J’ai passé beaucoup (trop) de temps affalée sur mon canap ces dernières semaines, pour cause de maladie relou.
Ce qui m’a permis de non seulement re-mater Battlestar Galactica, Desperate Housewives, The Wire et True Detective saison 1, mais aussi de me mettre à jour sur les nouvelles séries du moment.
D’ailleurs, cette fin d’année est ultra-riche en propositions de toutes sortes.
Tellement riche que tu es un peu larguée face à l’infinité de séries proposées par toutes les plateformes ? Laisse-moi te guider un peu !
À la croisée des mondes, pour la beauté de l’image
Petite, j’étais friande d’histoires fantastiques, qu’elles soient distillées au fil des pages de romans, à la télévision ou bien au cinéma.
Mais ma passion s’est ternie au fil des années, mon goût parallèle pour les œuvres naturalistes et sociales ayant augmenté.
J’apprends aujourd’hui à renouer avec mes premières amours, en laissant leur chance à des produits rêveurs, comme À la croisée des mondes (portée par Dafne Keen, Ruth Wilson et James McAvoy).
Petite, j’avais lu les deux premiers tomes, et les avais adorés.
Je ne sais même plus pourquoi je me suis arrêtée de lire cette si belle saga de Philip Pullman. Peut-être parce que j’ai découvert à la même période Harry Potter, à qui j’ai ensuite consacré beaucoup trop d’années littéraires.
Ou peut-être parce que j’étais absorbée par les folies du comte Olaf dans Les désastreuses aventures des orphelins Baudelaire.
Honnêtement, je ne me souviens plus.
D’ailleurs, en entendant Mymy parler de His Dark Materials, à l’approche de la sortie de la série adaptée des livres, je me suis rendu compte d’à quel point j’avais oublié l’intrigue de ces romans que j’avais pourtant choyés.
Mais finalement, après réflexion, je suis contente d’avoir une mémoire déficiente, car hier soir, j’ai pu regarder le premier épisode d’À la croisée des mondes (sur OCS) sans a priori et sans trop d’attentes.
Du coup, la surprise s’est avérée bien douce.
Sans être absolument passionnée par le pilote, j’ai pris pas mal de plaisir à contempler la beauté des images, et à me réapproprier les éléments de l’intrigue.
Un bonheur tendre que j’ai hâte de voir grossir au fil des épisodes.
Nous la vague, pour la comparaison
Tu n’as pas pu couper au film culte de Dennis Gansel, dont cette série est adaptée, surtout si tu as fait Allemand LV1 ou LV2.
C’est une œuvre incontournable dont l’intrigue se déroule en Allemagne, dans un lycée où un prof aux méthodes controversées a l’idée de faire cours via la pratique.
Pour expliquer à ses élèves le fonctionnement d’un régime autocratique (ils sont persuadés qu’un tel régime ne pourrait plus avoir lieu dans leur pays), Rainer Wenger initie un jeu de rôle grandeur nature qui va très vite tourner à la catastrophe.
Toute sa petite communauté d’élèves a désormais un salut, un symbole et même un uniforme et prend dangereusement goût à l’expérience. Le mouvement s’étend à l’extérieur des murs et devient un phénomène.
L’expérience échappe alors au professeur qui vient de créer quelque chose de plus grand que lui. Entre les membres de la Vague et les non-partisans, la guerre est déclarée.
Voilà, ça c’était pour le film.
Netflix, qui ne loupe jamais une occasion de donner un second souffle à d’anciens succès, livre SA version du récit, en plusieurs épisodes.
Tu verras, l’histoire est ici bien différente, même si le ton révolutionnaire et les idées demeurent globalement les mêmes.
Personnellement, j’ai trouvé que le tout manquait pas mal d’enjeux mais je ne résiste jamais à une série germanophone ou à une réadaptation d’un produit audiovisuel que j’aime bien.
Alors finalement, j’ai passé un moment plutôt agréable.
See, pour… Jason Momoa (faut pas se mentir)
Ouais bon, j’étais pas hyper convaincue par le synopsis de See
, sur le papier.
Et pour cause, l’idée d’un futur où les humains sont tous aveugles, et où la naissance de jumeaux qui voient chamboulent tout l’ordre établi, ne me faisait franchement pas grimper aux rideaux.
Mais ça c’était avant de jeter un oeil au casting, et d’y découvrir la présence de Jason Momoa, pour qui j’ai un énorme faible, surtout depuis que je l’ai vu grogner trois répliques dans Game of Thrones, où il interprétait Khal Drogo, une montagne de muscles à qui il valait mieux ne pas chercher des noises.
Son nom au casting m’a persuadée de laisser sa chance à la série d’Apple TV+.
Et franchement, le pilote était plutôt convaincant, avec son esthétique soignée, ses enjeux clairs et sa belle lumière.
Entre See et À la croisée des mondes, l’heure est aux grandes épopées, et je vais te dire, moi qui n’ai plus de sous pour partir ni en voyage ni en week-end, ça me fait kiffer.
Mrs. Fletcher, pour le (ré)confort
Après toutes les émotions procurées par les séries précédemment citées, une série plus planplan et « ancrée dans la réalité » ne fait pas de mal.
Mrs. Fletcher, je ne vais pas te mentir, n’a vraiment rien de captivant, mais se boit comme du petit lait d’amande après une longue journée d’école ou de travail.
Créé par Tom Perrotta lui-même, l’auteur du livre duquel est adaptée la série, Mrs. Fletcher a tout de la série « de confort » que l’on ne regarde que pour se détendre, sans avoir à activer ses méninges ni mettre ses tripes sur la table.
C’est l’histoire d’Eve Fletcher, une femme divorcée qui vit mal le départ de son fils à l’université, et doit réapprendre à vivre par elle-même. Cette liberté toute fraîche va ainsi lui permettre d’expérimenter de nouvelles expériences…
Personnellement, je me suis attachée au personnage d’Eve, que je prends un plaisir timide mais solide à retrouver chaque semaine depuis le 27 octobre, sur OCS.
Voilà pour les séries qui m’ont plutôt conquise, douce lectrice.
Que voir d’autre en novembre 2019 ?
J’aimerais préciser que je n’ai pas encore eu le temps de visionner The End of the F****g World 2, qui saura (si j’en crois mon instinct et surtout mon avis sur la première saison) conquérir mon cœur avide de récits initiatiques teintés d’accent british.
J’en profite pour te glisser aussi que j’ai vu les premiers épisodes de Daybreak, mais que je n’ai pas du tout été conquise, ni par l’esthétique du contenu, ni par son argument peu explicite.
Je pense ne pas être la cible, mais peut-être que cette série très pop te plaira davantage qu’à moi, qui sait ?
Pour finir, j’ajoute que le 21 novembre prochain sortira sur Netflix l’étonnamment excellente série Mortel, dont j’ai eu la chance de voir 4 épisodes en exclusivité et qui est ULTRA AUDACIEUSE.
https://www.youtube.com/watch?v=qTyn98wImdU
En gros, c’est une série de super-héros à la française qui se déroule dans une cité, sur fond de gros rap.
Original, novateur, et incarné à la perfection par Carl Malapa, Nemo Schiffman et Manon Bresch, ce programme est sans doute l’un des meilleurs du mois de novembre.
Voilà mon bel esturgeon en sucre glace, tu y vois un peu plus clair ? Viens me parler de tes séries préférées du moment !
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