Avant de vous livrer une de mes recettes préf : vous saviez que ravioli c’est le pluriel de raviolo en italien ?
Depuis que j’ai appris ça je suis comme une dingue, parce que du coup ça marche aussi avec un spagetto, un tortellino, etc. Truc de ouf !
Les raviolis chinois, une recette simple
Depuis que j’ai appris à les faire, ces raviolis sont devenus un de mes repas de base, un truc vite-fait.
Vite-fait ? Oui bon… parce que j’en ai toujours au congélateur ! Généralement ça me prend un dimanche aprèm, alors que je glandouille au salon ou que je fais mon ménage hebdomadaire…
« Tiens, et si je faisais (et mangeais surtout) des raviolis chinois ? »
Aussitôt dit, aussitôt fait ! Me voilà recouverte de farine et fleurant bon la sauce soja.
Il y a deux options ici : faire sa pâte ou l’acheter toute prête. Pour cette version je vous propose la version simple, la version flemme (mais si ça vous dit d’avoir la recette de la pâte, faites-moi signe en commentaires) !
Recette de raviolis chinois : les ingrédients
Pour ces raviolis il vous faut :
- Des carrés de pâte — vous en trouverez facilement dans toutes les épiceries/supermarchés asiatiques au rayon des produits congelés
- Du chou chinois (du chou tout simple fait aussi l’affaire), environ 200g (c’est optionnel, mais ça donne un petit plus sympa)
- Du gingembre frais
- De la sauce soja
- De la sauce poisson
- De l’ail (c’est mieux s’il est frais)
- Un œuf
- De la viande hachée, environ 300g : le mieux c’est de faire mi-porc mi-bœuf, mais on peut aussi faire mi-porc mi-crevettes, ou végétarien, les trois sont très bons !
- Sel, poivre
- Des oignons frais
- Une grosse cuillère de farine de maïs (ou de farine tamisée si comme moi vous êtes toujours en rade)
- Piments/sauce piquante (optionnel)
Recette des raviolis chinois
Étape 1 : tout couper
Il vous faut hacher finement le chou (plus c’est fin mieux c’est, rapport à la cuisson express des raviolis). Je n’ai pas testé, mais j’imagine qu’on peut aussi le passer au mixeur.
Couper en petits bouts le gingembre, là encore plus le gingembre est coupé finement, mieux c’est (cette fois rien à voir avec le temps de cuisson, mais croquer un gros bout de gingembre c’est pas méga agréable, et c’est l’expérience qui parle !).
Couper finement l’oignon. Là c’est au choix : soit on le met cru dans la farce, soit on le fait revenir un peu à la poêle (les deux versions sont ok, c’est un peu au feeling).
Étape 2 : tout mélanger !
Dans un saladier mélanger chou, viande, gingembre, œuf et oignons (si vous les avez fait revenir, assurez-vous qu’ils ne soient pas trop chauds pour qu’ils ne cuisent pas l’oeuf).
Bien malaxer avec vos mains (c’est l’instant dégueu/agréable, un peu comme exploser un bouton, je sais, cette comparaison est très glam au milieu d’une recette, ne me remerciez pas !)
Rajouter une grosse cuillère de sauce soja, une autre de sauce poisson, le sel et le poivre.
Si vous aimez tout ce qui arrache un peu vous pouvez rajouter du piment ou de la sauce piquante (je vous conseille la pâte de haricots rouges pimentée qu’on trouve dans les supermarchés chinois, c’est une tuerie !).
Pour finir, rajoutez une grosse cuillère de fécule de maïs
, voyez ce que la texture vous chuchote à l’oreille, et, le cas échéant, rajoutez-en un peu.
La farce ne doit pas être trop liquide (elle ne traîne pas dans une mare de sauce soja), mais ça ne doit pas être une brique non plus. Une farce, quoi !
Étape 3 : tout empaqueter
Clairement, c’est mon moment préféré : le pliage ! De nombreuses techniques existent, plus ou moins compliquées et vous pourrez trouver toutes sortes de vidéos sur YouTube.
Je vous propose la version simple, qui ressemble aux tortellinis et que j’aime beaucoup.
Il vous faut un peu de place, un plan de travail ou des plats/plaques pour le four qui font très bien l’affaire et sont plus pratiques dans un petit espace.
Comme le pliage est un peu galère à expliquer, voici un petit schéma (fait à la main, old school et tout !) :
- Déposez au centre une petite cuillerée de farce (il ne faut pas être trop gourmand, il vaut mieux pas assez de farce que trop sinon le ravioli (raviolo donc) va s’ouvrir pendant la cuisson et ça serait vraiment dommage)
- Collez les bords AA et BB, soit par de simples pressions, soit en humidifiant un peu la pâte (perso, même si je sais que ce n’est pas nécessaire je préfère humidifier un peu la pâte) pour obtenir un triangle
- Regroupez les deux pointes du triangle ensemble.
Tada !
Encore une fois, si vous n’êtes pas convaincues par mes talents de dessinatrice, il y a plein de vidéos sur YouTube et des blogs de recette qui expliquent toutes sortes de techniques !
Étape 4 : la cuisson des raviolis chinois
Faites bouillir une grande casserole d’eau salée et jetez-y nos chers petits. La cuisson est assez rapide et évidente : quand les raviolis remontent à la surface, c’est qu’ils sont cuits !
Grosso modo je dirai que ça prend une petite minute de cuisson. Vous verrez que la pâte change un peu de couleur (elle tire vers le jaune) et qu’on dirait que la viande est mise sous-vide.
Étape 5 : à table !
Les raviolis peuvent parfaitement être dévorés tels quels avec un peu de sauce soja (ou encore le reste de la sauce du plat chinois commandé la veille), ou bien dans un bouillon.
Pour la recette de base du bouillon, rien de très compliqué, vous pouvez choisir de simplement faire chauffer un bouillon végétal ou de poulet (lyophilisé ça le fait !).
Rajoutez un peu de sauce soja, quelques légumes (3 ou 4 feuilles de pak choï, quelques têtes de brocolis), de la coriandre fraîche (clairement ça fait la dif), quelques tranches d’oignons nouveaux, vos raviolis (en dernier, ils sont déjà cuits)…
Et c’est bueno. Très bueno !
Bien sûr, vous pouvez vous lancer dans un bouillon bien plus compliqué mais… c’est une autre recette !
Cette recette peut être adaptée à toutes les sauces : on peut faire des raviolis de viande, de poisson, ou complètement végés (par exemple avec du kimchi).
Avec ou sans chou, avec ou sans piment, à manger tels quels, en soupe, en bouillon… Bref, il suffit de laisser libre cours à son imagination !
À mon sens le vrai petit plus c’est que les raviolis se congèlent très bien, ce qui en fait un super plan B quand on n’a pas envie de cuisiner (j’en emporte souvent pour le déj au boulot, je ne vous dis pas la tronche d’envie de mes collègues).
Allez, bon app’ !
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Les Commentaires
Pour la version végétarienne j'aime bien mettre un mélange de champignons (de Paris ou encore mieux shitakés), de chou (chinois si j'ai), de gingembre, de Kimchi (c'est ce qui apporte le petit plus et le gout épicé), sauce soja, ail et maizena.