Je ne suis jamais la dernière à reprocher à DALS ses concepts tirés par les cheveux, mais lorsque le programme a des bonnes idées, il convient de le noter.
Rendons donc à César ce qui appartient à César : l’émission du 5 novembre était EXTRAORDINAIRE !
Les quatuor de danseurs, le meilleur moment de l’année
La faute sans doute à une idée pour le coup tout à fait réjouissante : celle de former des groupes de quatre danseurs pour les faire danser tous ensemble et affronter d’autres quatuors.
Ça pourrait avoir l’air d’une énième nouveauté farfelue pour distraire un public de DALS potentiellement lassé par les années d’émission, mais c’est en fait la meilleure idée que la chaine ait jamais eue.
Les moments de danse à quatre ont constitué le climax du programme, faisant passer le programme de simple émission à Cirque du Soleil. Et j’exagère à peine !
Le quatuor d’Aurélie Pons, Adrien Caby, Tayc et Fauve Hautot m’a d’ailleurs laissée sur le cul (pour une fois que c’est pas Aurélie qui finissait sur les fesses). Synchronie quasi-parfaite, chorégraphie explosive, danseurs impliqués : j’aimerais voir ça chaque semaine.
Mais quid des performances individuelles des apprentis danseurs ? Comme chaque semaine, je corrige le jury de DALS.
Aurélie Pons, l’ascension du vilain petit canard
Ce qui est galvanisant, dans DALS, c’est sans doute que même les plus mauvais élèves peuvent, à force de travail, s’élever tout en haut du classement et même surpasser les favoris du concours.
C’est le cas cette semaine d’Aurélie Pons qui — vous le savez si vous lisez cet article hebdomadaire — est l’une de mes candidates préférées.
Candidate qui d’après moi essuie trop souvent les remontrances du jury officiel de DALS, quand elle a toutes les qualités pour être en réalité une figure emblématique de cette nouvelle saison.
À commencer par l’opiniâtreté.
Si l’apprentie a en effet loupé ses premières danses, allant même jusqu’à se casser la gueule plusieurs fois, elle ne fait que progresser, jusqu’à atteindre le sommet du classement ce vendredi 5 novembre, d’abord seule avec son binôme Adrien Caby sur un contemporain, puis sur sa danse à quatre où elle a littéralement volé la vedette au reste de l’équipe (et il en faut sous la semelle pour éclipser Tayc le narcissique).
Le jury (officiel) de DALS a encensé la performance de l’actrice TF1. Moi derrière ma télé, j’ai bien rigolé, car JE LE DIS DEPUIS LE DÉBUT qu’elle a du potentiel.
Pour sa sublime performance (et ma fierté de casteuse de talents), je mets 9/10 à Aurélie Pons.
Michou, progression faramineuse
Celui que j’appelle personnellement Michouchou, en référence à mon propre amour pour lui (dont je n’avais strictement jamais entendu parler avant), n’a pas dérogé à sa traditionnelle rigueur.
Si des talents naturels de danseur lui font défaut, mon petit protégé travaille d’arrache-pied, ce qui lui permet de combler ses lacunes.
Ainsi, comme l’a sagement remarqué Chris Marques, Michou apprend chaque semaine la technique de chaque danse, et s’il la « récite » un peu trop machinalement, il a ceci de différent de la majorité des candidats qu’il n’essaie pas de transcender un exercice qu’il ne maîtrise pas : il apprend d’abord à le maîtriser. Vous suivez ?
Cette semaine donc, son american smooth a été exécuté avec minutie, et notre Michou national a même osé donner dans la sensualité avec sa partenaire Elsa Bois.
La complicité entre eux est d’ailleurs évidente !
Pour ses beaux progrès, sa rigueur et son énergie, je mets à Michou un 9/10. Décidément, je suis généreuse cette semaine.
Tayc, incroyable prestation
Bon, après des semaines à souligner le narcissisme du chanteur, qui n’a pas oublié cette semaine encore de s’auto-congratuler en comparant sa puissance à celle d’un « grizzly », il me faut reconnaitre son talent.
Déjà excellent danseur de hip hop, Tayc se révèle chaque semaine être également un excellent élève de danses sportives et s’approprie ces dernières à la vitesse de l’éclair.
Cette semaine, son quickstep, qui comprenait du lindy hop et un peu de charleston également, allait si vite que j’ai failli m’évanouir.
La rapidité des pas et la quasi-perfection de leur exécution me force à reconnaitre que Tayc est un candidat comme on en voit peu, et dont on aurait eu bien du mal à se passer dans cette nouvelle saison.
Pour avoir enflammé le parquet de DALS lors de son quickstep mais aussi lors de la danse à quatre avec Aurélie, Fauve et Adrien, je lui mets un 8/10.
Bilal Hassani, un manque de hanches fait chuter le candidat chouchou
Aïe, aïe, aïe. Depuis deux semaines, c’est la dégringolade pour Bilal Hassani — qui fait toutefois encore, rassurez-vous, figure de grand favori. D’ailleurs je mise tout ce que j’ai sur le fait qu’il gagne DALS !
Mais pour l’heure, et comme il est fréquent de voir dans l’émission, ceux qui ont commencé au sommet connaissent, à un moment ou l’autre, sinon une baisse de régime, au moins une petite décélération de leur rythme de croisière.
Ce qui est le cas, par exemple, de Dita et de Bilal.
La semaine dernière déjà, il avait été reproché à Bilal que sa rumba n’en était pas vraiment une puisqu’elle manquait de hanches. Cette semaine, rebelote avec un cha-cha-cha qui péchait de la même façon.
Comme l’a encore une fois souligné Chris Marques, les hanches, c’est malheureusement le talon d’Achille de notre bon Bilal.
On peut bien lui pardonner ça, il est excellent partout ailleurs.
Pour cette petite baisse de niveau, j’octroie à Bilal la note de 7/10.
Et avant de conclure cet article, comme il est de rigueur de faire, par une note à Camille Combal, j’aimerais envoyer un grand salut de la main à Gérémy Crédeville, qui après quelques semaines d’un parcours très impressionnant a quitté l’émission, et à Dita von Teese, qui était malade cette semaine et dont l’absence a été plus que regrettée.
Voilà, il est l’heure d’attribuer un 10/10 à Camille Combal pour sa tentative de danser le cha-cha-cha pendant l’émission.
À quand Camille Combal candidat ?
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