Le saviez-tu ? Mélanie Laurent ne garde pas un très bon souvenir de ses années-lycée. Et pourtant, à dix-sept ans, elle jouait déjà dans son deuxième film, qui était d’ailleurs présenté à Cannes.
Le harcèlement scolaire touche énormément de jeunes, filles ou garçons confondu•e•s. Ses effets néfastes se font toujours sentir bien des années plus tard, à en juger par les nombreux témoignages de nos lectrices, laissés dans les commentaires lorsque nous avions donné la parole aux anciennes « harceleuses ».
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Faire du harcèlement « un non-événement »
Respire, c’est « une ode à la faiblesse ». Avec ce film, Mélanie Laurent voulait donner aux victimes de harcèlement scolaire l’opportunité de prendre du recul sur leurs bourreaux. Tout en ayant conscience que s’il est facile de donner des conseils, les mettre en pratique est « ce qu’il y a de plus difficile
».
On espère que vous apprécierez cette interview autant qu’on a aimé la faire, et que vous serez touché•e•s par Respire comme nous l’avons été.
Respire sort le 12 novembre et on ne saurait que trop vous le recommander.
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Les Commentaires
Par contre : je trouve qu'on mélange un peu des sujets qui sont pourtant bien distincts. On parle du harcèlement scolaire dans la vidéo, parce que c'est un des sujets-phares du moment, que Madz aime évoquer. Cependant ici, le film en question ne traite pas essentiellement de ce problème, mais d'une relation amicale fusionnelle entre une perverse et une victime. Certes le harcèlement scolaire entre en jeu par la suite, et se montre bien présent dans plusieurs scènes du film, mais ce n'est pas le propos principal, selon mon ressenti. Ce que vit le personnage de Charlie avec celui de Sarah dépasse le cadre du scolaire, il s'étend sur sa vie intime chez ses parents, chez la famille chez qui elle part en vacances, etc... On n'est pas dans les moqueries et les violences au collège-lycée venant de personnes pour lesquelles on n'a aucune affection, ici c'est un tout autre cas et il me semble qu'il serait bon de ne pas tout jeter dans le même sac, car les relations et les conséquences en jeu ne sont pas exactement les mêmes. (Je peux en témoigner, pour avoir vécu également une amitié fusionnelle avec une fille qui aimait dominer, et, à côté de ça, un certain harcèlement moral de la part de personnes que je ne portais aucunement dans mon cœur mais qui restait dans le cadre scolaire.)