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Mannequin, je prépare ma reconversion

Le mannequinat est une activité éphémère, après laquelle il faut se reconvertir. Mary-Astrid vous partage son expérience.

Retrouvez Mary-Astrid sur son blog, sur madmoiZelle et sur Facebook !

– La photo d’illustration vient de One Yard.

Je suis mannequin. On me pose souvent la question : « Tu te vois où après tout ça ? ». Parce que le mannequinat est une activité éphémère : peu importe le temps que ça dure, il n’est pas le métier d’une vie – même s’il la construit en partie. C’est un peu comme un job d’été qui marque les esprits et qui fait bouger les choses. Pour certaines exceptions, par exemple Kate Moss, ça dure plus longtemps.

Pour d’autres, dont je fais partie, le mannequinat ne dure « que » quelques années. C’est déjà une chance, car c’est assez rare de rester autant de temps (combien de temps ?) dans les « radars » de la mode. J’en suis consciente et je suis assez fière du chemin parcouru, il n’était pas si facile que ça.

À lire aussi : Portrait de Mary-Astrid, mannequin et blogueuse

Un métier qui forge

Le lien que j’ai développé depuis toutes ces années avec le monde de l’image et la photographie est fort. J’ai appris à aimer des lumières, des cadrages, des couleurs. J’ai appris à aimer un certain style de vie, à ne jamais être au même endroit chaque jour. J’ai rencontré énormément de gens qui m’ont fait découvrir des tas d’univers géniaux !

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J’ai également changé de branche scolaire plusieurs fois grâce à ces rencontres. Je me voyais journaliste, puis je suis partie dans la communication, j’ai été attachée de presse et me voici chargée de communication. Cela en ayant toujours le mannequinat dans un coin de mon emploi du temps, qui s’étiole de plus en plus au fil que les années passent…

Je n’ai jamais désiré arrêter mes études pour me consacrer au mannequinat. J’ai d’abord voulu passer mon bac (très important), et j’ai ensuite obtenu ma licence en médias et communication. C’est seulement à ce moment-là que j’ai osé une pause. J’ai alors passé deux années à Paris, lancée corps et âme dans le monde sans pitié de la mode et du mannequinat ! Que de souvenirs…

À lire aussi : Jeunes mannequins, n’abandonnez pas vos études !

Surveiller ses arrières

J’ai finalement repris mes études suite à cette parenthèse constructive pour un master de relations presse. Pendant tout ce temps, je jonglais entre mes cahiers de cours, mon book photos et mes jobs un peu partout en France et dans le monde. Ce n’était pas évident, c’était même difficile. Mais j’en ai voulu et j’ai adoré ça !

Finalement, quand j’y repense, ma « reconversion » a été pensée bien en amont. Le mannequinat s’est installé en parallèle de mon job, quand l’occasion se présente. Je saute de joie à l’idée de faire un shooting mais je n’y mets plus autant d’énergie qu’en 2011, lorsque c’était mon unique métier. Aujourd’hui, faire une séance photo me plaît quand j’ai du temps à y consacrer. Mais mes objectifs et perspectives de vie ont changés !

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Quand j’examine ma vie à l’heure actuelle, je me rends compte qu’un lien tangible et clair a toujours orchestré tout ça : la communication. J’ai fait une fac de communication, je fais du mannequinat qui est une succession de photos et d’événements pour un usage de communication, et je me suis tournée vers les relations presse pour défendre des images de marques. J’ai continué mes études parce que ça me tenait à coeur et que j’adorais étudier. Je pense que c’est pour ça que ma reconversion est simple, et que le jour où les contrats ne tomberont plus du tout je ne serai pas frustrée. Comme le disent mes amis, j’ai surveillé mes arrières !

À lire aussi : J’ai essayé plusieurs cursus avant de trouver ma voie — Témoignages

De multiples possibilités

Les copines mannequins qui ne travaillent plus comme mannequins sont quant à elles directrices artistiques pour des magazines, stylistes photos, photographes, ou encore avocate dans le droit à l’image. Le mannequinat nous laisse sensibles à ces milieux liés à l’image. La plupart des filles sont ainsi tombées amoureuses de leur métier et ne quitteraient pour rien au monde cet univers, même si les jobs se font rares. Et il y en aura d’autres qui ne voudront plus en entendre parler, parfois comme un complexe, et qui tourneront définitivement la page. Elles deviendront assistantes de direction, ou encore se reconvertiront dans l’automobile ou le sport.

Mon conseil premier, lorsqu’on se jette de tout son plein dans le mannequinat, c’est de ne rien lâcher, autant dans ce monde que dans les études et les relations développées en dehors du mannequinat. Il faut savoir qu’il ne s’agit que d’une partie infime de sa vie, que ce sera bon et bien, mais pas éternel. Et que l’avenir est encore plein de surprises !

À lire aussi : Les mannequins « sans cervelle » et autres idées reçues bien relou

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Les Commentaires

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Avatar de Leona B.
23 October 2015 à 00h10
Leona B.
@Fluffy Kaidan Oui, et justement ceux-là étaient plus poussés et montraient des choses intéressantes du mannequinat. Je suis évidemment contente que Mary Astrid ait eu le bon sens de poursuivre ses études tout en continuant sa carrière de mannequin et qu'elle constate aujourd'hui que sa reconversion se fait de manière fluide parce qu'elle n'a rien pris pour acquis et s'est battue à la fois dans le milieu de la mode et pour continuer à étudier.

Maintenant ce constat ne me suffit pas, dans le sens où on n'est pas copines et que je ne la connais pas

C'est cool de savoir qu'elle va bien et qu'elle entame sa reconversion, mais comme elle faisait le lien entre nous (pauvres mortels :cretin et le monde assez sélectif de la mode dans lequel peu d'entre nous mettrons les pieds, ç'aurait été très chouette d'en savoir plus de l'intérieur.

Je ne pense pas qu'il y ait de jalousie chez aucune des Mad'z qui a commenté plus haut @Noemie08 ... je ne connaissais même pas son blog d'ailleurs, je ne suis allée voir ses photos qu'aujourd'hui pour ma part. Les critiques émises sur l'article n'étaient pas en lien avec son physique, je ne pense pas
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