Les célébrités sont comme la plupart d’entre vous : il leur arrive d’avoir des petits soucis d’ordre familial. En revanche, à la différence du commun des mortels, la moindre de leur petite embrouille triviale est dévoilée à la face du monde. À l’occasion de la très récente grosse dispute entre Lindsay Lohan et sa mère, revenons ensemble sur 4 comportements filiaux des plus improbables chez les stars.
L’enfant, cet investissement pécuniaire pour l’avenir
La semaine dernière, Lindsay Lohan et sa mère Dina se sont pris la tête au point que la police doive intervenir. Comme le raconte TMZ, les deux femmes venaient de sortir d’une boîte de nuit new-yorkaise quand une dispute a éclaté entre elles : la première rumeur expliquait que Dina aurait voulu que le taxi la dépose chez elle avant de ramener Lindsay à son hôtel, histoire de ne pas payer la course. Mais d’après l’enregistrement de l’appel au secours de Lindsay à son père que TMZ s’est procuré (alo ui cer le raie spé de la vi privet), l’histoire est plus ancienne que ça : pour aider sa mère, lourdement endettée, à subvenir aux besoins de sa famille, Lindsay lui aurait récemment prêté 40 000 dollars en plus de l’aider régulièrement à payer ses factures. Le ton aurait monté d’à peu près 12 000 crans quand la jeune femme a demandé à sa mère de les lui rendre. En même temps, franchement, si la cour de récréation de l’école primaire m’a appris une chose c’est bien que donner c’est donner, reprendre c’est voler. Dina aurait dû penser à sortir cet argument imparable à la prunelle de ses yeux imbibés.
Visiblement sous l’emprise de cocaïne, Dina aurait donc décidé de tenter de « kidnapper » sa fille, la ramenant chez elle et lui assénant quelques coups à en croire les médias qui ont relayé l’affaire. Une bien bonne ambiance dans la petite famille de la jeune actrice régulièrement récupérée par la police en état d’ébriété.
Laver son linge sale en public à la Lynne Spears
Au tout début de sa carrière, Britney Spears ne tarissait pas d’éloge sur sa mère, Lynne. Il faut tout de même avouer que sans elle, cette chère Brit Brit n’aurait peut-être pas connue la gloire si jeune. Voire peut-être pas du tout tant il semblerait que sa mère lui ait mis la pression pour qu’elle passe moult castings dès le plus jeune âge, comme nos parents insistaient pour qu’on ait la moyenne en français à l’école. Les deux femmes s’entendaient si bien qu’en 2000, elles écrivent ensemble un livre « à quatre mains » (cette expression, soyons bien d’accord, ne signifie rien) pour raconter la vie de la prolifique chanteuse.
Mais ce ne fut pas suffisant pour Lynne qui décida carrément, alors que sa fille était au plus mal, de sortir un bouquin sur l’enfance de ses filles avec des petits détails plus croustillants qu’un gressin tout frais. Dans Through the Storm : a Real Story of Fame and Family in a Tabloid World (À travers la tempête : une histoire vraie de célébrité et de famille dans un monde de tabloïd), elle défend la manière dont elle a éduqué ses filles (façon « Eh oh c’est Britney qui voulait être célèbre moi j’étais que sa première fan hein, ça va bien »), y parle de sa propre vie mais y raconte également comment sa cadette a mis le nez dans l’alcool et la drogue, à quel âge elle s’est retrouvée pour la première fois face à un péni’ et ce qu’il s’est passé.
C’est un peu comme si Lynne avait scanné le journal intime de sa fille avant de le publier sur Tumblr, voyez.
Le businessexuel avant tout
Qu’est-ce qu’il y a de plus creepy qu’une mère qui aide sa fille à commercialiser sa sex-tape ? Pas grand chose. À la limite, une mère qui aide sa fille à commercialiser sa sex-tape en lui donnant la fessée à l’aide d’un chien empaillé, mais dans ce cas il faudrait carrément appeler les services sociaux même si l’enfant est majeur tant on va loin dans le craignos. Eh bien c’est ce que Kris Jenner, la mère dans la tribu des Kardashian, aurait fait pour sa fifille la plus connue (la version sans chien empaillé, n’est-ce pas). C’est du moins ce qu’aurait expliqué une source proche au site Hollywood Life en août dernier. Alors certes, ce ne sont que des rumeurs qui n’ont jamais été pleinement confirmées, mais quand même.
D’ici à ce qu’on nous dise que c’était Kris qui tenait la caméra lors de l’ébat filmé, il n’y a qu’un pas que je ne voudrais pas franchir sous peine de mort imminente dans la minute.
J’ai une vie trop cool, ma mère est parfaite et je l’étale à la face du monde
Ci-dessus, je n’ai évoqué que les relations mère/fille qui se passaient plutôt mal, Kim et Kris mises à part. Mais finissons donc cette petite typologie sur une note (trop) joyeuse : entre Beyoncé et sa mère Tina, la vie est plus rose que les joues d’un tout nouveau-né qu’on viendrait de gifler en criant « PLEURE ! » comme si on était encore dans les années 20. La reine Bee, qui n’hésite pas à montrer comme sa vie est cool et qui nous fait jalouser chaque jour que le calendrier fait, n’est pas avare de compliments envers sa styliste de génitrice. Des compliments qu’elle ne se contente pas de sortir au repas de famille, vous pensez bien : pour bien faire, autant les étaler comme on étale du beurre sur une tartine de pain frais à la face du monde. J’en veux pour preuve la lettre manuscrite qu’elle lui a publiée sur son site à l’occasion de la fête des mères. Une lettre à base de « Tout ce que je suis, je te le dois », de « Quand je regarde dans tes yeux, je ne suis que fierté » ou encore de « Mon amour pour toi va bien au-delà de tout ce que je peux dire ». À quelques jeux de mots près, c’est simple, on est dans Gilmore Girls.
Une bien belle illustration du manque de demi-mesure et de pudeur dont savent faire preuve les stars qui se sentent obligés de faire l’étalage de tout ce qu’elles peuvent ressentir de positif ou de négatif à l’égard des gens, quand les tabloïds ne se contentent pas de faire tout le boulot à leur place.
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Les Commentaires
Ces gens sont comme nous,ils ont des hauts et de bas,les tabloïds font en sortes que même les plus beau moments (mariages,arrivée d'un bébé) se transforment en cauchemar.
Je préfère plaindre ces personnes plutôt que de les juger.