Les libraires d’un Livre et une Tasse de Thé ont concocté une sélection sur mesure pour nos nos lecteur·ice·s.
L’indésir, Joséphine Tassy (éditions L’iconoclaste)
Il faisait partie des titres que l’on avait remarqués depuis un moment. Il est signé par Joséphine Tassy, une chercheuse en économie du développement d’origine marseillaise et martiniquaise. À 25 ans, elle signe ce premier roman, « un récit de mère inconnue, de mère ambivalente, de mère disparue. » Les libraires d’Un Livre et une Tasse de Thé nous racontent que dans L’indésir ;
La narratrice nous amène dans son voyage d’une journée au goût de lendemain de soirée à la rencontre de cette mère aux mille visages et aux différents protagonistes de son histoire. »
Cette quête d’identité signe aussi l’avènement « d’une autrice à suivre de près. »
La Mer de la tranquillité, Emily St. John Mandel (Rivage)
Les amateur·ice·s d’ambiances automnales teintées de fantastique n’auront aucun mal à se plonger dans cette histoire envoûtante de voyage dans le temps.
Tout commence en 2401, dans les bois de Caiette, au nord de l’île de Vancouver. Des passants racontent avoir entendu une berceuse jouée au violon, accompagnée d’un bruissement évoquant un engin volant qui décolle. Cet étrange phénomène questionne Zoey, une brillante physicienne. Le monde tel qu’il existe ne serait-il qu’une simulation ?
« Au fil de ces histoires croisées à travers le temps, les mots de la romancière découvrent les vérités intimes de l’existence.
La magie de ce livre réside dans la galerie des personnages, leurs sentiments et l’ambiance de ces univers qui se disloquent. »
Il n’en faut pas plus pour nous donner envie.
Un monde plus sale que moi, Capucine Delattre (La ville brûle)
Voilà un autre roman au centre de toutes les attentions. Un monde plus sale que moi est le « récit sincère d’une jeune fille de 17 ans au début du mouvement MeToo. »
Avec « un pragmatisme à glacer le sang et un cynisme tranchant », Capucine Delattre donne voix « à une génération de femmes qui tentent de trouver leur place en dehors des carcans de “bonne victime” ou de “femme amoureuse”. »
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La Réverdie, Louise Browaeys (La mer Salée)
Dans sa quête obsessionnelle pour libérer le vert des slogans publicitaires, Louise tombe amoureuse d’un homme. Elle attrape au vol les petites lumières du quotidien et passe au sécateur les âpretés d’une vie de femme. Des accords lancés sur nos corps vieillissants, le désir, le vivant, les séparations, l’amour persévérant. Une bouffée de verdure et de littérature pour habiter le monde avec audace.
« La Reverdie» est le troisième roman de Louise Browaeys récit d’une rare sensibilité littéraire. Une véritable quête qui interroge notre rapport au vivant et résonne avec l’époque, portée par une autrice charismatique.
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