De : Christian Volckman
Avec : Robert Dauney, Criystal Sheperd Cross, Isabelle Van Waes, etc.
Sortie le : 15 mars 2006
Dans le Paris de 2054, une brillante chercheuse de 22 ans, Illona Tasuiev, disparaît mystérieusement. Recrue d’Avalon, une puissante multinationale, quasi bras droit du PDG de l’entreprise, Illona est dès lors activement recherchée par les autorités. Et c’est Karas, flic aussi efficace qu’imprévisible, qui est mis sur l’affaire. Première étape de son enquête : interroger Bislane, soeur aînée d’Illona et dernière personne à avoir vu la victime vivante…
Des lettres blanches qui flottent lentement sur un écran noir comme des particules en suspension, une musique intrigante… En voyant apparaître le générique de Renaissance, je me suis immédiatement préparée à du beau et à de l’inattendu. Quand sont apparues les premières images du film, absolument magnifiques, fluides et puissantes, j’ai cru défaillir. J’ai même senti un début de larmiche me titiller, tant j’anticipais un bon gueuleton cinématographique. Sauf que je suis restée un peu sur ma faim.
Passé le « oh putain ! » des premières minutes, pendant lesquelles j’étais plus occupée à admirer les images qu’autre chose, j’ai commencé à sentir comme une impression de déjà-vu. Ou plutôt, de déjà entendu. Ces dialogues, cette intrigue… Le flic taciturne au passé trouble ; le méchant raffiné ; la belle brune un peu fatale, un peu rebelle, un peu fragile ; la grande entreprise beaucoup trop puissante pour être honnête… C’est du plutôt classique. Ce qui en soit, ne pose pas problème. Sauf que par-dessus un scénario correct mais pas super original, se posent des dialogues qui eux, semblent carrément compilés à partir des différents clichés du genre (exemple : « Un mot, un mot de plus et je te tue ! » ; « Tu n’es pas en sécurité, avec moi » ; « Pour un flic réputé pour son sérieux, on trouve un peu trop de morts, dans votre enquête » etc.) Au début, ça passe, à la fin, ça lasse.
Dommage. Dommage parce que ce film est réellement original visuellement. Les plans d’ensemble de Paris ont de quoi faire s’écarquiller les yeux les plus blasés et les mouvements surprenants ne manquent pas. Tout est fluide, travaillé parfois aussi finement qu’un filigrane… On se dit que ce si bel objet, avec un design pareil, aurait pu être époustouflant traité un peu autrement.
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Les Commentaires
Mais je suis fan des images...