, une tranche de porc, des feuilles d’algue ou tout en même temps !
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Le seul hic, c’est qu’il faut bien compter 20€ pour un repas, ce qui n’est pas forcément à la portée de toutes les bourses (je pense à vous les potos prolo), mais c’est vraiment un prix bien investi si on considère la qualité du plat et des ingrédients ainsi que l’accueil !
Cool si vous avez notamment envie de fêter une occasion ou de tester un truc nouveau occasionnellement.
Attention si vous y allez à y être en avance : il y a une looongue queue à l’entrée et le restaurant ne prend pas de réservations !
Alors ça vous tente ? Si vous avez envie de davantage d’articles coups de coeur restaurants comme celui-ci n’hésitez pas à le dire dans les commentaires, ou d’endroits à me recommander (pas forcément à Paris) je pourrais ptet bien lancer une rubrique…
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