Deux (fausses) paires pour le prix d’une
Ça fait un moment que je rêve d’avoir des Dr Martens à plateforme, sauf que ça coûte vraiment cher : 200 € minimum ! Je ne me vois pas dépenser autant pour une paire de chaussures. Et puis, il y a quelques semaines je me suis dit : « Vas-y, Lise, regarde sur Vinted, on ne sait jamais. »
Là, gros coup de bol : je vois la paire de mes rêves, taille 39, à 80 €. L’annonce dit que les chaussures sont neuves en plus !
Comme j’avais un petit doute sur ma taille, je vérifie sur de vieilles Dr Martens que j’ai et c’est bien du 39. Alors sans réfléchir plus, je les commande.
Quelques jours plus tard, je les reçois, elles sont trop belles et dans une boîte Dr Martens donc je me dis que c’est vraiment une super affaire… Jusqu’au moment où je les essaye. Elles sont trop petites.
Je suis saoulée mais je me dis que tant pis, je les revendrai, ça partira facilement. En attendant je regarde de nouveau pour voir si je ne peux pas trouver la même paire, mais la taille au-dessus. Jour de chance, je retrouve exactement les mêmes, neuves également, cette fois à 100 €.
Ça reste une super occasion donc je les achète. Je les reçois, je les essaye, mais déception : je touche encore le bout avec mes orteils. Plus étonnant : je m’aperçois que mon talon flotte. Elles réussissent donc la performance d’être à la fois trop petites et trop grandes !
Soudain, j’ai un gros doute et je me demande si ce sont des vraies ? Alors je me rends dans un magasin Dr Martens et je compare. Elles n’ont rien à voir. Les finitions sont différentes, l’étiquette ne ressemble pas du tout… Bref, j’ai acheté deux fois de suite des paires en contrefaçon !
Donc ça veut dire quoi ? Je ne peux pas les revendre, car techniquement la contrefaçon est interdite. En plus j’ai contacté Vinted qui m’a indiqué que comme j’avais validé les commandes, ils ne pouvaient plus agir : ils n’ont d’ailleurs même pas bannis les profils signalés.
Et enfin, j’ai dépensé 180 € alors que j’avais dit ne pas vouloir mettre 200 € dans une paire de chaussure. Là, je me retrouve avec deux paires qui ne me vont pas du tout. Donc oui, j’ai les boules.
Lise
Les enceintes disparues
Pendant le Covid, j’ai voulu m’acheter une paire de bonnes enceintes. J’en avais pour près de 350 €, je savais que le colis allait peser lourd, j’avais hâte et donc sans trop douter, j’ai pris la livraison à domicile en express.
Quelle ne fut ma surprise quand trois jours après, suite à une aprem’ passée à ne rien faire chez moi, je reçu un mail automatique indiquant qu’en raison de mon indisponibilité, le colis avait été déposé dans un relais colis à une dizaine de kilomètres de chez moi, relais évidemment impossible d’accès pour moi n’étant pas véhiculée.
Frustrée, j’ai immédiatement joint le service client de la boutique où j’avais acheté ces enceintes qui m’a signalé qu’il fallait que je contacte le service de livraison. J’ai donc passé ce second appel, évidemment facturé à la minute, où on m’a annoncé que mon colis n’était en fait pas dans ce relais-colis mais « perdu » et qu’ils ne pouvaient rien faire tant qu’il n’était pas retrouvé.
Passent alors des jours, de l’énergie et des appels ne menant à rien, jusqu’à ce que deux semaines plus tard, soit une éternité dans ma tête en confinement (je crois que je vrillais), on m’a annoncé que mon colis avait en fait été volé suite au braquage d’un de leurs camions.
Soudain, je me suis sentie mal d’avoir pesté…
Le temps que tout le monde se coordonne, j’ai fini par recevoir mes enceintes à la fin du premier confinement. Parfait pour recevoir de nouveau mes amis !
Paula
La lampe et sa vente maudite
J’avais une lampe à pied banale sans grande valeur. Un jour, j’ai décidé de la vendre sur LeBonCoin en la mettant à 5 €, histoire qu’elle parte vite.
J’ai reçu assez rapidement un retour, et j’ai convenu avec cette personne d’une date, heure et un lieu de rendez-vous. La date est arrivée, personne n’est jamais venu.
Entre-temps, une autre personne m’avait contacté, elle semblait pressée et m’a proposé de passer dans la soirée. Je lui ai dit ok. Elle n’est jamais passée.
Vient le troisième rendez-vous. La dame qui souhaite acheter ma lampe semble très motivée, elle me demande même mon numéro de téléphone pour être certaine de me retrouver au point de rendez-vous : la station de métro à côté de chez moi.
Cinq minutes avant l’heure, elle m’envoie par texto : « JARRIVE ». J’y vais alors, ma lampe sous le bras et j’attends dix minutes. Je lui demande alors par message si elle est loin, signalant que je ne vais pas pouvoir rester longtemps à l’attendre. La femme répond de nouveau « JARRIVE ». Encore dix minutes passent. Ne voyant toujours personne, je lui signale que je vais quitter la station. Là, je vois qu’elle m’appelle, et quand je réponds je me fais pourrir par une voix colérique :
« J’AI DIT QUE J’ARRIVAIS, QU’EST CE QUE ÇA VOUS FAIT D’ATTENDRE CINQ MINUTES DE PLUS ? »
Évidemment, à ce stade, la raison aurait dû me pousser à fuir. Mais je me suis sentie comme un lapin dans les phares, et je n’ai pas pu bouger. Au bout de dix laborieuses minutes, la dame est arrivée, étonnamment tout sourire, très polie, et a inspecté la lampe sous toutes les coutures avant de balancer d’un air sévère :
« Il y a un poc ici. Je vous la prend pour 3 €. »
J’ai trouvé ça un peu culotté de négocier à ce stade un prix qui me semblait déjà ridicule, mais j’étais las de cette histoire. Elle a pris la lampe, j’ai pris mes quelques pièces et je suis retournée chez moi un peu honteuse mais soulagée de ne plus avoir à gérer la vente de cette lampe.
Anonyme
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