Article initialement publié le 9 août 2018
S’il y a bien une période propice à la nostalgie, selon moi, c’est la fin du mois d’août. Alors que l’été est à son zénith, j’aime me replonger dans mes souvenirs de colonies de vacances, d’amours d’été, de découvertes.
Même au travail, avec la rédac’ nous ne cessons de ressasser les images et moments qui nous ont marquées, de toutes les premières fois à nos meilleures loses de vacances — et je te promets qu’il y en a un paquet !
L’ombre qui plane sur nos souvenirs
Mais une constante revient toujours, comme une ombre qui plane sur ces souvenirs et nous effraye, de cette même peur d’enfant que nous ressentions en imaginant ce qui se cachait sous notre lit à la tombée de la nuit.
Cette inquiétude, c’est celle qui vient clôturer deux mois de soleil et de plage, qui met fin aux aventures, aux veillées tard le soir à la bougie (enfin 22h, c’était tard quand j’avais 8 ans), aux grasses matinées jusqu’à pas d’heure.
Bref, la crainte et si peu aimée : « Rentrée ».
Brrr ! Rien que d’écrire son nom me donne des frissons ! (Enfin, j’en aurais s’il ne faisait pas chaud à s’en liquéfier sur place, mais c’est une autre histoire). J’exagère à peine, puisque ce mot est comme « Voldemort » : personne n’ose le prononcer tant qu’elle n’est pas bel et bien là…
Cependant, à bien y réfléchir, la rentrée ne cristallise pas que des mauvais souvenirs. D’ailleurs, elle a tout de même forgé mon expérience scolaire, et était un moment fort qui chaque année me montrait combien j’avais grandi, où j’en étais dans mon parcours, comment allait se profiler l’année à venir.
En y repensant, j’ai même des histoires sympas à son propos, des anecdotes mignonnes comme tout. Nous sommes nombreuses à avoir une pensée émue pour ces premiers pas à l’école !
J’ai donc eu envie de partager avec toi quelques unes de nos meilleures anecdotes, pour que tu puisses te souvenir des tiennes, et pour envoyer bouler le seum qui vient habituellement à l’évocation de la rentrée !
Nous avons un mois pour aborder septembre avec sérénité, pourquoi ne pas commencer maintenant ?
« J’avais hâte d’apprendre, et je le faisais savoir »
Mon anecdote se déroule en réalité avant ma toute première rentrée ! À l’époque, j’avais visité l’école dans laquelle j’étais censée être, en banlieue parisienne.
Cependant, avant que j’y entre, mes parents ont déménagé dans le sud, j’ai donc dû aller dans un autre établissement. J’avais vraiment très hâte d’aller à l’école, certainement par innocence ou naïveté — puisque je me suis empressée de sauter des classes pour la quitter au plus vite par la suite.
Bref, j’étais impatiente. Alors, une fois arrivée dans ma nouvelle ville, à chaque fois que je voyais une école je demandais à ma mère : « Et ça, c’est mon école ? ».
Moi, cherchant mon école.
C’est ma mère qui me l’a raconté, car à l’époque j’avais 2 ans et demi, et je ne m’en souviens plus. Mais elle en garde un souvenir ému, celui d’une petite fille curieuse et enthousiaste (et capable de poser 12 fois d’affilée la même question, visiblement).
Louise et son sens du style… personnel
Je me souviens combien il était important pour moi d’avoir une tenue qui me plaisait pour le jour de la rentrée. Je choisissais mes affaires la veille avec soin, et j’étais fière d’arborer mon nouveau cartable Chipie lorsque je traversais le portail de l’école.
Louise aussi avait un grand sens du style lorsqu’elle était petite, et c’était tout aussi important pour elle. Même si c’était un peu décalé. Beaucoup. Vraiment beaucoup. Bon, je ne juge pas et je te laisse constater :
« Pour ma toute première rentrée des classes en maternelle, j’ai voulu me démarquer et avoir un style sans pareil.
Du haut de mes 3 ans, j’ai décidé de me rendre à l’école avec une grosse cloche autour du cou.
Ne me demande pas pourquoi. Ma mère m’a dit que c’était la crise dès qu’il était question de me l’enlever du cou. C’était un peu mon grigri, mon porte-bonheur, mon collier anti-anxiété à moi.
J’ai donc passé la journée avec cette cloche qui carillonnait chaque fois que je marchais. Très pratique pour me faire repérer ! »
Je ne peux m’empêcher d’imaginer une mini-Louise sonnant comme le bétail en montagne, et si fière de sa cloche. Elle devait être tellement mignonne !
C’est ça le vrai style bébé.
Loin de moi l’idée de la juger, d’ailleurs, puisque la rentrée peut être vraiment angoissante, et je trouve ça super qu’elle ait trouvé une manière de
contrer l’anxiété et de rendre ce jour fun !
Alix a carrément fait sponsoriser son style par son école
En parlant de style, Alix, chargée de la box madmoiZelle, a de son côté trouvé le moyen de faire acheter son plus beau cartable par son école :
« C’était à peu près deux semaines après ma rentrée en CP.
J’avais mon joli cartable acheté pour l’occasion, plein de nouveaux vêtements, et j’étais toute excitée par ce début d’année.
Tête en l’air que je suis, j’avais oublié quelque chose d’important dans ma classe. D’ailleurs, je ne me souviens plus de ce que c’est, c’est dire comme c’était important. Paniquée, j’ai couru dans l’école afin d’aller chercher l’objet en question avant que celle-ci ne ferme.
Or le revêtement du sol du hall de l’établissement était en train d’être refait, et comme les élèves étaient censé·es être parti·es, les travaux n’étaient pas signalisés. J’ai donc couru puis glissé sur le sol tout collant et visqueux et je suis tombée en arrière sur le dos.
J’y ai gagné des séances de kiné, et bousillé mon cartable et mes vêtements à cause du produit utilisé.
Mais l’histoire se finit bien, puisque la responsabilité civile de l’établissement a pris en charge le rachat de mes affaires et ainsi j’ai eu un autre cartable encore plus beau ! »
OUI UN NOUVEAU CARTABLE !
En lisant ça, je me demande si je ne devrais pas courir dans la rédac’ jusqu’à me casser la gueule bien comme il faut. Peut être que comme ça, je pourrais négocier des Van’s Van Gogh ?
La rentrée anticipée de Manu
Rien de sert de courir, il faut partir à point, paraît-il. Sauf quand tu es mini-Manu, future rédac beauté déjà stylée : tu pars la veille, c’est plus sûr !
Sa rentrée la plus marquante a été celle de 5ème — et non, pas la 6ème comme beaucoup de monde. Elle s’est pointée joyeusement au collège avec son père, trop fière d’exhiber son nouveau sac à dos en toile Nike.
Mais bizarrement, elle ne reconnait personne… Le surveillant commence à faire l’appel pour les différentes classes et une fois qu’il a fini, il ne reste qu’elle : elle n’a pas été appelée.
Normal… elle était allée à la rentrée des 6ème.
Elle a donc dû revenir le lendemain. Sauf que…
« Je ne savais pas qu’on allait recevoir TOUS les livres ce jour-là et qu’ils ne rentraient pas dans mon sac en toile décoratif !
Je suis donc rentrée chez moi, cahin-caha, avec 7 livres sur les bras (littéralement).
J’ai appris 2 leçons importantes : bien lire les emplois du temps et prévoir un bon sac solide pour le jour de la rentrée ! »
Marie et son plus beau sourire de photo de classe
Avec la rentrée vient le sacro-saint rituel de la photo de classe. Quand j’étais petite, j’étais toujours en jogging sur celle-ci car elle tombait systématiquement le jour des cours de sport.
Marie, qui s’occupe des événements chez madmoiZelle, a immortalisé un sourire bien particulier lorsqu’elle était petite !
« Il parait que des images valent parfois mieux que mille mots, et en l’occurrence, ma photo de rentrée à l’école primaire ne fait pas mentir cette maxime !
Tu vois peut-être sur cette photo d’ « ancienne petite fille sage » une bonne dose de timidité et une terrible envie de disparaître. Et tu auras raison.
Mais ce qui avait disparu en réalité la veille de ma rentrée, c’était mes 2 dents de devant.
Alors quand le photographe m’a demandé de sourire, j’ai paniqué, livrant ma meilleure imitation de castor. »
Même en castor, je la trouve adorable !
Je me souviens d’ailleurs que ma petite sœur s’était improvisée coiffeuse et avait coupé sa frange seule une veille de photo de classe. Ma mère ne s’en était aperçue que lorsqu’elle avait reçu ladite photo, sur laquelle elle a pu voir un gros trou dans cette mèche !
Évidemment, je ne me lasse jamais de ressortir ces anecdotes.
Je pourrais encore te raconter la fois où Élise s’est retrouvée dans la classe d’un mec avec le même nom de famille, la même date de naissance, dont le père avait le même prénom que le sien et qui avait aussi une grande sœur.
Mais j’ai envie de te laisser terminer cet article en me racontant, toi, tes meilleures histoires ou tes loses de rentrée les plus mignonnes.
Le mieux, c’est que tu écrives ça dans les commentaires, car je suis sure que tu as tout plein de souvenirs à partager !
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