Live now
Live now
Masquer
Image d'erreur
Culture

Le Main Square Festival 2012 comme si vous y étiez !

Le Main Square Festival a clôturé hier sa 9ème édition sous un beau soleil. Flo a passé les trois jours sur le site de la Citadelle d’Arras et elle vous raconte tout !

[madgalerie id= »204″]

Dès vendredi, ça s’annonce rock pour le premier jour du festival ! Peu de spectateurs l’après-midi, tout le monde travaille, et c’est donc devant un public restreint que The Maccabees, The  Subways, Lolito et Greenshape entament leurs sets respectifs. Ça s’étoffe doucement, avec l’arrivée des Stuck in the Sound et de Simple Minds. Du côté de la grande scène, Garbage se fait attendre et reçoit un accueil (très) chaleureux ! Côté Green Room, c’est Brigitte et leur deux chèvres qui font balancer le public au rythme de leurs paroles assassines. Kasabian revient au Main Square Festival pour la deuxième fois de suite, avec un show beaucoup moins plan-plan que l’année dernière. Justice électrise la grande scène pendant que Metronomy déverse sa pop anglaise sur la Green Room.

Samedi, l’après-midi commence plutôt bien, le soleil est encore présent mais quelque chose (de gros nuages noirs) nous dit que ça ne va pas durer bien longtemps. Comme aux Solidays le week-end dernier, devant un public certes moins nombreux mais toujours avec la même énergie, les Skip The Use retournent la grande scène du Main Square. En jouant à domicile, les 5 Lillois assurent un show qui écrase complètement la décevante prestation de Kreayshawn

sur la Green Room au même moment… C’est alors que la pluie s’invite gentiment sur le festival sous la forme d’une averse terrible qui retarde et gâche un peu les prestations de Revolver, Miles Kane, Within Temptation et The Kooks. Le sol se transforme en boue, le public grelotte en enfilant des sacs poubelle en guise de K-way et l’eau a eu raison des écrans géants, descendus, qui enchaînent bug sur bug. À 19h40, quand Florence + The Machine entame sa première chanson, une jolie scène se produit : les nuages disparaissent d’un coup et les rayons du soleil viennent traverser la scène où la belle Florence Welch tournoie dans sa robe bleue. Le reste de la soirée se déroule au sec, au gros son d’Izia, Pearl Jam, Birdy Nam Nam et Zombie Kid. Au même moment, aux Eurockéennes, la tempête fait rage et des concerts sont annulés…

Dimanche marque le retour d’un soleil franc et réconfortant après la fraîche soirée de la veille ! Beat Assailant et Wiz Khalifa assurent la partie rap de la journée. Ce dernier déroule son show sous les hurlements de jeunes demoiselles en soutien-gorge, des WK écrits partout sur le corps… Pendant que Noah and The Whale et Ben Howard enchantent la Green Room, Incubus s’installe sur la grande scène. L’effervescence commence à se faire sentir dans le public : les deux plus gros concerts de la soirée arrivent bientôt. En effet, Shaka Ponk et Blink-182, à en juger par les t-shirts et goodies que portent les spectateurs depuis le début d’après-midi sont les deux groupes les plus attendus (par moi-même, notamment). Les Shaka envoient la sauce et laissent au bout d’une heure une ambiance digne d’accueillir les Californiens de Blink-182. Le trio ne s’encombre pas d’un décor ou d’autres fioritures : deux caisses de rangement où sont collés un Chewbacca et un Nyan Cat, 5 minutes d’avance sur l’horaire prévu et c’est parti pour un set mêlant anciens tubes et titres de leur dernier album Neighborhoods. Difficile pour moi de juger objectivement la prestation de Blink-182, étant une véritable fan du groupe depuis mes 16 ans : peut-être un poil fade, un service minimum mais qui reste diablement efficace. Et quand Mark se met à parler français (« Où est la bibliothèque ? » « Je vais à la plage »), vous me perdez complètement !

Pour conclure : une très bonne édition du Main Square Festival. Calquée sur l’organisation de l’année dernière, bien meilleure que pour la première édition sur la Citadelle d’Arras, le festival a cependant enregistré un peu moins d’entrées que l’an passé. Certains remettent en cause la présence de beaucoup de doublons (Kasabian, Shaka Ponk, Skip The Use, Pearl Jam…) par rapport à la dernière édition et l’absence de véritables têtes d’affiche (mais Blink-182 n’est pas une tête d’affiche ? ou suis-je devenue trop vieille ?). En tout cas, après avoir réalisé mon rêve de voir Linkin Park en live l’année dernière, le Main Square Festival vient de réaliser celui de voir Blink-182 en chair et en os !


Vous aimez nos articles ? Vous adorerez nos podcasts. Toutes nos séries, à écouter d’urgence ici.

Les Commentaires

13
Avatar de Alizuko
7 juillet 2012 à 02h07
Alizuko
Flo moi aussi je t'ai vu mais c'était pas au main square c'était à carrouf y'a qqes mois. En fait je t'ai vu tu m'a fixé, je t'ai fixé et voilà (le choc des titans en gros)
0
Voir les 13 commentaires

Plus de contenus Culture

[Image de une] Horizontale (26)
Vie quotidienne

Black Friday : le guide ultime pour trouver l’aspirateur laveur fait pour vous et enfin mettre le Swiffer au placard

Copie de [Image de une] Horizontale – 2024-11-15T163147.788
Livres

Samah Karaki : « C’est la culture sexiste qu’il faut questionner, pas la présence ou l’absence de l’empathie »

[Image de une] Horizontale (24)
Culture

3 raisons de découvrir Agatha, le nouveau thriller psychologique à lire de toute urgence

Copie de [Image de une] Horizontale – 2024-10-16T173042.478
Culture

Louise Chennevière (Pour Britney) : « La haine de la société pour ces femmes est immense. Cela m’a donné envie de la décortiquer. »

Copie de [Image de une] Horizontale – 2024-10-17T105447.652
Culture

Pourquoi on a adoré Culte, la série qui revient sur la création de Loft Story ?

4
© Charlotte Krebs
Féminisme

Mona Chollet : “Se sentir coupable ne mène vraiment à rien”

3
Copie de [Image de une] Horizontale – 2024-09-19T102928.481
Santé mentale

« Toutes ces musiques ont été écrites sous antidépresseurs » : Lisa Pariente raconte sa dépression

[Image de une] Horizontale (18)
Vie quotidienne

Ménage de rentrée : la serpillère 2.0 existe et avec elle, vous allez mettre le Swiffer au placard 

Geek Girl
Mode

Cette série Netflix à binge-watcher en une soirée est numéro 3 en France et dans le monde

3
Culture

« Si mon histoire peut déculpabiliser ne serait-ce qu’une seule femme, j’aurai gagné » dans Archéologie de l’intime, le tabou de l’accouchement raconté en BD

La pop culture s'écrit au féminin