Bon, je sais ce que vous vous dites, pourquoi diable continuons-nous à suivre l’évolution de Rebecca Black après cet énorme four/succès accidentel que fut Friday ? (hop, magie-magie, vous l’avez dans la tête ! et on est que mercredi ! hahaha.)
Prenons Rebecca Black comme le petit cobaye d’une expérience scientifique qui a mal tourné. Elle a connu la gloire grâce à une bouse interplanétaire (qu’on a malgré tout tous chantée à chaque fin de semaine pendant deux mois, merci bien), et on entend toujours parler d’elle. Elle prépare un ALBUM. Elle a son propre label (RB Records). Elle a donc des gens qui produisent ses chansons, ses clips, une équipe qui a misé sur elle et qui croit vraisemblablement en sa capacité à démarrer une vraie carrière. Elle se balade sur des plateaux télé. Elle fricote avec Katy Perry dans un de ses clips
. Elle a une page Wikipedia (en anglais ET en français, s’il vous plait). Toutes sortes de médias (y compris nous, coucou) relayent les news la concernant – avec plus ou moins d’ironie et de sarcasme selon la ligne éditoriale.
Elle est là. Rebecca fait partie de nos vies. Il faut se rendre à l’évidence. Donc on compte ses clips, pour voir combien de temps elle restera dans le paysage musical actuel, on lance les paris, et on observe le petit cobaye et son sourire figé.
La voici donc dans son dernier clip, Person of Interest, dans lequel elle fricote avec un petit mècheux prépubère à une fête foraine. Et même qu’elle se fait arrêter par la police qui lui fait un dessin horrible mais j’ai pas trop bien compris pourquoi. Elle voulait sûrement gagner en street cred. Mais c’est RA-TÉ.
Eh bah on est BIEN CONTENTS D’AVOIR REGARDÉ ÇA TIENS. Merci Rebecca. Rendez-vous au prochain clip. Je serai là. J’allais ajouter « tapie dans le noir à t’attendre » mais comme t’as 14 ans j’risque d’avoir des problèmes après. Mais je serai là. De loin. Pour toi.
Écoutez Laisse-moi kiffer, le podcast de recommandations culturelles de Madmoizelle.
Les Commentaires