— Cet article a été rédigé dans le cadre d’un partenariat avec les éditions Milady. Conformément à notre manifeste, on y a écrit ce qu’on voulait.
Vous savez, il arrive parfois qu’à un moment dans votre vie, vous rencontriez une personne qui vous inspire, qui vous fait changer votre vision du monde un peu terne, qui vous fait ouvrir les yeux sur certaines choses.
Dans Avant toi de Jojo Moyes, l’auteure britannique qui a charmé le monde avec son histoire d’amour drôle et épique sans tomber dans le pathos, la jeune Louisa Clarke rencontre Will Traynor, un paraplégique qui va changer sa vie, et ce à tous les niveaux : il lui fait découvrir des choses et stimule sa curiosité intellectuelle.
Avant toi de Jojo Moyes le 10 juin en librairie !
Après toi, la suite du phénomène littéraire anglais, sort le 10 juin chez Milady, et l’ouvrage remet l’histoire de Lou en perspective alors qu’à nouveau, elle se trouve à un carrefour de sa vie. Elle a le choix d’aller de l’avant ou de s’oublier trop dans le passé, mais ce qui est certain, c’est qu’elle traverse une période de doute. Tu peux d’ailleurs découvrir ici des extraits des romans Avant toi et Après toi !
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Ces rencontres qui apportent quelque chose sur un plan personnel sont très importantes et ne sont pas forcément des figures de mentor. Ça peut être une personne lambda qui vous a laissé entrevoir une possibilité que vous ne soupçonniez pas.
Que ces relations aient été éphémères ou qu’elles durent encore aujourd’hui, chacun•e a évolué en fonction d’une petite phrase ou d’une simple philosophie de vie. Des membres de la rédac ont donc tenu à remercier certaines personnes qui ont joué un rôle dans leur vie.
Comme on est chez madmoiZelle.com et que pour beaucoup d’entre nous, décrocher un job ici était comme un rêve devenu réalité, plusieurs filles ont cité Fab, alias Fabrice Florent, le patron de madmoiZelle (pour la petite anecdote, je n’avais aucune idée de qui était cette personne avant de débarquer ici) comme rencontre déterminante.
Après toi de Jojo Moyes le 10 juin en librairie !
Mymy n’aurait jamais exploité l’étendue de ses compétences si elle n’avait pas croisé la route de quelqu’un qui lui a redonné confiance en elle.
Mymy a été l’une des plus grandes affectées. Tout comme Lou, elle n’aurait jamais exploité l’étendue de ses compétences si elle n’avait pas croisé la route de quelqu’un qui lui a redonné confiance en elle.
Notre rédac cheffe adjointe — qui mériterait une augmentation rien qu’avec cette déclaration — raconte :
« À vingt ans, j’ai débarqué un matin frisquet dans une rue lilloise pour entamer mon stage chez madmoiZelle. J’étais pétrie de nervosité et dépaysée par ce changement brutal dans ma vie. À vingt-quatre ans, je suis plus chill que la plus chill de tes copines et j’ai gagné 100 000 points de confiance en moi.
Alors ouais, ça va faire la meuf qui cherche l’augmentation (ou la fayote qui rit aux blagues du prof même quand elles sont nulles), mais voilà : spontanément, quand on me dit « personne qui a changé ma vie », je pense à Fab, le boss de madmoiZelle.
Déjà parce qu’il m’a donné ma chance et que s’il ne m’avait pas choisie parmi toutes les candidatures, ma vie serait bien différente et probablement moins cool niveau professionnel. Mais Fab m’a aussi vachement aidée à grandir en tant que personne, à envoyer péter tout un tas de barrières mentales, de croyances limitantes, d’habitudes néfastes.
Il ne m’a jamais « daronnisée » comme s’il était mon père avec ce que ça pourrait impliquer de condescendance : il a joué un rôle de mentor, me pointant simplement du doigt ce que je pourrais tester et me laissant tracer mon petit bonhomme de chemin seule, me cassant parfois la figure, me perdant parfois, mais apprenant en permanence.
Sans Fab, je ne ferais pas de vidéos, ni de podcasts, je n’aurais pas réussi à parler ouvertement de ma relation toxique… Il m’a vraiment appris que je pouvais être qui je voulais, que je valais quelque chose et ça continue encore aujourd’hui. Merci patron (je t’envoie un RIB) ! »
De même, pour Margaux, Fab a été une rencontre professionnelle à la base mais qui a aussi changé sa vie personnelle. Un peu comme Lou au final, qui s’est fait des amis qu’elle n’aurait jamais connus si elle ne s’était pas interrogée à propos du handicap de Will.
« Alors en fait, je vais dire Fab, parce que techniquement j’aurais dit madmoiZelle tout court, mais faut que ce soit une personne : sans mad, j’aurais pas ce boulot, j’aurais pas ce mec — parce que c’est une copine du forum qui me l’a présenté, j’aurais pas cet appart, enfin c’est un effet boule de neige quoi.
Autrement, il y a ma meilleure amie que j’ai rencontrée via Twitter et qui est devenue ma BFF d’un coup, genre meilleure amie d’enfance en retard. Avec elle, j’ai appris à comprendre mon hypersensibilité, à l’apprivoiser et à oser faire des trucs.
C’est la meilleure personne, et sans elle je sais pas qui pourrait aussi bien me comprendre quand il se passe un truc de merde. Elle m’a motivée à faire des choses, sortir de ma comfort zone, et à mieux me connaître. »
Ce à quoi Lafastod ajoute une phrase très juste qui trouverait un écho dans l’histoire de Jojo Moyes en se demandant : « Qu’est-ce que tu veux, toi, dans la vie ? ». Avec philosophie, elle pose ça là :
« En vrai, ce qui peut chambouler sa vie, ça peut aussi être de se rencontrer soi-même. Genre, ça change ta vie, de savoir qui tu es. »
Très régulièrement, des professeurs nous viennent à l’esprit. Chloé, même maintenant qu’elle est adulte, se rappelle avec émotion de la figure d’autorité de ses années de lycée : un professeur qu’elle a eu le bonheur de connaître.
« Mon prof de littérature de première. Un homme brillant, passionné par son taf et la littérature bien sûr, un mentor qui faisait cours comme on monte sur une scène. J’ai eu droit aux meilleurs cours de ma vie avec lui.
C’est le genre de gars à te dire : « Fais ce que tu aimes dans la vie, sinon c’est nul », mais en te citant un•e héros•ïne de la littérature (en incluant des femmes, pas que des mecs) qui avait assumé ses choix. Du coup, j’ai fait ce que j’aimais dans la vie. »
Anouk est complètement d’accord avec ce leitmotiv puisqu’elle aussi a décidé de prendre sa vie en main, de la manière la plus originale qu’il soit.
« Quand j’avais genre quinze ans (en seconde), j’ai rencontré en colo une fille de mon âge qui faisait l’école à la maison. Après ça, je me suis dit que c’était possible, et du coup j’ai pété mon plomb, arrêté le lycée et je suis allée jusqu’au bac en étudiant par correspondance. »
Je ne suis pas sûre que mes parents m’auraient laissée faire ça, mais en tout cas, elle a su faire preuve d’obstination. Même si parfois ça ne suffit pas, quand en face, l’autre partie refuse de changer d’avis. Oui, je fais référence à Avant toi, quand tous les efforts de Lou ne suffisent pas à donner l’envie de vivre à l’autre.
Pour notre Clémence nationale, il s’agissait également d’un professeur dont elle se souvient comme si c’était hier.
« La rencontre qui a changé ma vie, c’était un professeur. Wayne Goodyer était prof de théâtre dans le lycée public de Napanee, petite ville de l’Ontario où j’ai eu la chance de pouvoir passer une année entre ma première et ma terminale.
J’y suis arrivée confiante en mon niveau d’anglais, mais en fait incapable de tenir et comprendre une conversation courante. Mr Goodyer n’était pas « juste » le prof de théâtre, il a vraiment été pour moi « un coach de vie ». C’était le premier adulte à m’avoir aidée à me construire sans chercher à m’influencer.
Au Canada, personne ne me connaissait, impossible pour qui que ce soit de présumer qui je devrais être ou devenir. Wayne Goodyer nous apprenait à lire les émotions dans les silences, entre les lignes des textes, à travers les postures et les expressions non verbales.
J’ai appris à parler et à écouter avec mon corps, à comprendre « le langage des émotions ». Ça m’a énormément servi dans la vie, pour mieux me comprendre et comprendre les autres.
Et surtout, il m’a donné LA phrase que je me répète quotidiennement, inlassablement, et surtout quand j’ai peur de l’échec, qu’une tâche ou qu’une mission me semble hors de ma portée :
« Excellent consist in doing ordinary things extraordinarily well. »
« L’excellence, c’est faire des choses ordinaires, extraordinairement bien. »
Ça me rappelle qu’aucun challenge ni aucune ambition ne m’est impossible à atteindre, il suffit de les décomposer en étapes simples et de m’appliquer à exécuter ces dernières à la perfection. Passer une bonne journée, ça peut paraître une montagne, un truc totalement aléatoire qui ne dépend pas de nous, mais au final, j’ai appris à découper en petits gestes simples la recette d’une journée réussie. »
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Et vous ? Quelles rencontres ont changé votre vie ?
Et si le film que vous alliez voir ce soir était une bouse ? Chaque semaine, Kalindi Ramphul vous offre son avis sur LE film à voir (ou pas) dans l’émission Le seul avis qui compte.
Les Commentaires
Les personnes qui ont changé ma vie... C'est une bande de musiciens qui jouent de refuge en refuge dans les Alpes, en été. Je les ai rencontré à un moment charnière et en les voyant, je me suis rendue compte que je peux faire ce que je veux de ma vie. Mais genre... Vraiment ! Ça a été une énorme claque ! Maintenant, quand je commence à douter, ce sont ces souvenirs qui me permettent d'oser des tas de choses