Le lancement de Tinder date de 2012, l’application qui a changé nos rapports avec les rencontres en ligne fête donc ses 6 ans le mercredi 12 septembre 2018 !
Et si tu penses que c’est toujours une appli pour pécho, voici une histoire d’amour née d’un simple match.
Du plus loin que je me souvienne, j’ai toujours été à la recherche de l’amour, le grand, avec un grand A majuscule !
J’ai ce qu’on appelle un « type » : les grands mecs aux cheveux châtain clair, aux yeux bleus avec un peu de bidou, parce que j’aime tout ce qui est moelleux.
Pour ce qui est de l’intérieur, je ne m’étais jamais posé la question avant de rencontrer Matthieu…
Des histoires d’amour compliquées
Dans la vie, je ne partais pas gagnante, avec un physique pas très avantageux selon les normes sociales, et une réputation de fille toujours au premier rang qui s’intéresse apparemment à « trop » de choses (mangas, science-fiction mais aussi films à l’eau de rose et autres long-métrages improbables).
Mes crush me fuyaient comme la peste parce que j’étais « trop compliquée ».
C’est pourquoi tous mes (rares) petits copains ont toujours été des têtes assez curieuses comme moi, ne m’en déplaise, mais cela a eu son lot d’avantages et d’inconvénients.
Notamment le fait que je finissais plus par avoir un statut de bonne amie car j’aime les jeux vidéo et la déconne, pratique pour nouer un lien mais pas une vraie relation : pour beaucoup, c’est synonyme d’amitié et non de relation amoureuse.
Ajoutez à ça qu’ils étaient tous plus jeunes que moi et vous avez l’équation qui explique mes échecs en amour jusqu’à mes 20 ans !
En bon cœur de guimauve que je suis, j’ai enchaîné les histoires que je prenais pour sérieuses mais qui malheureusement ne l’étaient pas…
Un mec pour qui j’avais eu un crush durant deux ans et avec qui ça a duré un mois, un ex d’une ex meilleure amie, aux mêmes goûts et mêmes délires que moi — ce qui était justement le problème.
Cela a changé l’été 2015.
Une première inscription sur Tinder
Je rentrais d’Australie après y avoir passé sept mois en tant que jeune fille au pair. J’étais bronzée et je parlais couramment anglais, je respirais la confiance.
J’ai décidé de m’inscrire sur Tinder. Ce n’était pas vraiment ma tasse de thé à la base, mais après sept mois sans rien me mettre sous la dent, j’en avais marre !
Quelques jours plus tard, un mystérieux Matthieu qui ne montrait pas clairement son visage sur ses photos m’a approuvée et a retenu mon attention.
Nous avons échangé quelques messages, et comme il m’avait dit travailler à la Fnac, j’ai proposé d’y passer sans trop y croire.
Le lendemain, sur un coup de tête, j’ai décidé d’y aller en fin de journée.
Premier regard : la déception
Une fois arrivée, je l’ai repéré de loin, et c’est avec des battements plein le cœur que je me suis approchée de sa caisse.
Il m’a reconnue, j’ai glissé quelques blagues pendant qu’il scannait mon article et notait son numéro de téléphone au dos de mon ticket de caisse, puis il m’a proposé de l’attendre à l’extérieur.
Je me suis alors assise sur le banc à la sortie, toute excitée.
À lire aussi : REPLAY — Comment draguer sur un site de rencontres ?
Après vingt minutes, il est enfin arrivé vers moi. Et mince, la déception ! Je n’avais pas bien vu à quoi il ressemblait quand il était assis, et il était en fait plus petit et plus rond que moi.
Je n’avais rien à perdre et tout à gagner !
La déception n’a duré qu’un temps : il m’a proposé d’aller boire un verre et j’ai accepté. Après tout, je n’avais rien à perdre et tout à gagner !
Deuxième regard : il est fait pour moi
Nous nous sommes assis en terrasse, et là, nous avons débriefé toute notre vie pendant une heure et demie.
On a parlé de
Doctor Who, de jeux vidéo et de choses improbables.
Je lui ai demandé comment nous appellerions nos enfants et lui, tout content de ne pas paniquer, m’a répondu et a continué à plaisanter. Il était aussi barré que moi et j’adorais ça !
Nous nous sommes laissés sur un baiser, et à partir de ce moment il a empli ma tête d’une douceur jusqu’alors inconnue.
Troisième regard : mon ami, mon amant et mon amour
Les rendez-vous se sont enchaînés. J’en suis arrivée à la conclusion que ça ne serait pas simple car nous étions deux fortes têtes et qu’il m’avait fait me rendre compte que mes relations passées m’avaient beaucoup plus affectée que je ne voulais le croire.
Je restais sur mes gardes, j’étais agressive et méfiante, je ne le laissais pas m’approcher et même s’il me plaisait, je ne parvenais pas à baisser ma garde. J’en ai pleuré devant lui.
Il m’a immédiatement apaisée.
Avec douceur et tendresse, il m’a prise dans ses bras alors que c’était la quatrième fois que nous nous voyions, et il m’a immédiatement apaisée.
On lisait toute la sincérité du monde dans ses yeux : je voyais qu’il ne voulait pas me faire souffrir, que ça ne finirait pas mal et qu’il m’aimait déjà un peu…
Il me l’a effectivement montré au fil du temps : il m’aimait comme j’étais, me le disait, me regardait, m’écoutait, me parlait, me comprenait et je n’avais de cesse d’être émerveillée par lui.
Le garçon parfait pour moi
C’est relativement récent, certes, mais je sais qu’il est parfait, et je ne me vois pas avec quelqu’un d’autre.
Il accepte des pans de ma personnalité que je n’aurais pu assumer devant d’autres, comme le fait que je n’aime pas particulièrement prendre soin de moi.
On se tire la bourre, on se dit qu’on s’aime et on n’a pas peur l’un de l’autre.
Il me surprend sans arrêt ; cette année, il a organisé un anniversaire surprise avec mes meilleurs amis et je ne m’en suis pas doutée une seconde.
Il croit en moi quand je réussis et quand j’échoue.
Il m’a fait connaître d’autres avis politiques que je n’aurais jamais pu entendre auparavant, et surtout, il survit aux foudres de ma famille qui le trouve trop ceci et trop cela, pas assez ci et pas assez ça.
Je l’admire, je l’aime et je le respecte, il est mon tout.
Je me rends compte qu’il est parfait quand j’entends d’autres amies me raconter le début de leur relation avec leur mec, tellement cela ne m’aurait pas convenu.
Je me dis :
« Heureusement que je suis loin de ça avec Matthieu et que je peux péter à côté de lui. »
C’est idiot ou inimaginable pour certain•es, mais je ne me vois pas être quelqu’un d’autre en face de lui, me retenir (oui, même pour les pets !), lui cacher des choses… Je veux être libre et lui aussi.
La rencontre de ma vie était sur Tinder
Si a priori, c’est une application qui permet de trouver des coups d’un soir et non de rencontrer l’homme de sa vie, pour moi ça a fonctionné !
Il habitait à vingt minutes de chez moi et c’est en passant tout près qu’un jour il a « swipé » et ça a matché !
Et à mon sens, ce qui fait le charme de notre rencontre, c’est qu’elle n’était pas programmée : il m’a laissé le choix, je pouvais prendre son numéro et rentrer chez moi, ou accepter de l’attendre et essayer.
C’était comme si cette case Tinder n’avait jamais existé.
C’était naturel, comme si cette case Tinder n’avait jamais existé… D’ailleurs, à part mes frères et certaines amies, personne ne sait qu’on s’est rencontrés par ce biais, car c’était plus une prise de contact qu’autre chose.
On était tous les deux sur Tinder sans objectif particulier ; on ne voulait pas se lancer dans un plan cul mais on ne cherchait pas non plus le grand amour. Mais parfois, on a de bonnes surprises !
Je ne regrette pas du tout d’être passée par une application de rencontre pour le faire sa connaissance.
J’ai toujours souffert indirectement dans mes relations car j’attendais beaucoup de l’autre ; j’étais celle qui aimait le plus et celle qui en voulait toujours plus.
Avec Matthieu, j’ai trouvé une réponse : je sais que l’amour en fait c’est cool et ça ne fait pas tout le temps mal, ça ne fait pas se poser cent mille questions…
C’est apprendre à s’écouter, et même si c’est difficile, c’est accepter qu’on ne peut pas tout aimer et tout changer.
Comme dans la vraie vie, quoi !
À lire aussi : Mon couple « parfait »… selon les autres — Témoignage
Vous aimez nos articles ? Vous adorerez nos newsletters ! Abonnez-vous gratuitement sur cette page.
Les Commentaires